Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS t5i
Transplantation. — On laisse d'abord arriver l'eau sur la pépinière, afin de
faciliter l'enlèvement des plantes qui se pratique à la main. On aura soin natu-
rellement de ne pas briser les tiges, le bris de quelques racines a rarement une
mauvaise influence. On plante de quatre à dix jeunes plantules ensemble à des
dislances régulières de 33 à 20 centimètres. La plantation à une trop grande
profondeur est mauvaise.
Soins aux champs. —Dès que les jeunes plantules ont développé des racines, ce
qui se produit généralement de sept à dix jours après la transplantation, on
retourne à l'aide d'une sorte de fourche le sol qui se trouve entre les plantes,
deux ou trois jours après cette opération le sol irrégulier est égalisé à la main,
et dix jours plus tard on retourne à nouveau le sol. De cette façon on facilite
l'aérage du sol et les mauvaises herbes sont éliminées. On recommence deux fois
ces opérations. -
Irrigation. — L'eau ne peut pas monter dans le champ trop haut au-dessus du
niveau du sol, mais il faut au moins de 2,5 à 5 centimètres d'eau ; on aura soin
de favoriser souvent l'écoulement de l'eau afin d'exposer la surface du champ au
soleil. Après la floraison, on n'irriguera plus le champ.
SUR LA CONSERVATION DES GRAINES DE TABAC A DÉLI (1)
Il est de grande importance que les graines qui devront servir à une planta-
tion soient conservées avec soin pendant la période qui s'écoulera entre la
récolte et le semis.
A Déli, il n'existe à ce sujet aucune régularité; ce qui pour les uns est une
excellente méthode est pour les autres complètement à rejeter; aussi, ayant
entendu préconiser des méthodes totalement opposées, je me suis proposé
d'établir des expériences ; en règle générale, les capsules sont conservées intactes
jusqu'à ce qu'elles soient totalement noires extérieurement et bien sèches; ce
n'est qu'alors qu'elles sont écrasées et que les graines sont étendues sur des
toiles pour être séchées. Quand on estime la dessiccation suffisante, on conserve
les graines dans des boîtes en fer-blanc. Comme le dit M. le professeur Dr Nobbe,
& les graines incomplètement mûres perdent en premier lieu leur pouvoir germi-
natif », il faut donc d'abord obtenir des graines bien mûres. Les graines récoltées
trop tard ne sont pas non plus favorables.
A Déli, on fait en général sécher les graines dans la chambre qui précède la
grange de fermentation et on les étend sur des draps soit sur le sol, soit sur des
tables.
Cette chambre ne satisfait cependant pas aux conditions d'un bon séchage, qui
doit en tout premier lieu être fait dans une chambre sèche et fraîche.
Si l'on prend la température et si l'on se rend compte de la quantité d'humi-
dité contenue dans l'air de ce local, on trouve que d'août à octobre la tempéra-
ture est en moyenne de 26 à 28° centigrades et que l'humidité contenue dans
l'air varie de 85 à 89 De ces données on peut conclure que, pendant la période
(1) Résumé d'une note de M. le Dr F. W. T. Hunger publiée dans le Teysmannia, 10 novembre
1903.
Transplantation. — On laisse d'abord arriver l'eau sur la pépinière, afin de
faciliter l'enlèvement des plantes qui se pratique à la main. On aura soin natu-
rellement de ne pas briser les tiges, le bris de quelques racines a rarement une
mauvaise influence. On plante de quatre à dix jeunes plantules ensemble à des
dislances régulières de 33 à 20 centimètres. La plantation à une trop grande
profondeur est mauvaise.
Soins aux champs. —Dès que les jeunes plantules ont développé des racines, ce
qui se produit généralement de sept à dix jours après la transplantation, on
retourne à l'aide d'une sorte de fourche le sol qui se trouve entre les plantes,
deux ou trois jours après cette opération le sol irrégulier est égalisé à la main,
et dix jours plus tard on retourne à nouveau le sol. De cette façon on facilite
l'aérage du sol et les mauvaises herbes sont éliminées. On recommence deux fois
ces opérations. -
Irrigation. — L'eau ne peut pas monter dans le champ trop haut au-dessus du
niveau du sol, mais il faut au moins de 2,5 à 5 centimètres d'eau ; on aura soin
de favoriser souvent l'écoulement de l'eau afin d'exposer la surface du champ au
soleil. Après la floraison, on n'irriguera plus le champ.
SUR LA CONSERVATION DES GRAINES DE TABAC A DÉLI (1)
Il est de grande importance que les graines qui devront servir à une planta-
tion soient conservées avec soin pendant la période qui s'écoulera entre la
récolte et le semis.
A Déli, il n'existe à ce sujet aucune régularité; ce qui pour les uns est une
excellente méthode est pour les autres complètement à rejeter; aussi, ayant
entendu préconiser des méthodes totalement opposées, je me suis proposé
d'établir des expériences ; en règle générale, les capsules sont conservées intactes
jusqu'à ce qu'elles soient totalement noires extérieurement et bien sèches; ce
n'est qu'alors qu'elles sont écrasées et que les graines sont étendues sur des
toiles pour être séchées. Quand on estime la dessiccation suffisante, on conserve
les graines dans des boîtes en fer-blanc. Comme le dit M. le professeur Dr Nobbe,
& les graines incomplètement mûres perdent en premier lieu leur pouvoir germi-
natif », il faut donc d'abord obtenir des graines bien mûres. Les graines récoltées
trop tard ne sont pas non plus favorables.
A Déli, on fait en général sécher les graines dans la chambre qui précède la
grange de fermentation et on les étend sur des draps soit sur le sol, soit sur des
tables.
Cette chambre ne satisfait cependant pas aux conditions d'un bon séchage, qui
doit en tout premier lieu être fait dans une chambre sèche et fraîche.
Si l'on prend la température et si l'on se rend compte de la quantité d'humi-
dité contenue dans l'air de ce local, on trouve que d'août à octobre la tempéra-
ture est en moyenne de 26 à 28° centigrades et que l'humidité contenue dans
l'air varie de 85 à 89 De ces données on peut conclure que, pendant la période
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1903.
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