Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
150 REVUE DES CULTURES COLONIALES
et la vigne qui remontent facilement vers 1.000 mètres ne résistent plus à des
altitudes plus basses dès qu'ils sont soustraits à l'influence marine.
Si ces plantes reparaissent sur la lisière saharienne, dans la dépression de
l'est seulement et encore attenante au Tell, elles y sont sans vie économique.
(A suivre.)
Cn. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai de Ilamma.
VARIÉTÉS
i i
NOTE SUR LA CULTURE DU RIZ DANS LES CHAMPS HUMIDES
DE L'ILE DE KYATHA (1)
«*
Gmines. — Les graines qui plongent dans une solution du poids spécifique de
1.14 (en général solution de chlorure de sodium), sont aptes à être semées. Elles
sont bien lavées et laissées en macération pendant trois à cinq jours dans de
l'eau claire, fraîche. Le temps de cette macération varie d'après le climat, plus
la température est basse, plus il faudra laisser séjourner les graines dans l'eau;
la macération est suffisante quand les graines ont pris autant d'eau qu'elles
peuvent en absorber.
Plates-bandes. —Le terrain est d'abord retourné, puis irrigué, après irrigation
on amène de l'engrais. On laisse le terrain en repos et l'eau s'écoule de manière
que toutes les particules en suspension se soient déposées. Si la sécheresse du
sol l'exige, on laisse revenir de l'eau sur la future pépinière. Il faut environ
200 centimètres cubes de graines pour une surface d'un mètre carré.
Amendements. — Les amendements facilement assimilables sont les plus favo-
rables, ils doivent être employés en quantité telle qu'ils soient assimilés au
moment où la plante est prête pour la transplantation. Dans la station d'essais,
on emploie un mélange d'engrais humain, un cinquième de litre avec 49 grammes
de superphosphate de chaux et 90-93 grammes de cendres de paille.
lipoque du semis. — Au début de mai.
Travail dans la pépinière. — Pendant quelques jours après le semis, on laissera
écouler l'eau d'irrigation pendant le jour et on irriguera la nuit, de manière à
permettre aux plantes de bénéficier de la chaleur. Au bout de quarante à cin-
quante jours, on obtient ainsi des plantules aptes à être transplantées.
Le champ. — Le champ sera d'abord retourné profondément à la charrue,
amendé et hersé plusieurs fois après irrigation ; après ces opérations seulement,
les jeunes pieds seront transplantés. On emploie à la station 4.046,7 mètres cubes
d'engrais par acre. Ces engrais sont :
Tourteau de navette.,.,.,. 240 kilogrammes
Poudre d'os. 80 —
Fumier de ferme.,. 3.000 —
(1) Résumé d'une notice de M. le directeur de la station expérimentale du Japon, publiée dans
le Teysmannia, 1903, nos 10 et 11.
et la vigne qui remontent facilement vers 1.000 mètres ne résistent plus à des
altitudes plus basses dès qu'ils sont soustraits à l'influence marine.
Si ces plantes reparaissent sur la lisière saharienne, dans la dépression de
l'est seulement et encore attenante au Tell, elles y sont sans vie économique.
(A suivre.)
Cn. RIVIÈRE,
Directeur du Jardin d'Essai de Ilamma.
VARIÉTÉS
i i
NOTE SUR LA CULTURE DU RIZ DANS LES CHAMPS HUMIDES
DE L'ILE DE KYATHA (1)
«*
Gmines. — Les graines qui plongent dans une solution du poids spécifique de
1.14 (en général solution de chlorure de sodium), sont aptes à être semées. Elles
sont bien lavées et laissées en macération pendant trois à cinq jours dans de
l'eau claire, fraîche. Le temps de cette macération varie d'après le climat, plus
la température est basse, plus il faudra laisser séjourner les graines dans l'eau;
la macération est suffisante quand les graines ont pris autant d'eau qu'elles
peuvent en absorber.
Plates-bandes. —Le terrain est d'abord retourné, puis irrigué, après irrigation
on amène de l'engrais. On laisse le terrain en repos et l'eau s'écoule de manière
que toutes les particules en suspension se soient déposées. Si la sécheresse du
sol l'exige, on laisse revenir de l'eau sur la future pépinière. Il faut environ
200 centimètres cubes de graines pour une surface d'un mètre carré.
Amendements. — Les amendements facilement assimilables sont les plus favo-
rables, ils doivent être employés en quantité telle qu'ils soient assimilés au
moment où la plante est prête pour la transplantation. Dans la station d'essais,
on emploie un mélange d'engrais humain, un cinquième de litre avec 49 grammes
de superphosphate de chaux et 90-93 grammes de cendres de paille.
lipoque du semis. — Au début de mai.
Travail dans la pépinière. — Pendant quelques jours après le semis, on laissera
écouler l'eau d'irrigation pendant le jour et on irriguera la nuit, de manière à
permettre aux plantes de bénéficier de la chaleur. Au bout de quarante à cin-
quante jours, on obtient ainsi des plantules aptes à être transplantées.
Le champ. — Le champ sera d'abord retourné profondément à la charrue,
amendé et hersé plusieurs fois après irrigation ; après ces opérations seulement,
les jeunes pieds seront transplantés. On emploie à la station 4.046,7 mètres cubes
d'engrais par acre. Ces engrais sont :
Tourteau de navette.,.,.,. 240 kilogrammes
Poudre d'os. 80 —
Fumier de ferme.,. 3.000 —
(1) Résumé d'une notice de M. le directeur de la station expérimentale du Japon, publiée dans
le Teysmannia, 1903, nos 10 et 11.
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