Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
144 REVUE DES CULTURES COLONIALES
part, il est certain que, sur le chemin de fer, on appliquera au coton le tarif de
la 3e catégorie avec réduction de 50 X pour des chargements par wagons com-
plets de 2.000 kilogrammes, ce qui, pour le parcours de Koulikoro à Kayes, qui
est de560 kilomètres, représentera un prix de transport de 52fr. 50 (150 kilomètres
à 0 fr. 15, plus 200 kilomètres à 0 fr. 10, plus 200 kilomètres à 0 fr. 05.)
Sur le Niger, de Segou à Koulikoro, on compte 196 kilomètres, ce qui, à
0 fr. 05 la tonne kilométrique, représente,8 fr. 80 de fret par tônne ; de Djenné
(par Mopti) à Koulikoro, il y-a 606 kilomètres, ou 30 fr. 30 de fret par tonne.
Le transport de Kayes au Havre par bateaux directs coûtera environ 40 francs.
On aurait donc pour du - coton venant :
DE SE.GOU DE DJENNÉ
- -
Transport sur le Niger. 8. fr. 80 30 fr. 30
— Koulikoro-Kayes. 52 » 50 52 » 50
— Kayes-le-Havre.. 40 » 40 »
-
Tota1. 101 » 30 122 » 80 la tonne.
Or, pour les cotons américains, depuis le lieu de la récolte jusqu'au Havre, le
prix de la tonne revient :
1° Pour ceux du Texas expédiés qar Galveston, à 105 fr. 50 ;
2° Pour ceux de la vallée du Missisipi embarqués à New-Orléans, à 88 fr. 30;
36 Pour ceux de la région de l'Atlantique qui viennent par Savannah, à 72 fr. 2o.
Les chiffres que nous avons cités plus haut seraient augmentés fortement s'il
fallait faire vnir ces cotons par chalands de Kayes à Saint-Louis. Or, le Sénégal
n'est pas navigable en toutes saisons; il serait donc urgent de raccorder Kayes à
Dakar par la voie ferrée projetée. Nous vous proposons d'émettre un v(eu. à ce
sujet et de demander en outre que le coton soit exempté du droit de sortie dans
toutes les colonies françaises.
Nous avons omis à dessein de vous parler d'un grand nombre de propositions
qui nous ont été faites et qu'il n'était.pas de notre ressort dvexaminer parce
qu'elles avaient un caractère nettement commercial qui nous obligeait à les rejeter.
Il nous a été en outre impossible de satisfaire à toutes les demandes de graines,
de machines et de subventions qui nous ont été adressées, car nos ressources
auraient été dix fois supérieures qu'elles n'auraient pas encore été suffisantes.
Dans le courant de l'année 1903, nous avons distribué 3.025 kilogrammes de
graines exotiques et acheté treize égreneuses; le prix de ces machines est d'en-
viron 750 francs rendues au Havre, mais non compris les droits de douane.
Pour la campagne prochaine, nous comptons procéder de la même manière,
mais sur des champs d'expérience moins dispersés et plus étendus. Les essais
entrepris en 1903 nous fourniront d'utiles enseignements et, grâce à la présence
des deux nouveaux collaborateurs de M. Quesnel, la surveillance des cultures et
de la récolte pourra être beaucoup mieux faite. Nous avons donc la conviction
que dans un an nous aurons fait faire un nouveau pas à la question.
Après la lecture de ce rapport, le président a mis aux voix un certain nombre de vœux qui ont
été adoptés et parmi lesquels deux sont à retenir : celui relatif à la construction du chemin de fer de
Kayes à Dakar, et celui relatif à l'exonération de tous droits à la sortie sur les cotons des colonies
françaises ou du remboursement de ces droits à l'entrée des cotons en France.
Les votes émis, M. G. Berger, vice-président, au nom de tous les membres de l'Association, a
adressé à M. Esnault-Pelterie l'expression des sentiments de reconnaissance de l'industrie française,
à la défense de laquelle il s'est dévoué avec un esprit de décision et de persévérance et un dévoue-
ment qui font l'admiration de tous. Et il l'a prié d'agréer comme un témoignage tangible de ces
sentiments, au nom de tous ses collègues, un superbe objet d'art.
part, il est certain que, sur le chemin de fer, on appliquera au coton le tarif de
la 3e catégorie avec réduction de 50 X pour des chargements par wagons com-
plets de 2.000 kilogrammes, ce qui, pour le parcours de Koulikoro à Kayes, qui
est de560 kilomètres, représentera un prix de transport de 52fr. 50 (150 kilomètres
à 0 fr. 15, plus 200 kilomètres à 0 fr. 10, plus 200 kilomètres à 0 fr. 05.)
Sur le Niger, de Segou à Koulikoro, on compte 196 kilomètres, ce qui, à
0 fr. 05 la tonne kilométrique, représente,8 fr. 80 de fret par tônne ; de Djenné
(par Mopti) à Koulikoro, il y-a 606 kilomètres, ou 30 fr. 30 de fret par tonne.
Le transport de Kayes au Havre par bateaux directs coûtera environ 40 francs.
On aurait donc pour du - coton venant :
DE SE.GOU DE DJENNÉ
- -
Transport sur le Niger. 8. fr. 80 30 fr. 30
— Koulikoro-Kayes. 52 » 50 52 » 50
— Kayes-le-Havre.. 40 » 40 »
-
Tota1. 101 » 30 122 » 80 la tonne.
Or, pour les cotons américains, depuis le lieu de la récolte jusqu'au Havre, le
prix de la tonne revient :
1° Pour ceux du Texas expédiés qar Galveston, à 105 fr. 50 ;
2° Pour ceux de la vallée du Missisipi embarqués à New-Orléans, à 88 fr. 30;
36 Pour ceux de la région de l'Atlantique qui viennent par Savannah, à 72 fr. 2o.
Les chiffres que nous avons cités plus haut seraient augmentés fortement s'il
fallait faire vnir ces cotons par chalands de Kayes à Saint-Louis. Or, le Sénégal
n'est pas navigable en toutes saisons; il serait donc urgent de raccorder Kayes à
Dakar par la voie ferrée projetée. Nous vous proposons d'émettre un v(eu. à ce
sujet et de demander en outre que le coton soit exempté du droit de sortie dans
toutes les colonies françaises.
Nous avons omis à dessein de vous parler d'un grand nombre de propositions
qui nous ont été faites et qu'il n'était.pas de notre ressort dvexaminer parce
qu'elles avaient un caractère nettement commercial qui nous obligeait à les rejeter.
Il nous a été en outre impossible de satisfaire à toutes les demandes de graines,
de machines et de subventions qui nous ont été adressées, car nos ressources
auraient été dix fois supérieures qu'elles n'auraient pas encore été suffisantes.
Dans le courant de l'année 1903, nous avons distribué 3.025 kilogrammes de
graines exotiques et acheté treize égreneuses; le prix de ces machines est d'en-
viron 750 francs rendues au Havre, mais non compris les droits de douane.
Pour la campagne prochaine, nous comptons procéder de la même manière,
mais sur des champs d'expérience moins dispersés et plus étendus. Les essais
entrepris en 1903 nous fourniront d'utiles enseignements et, grâce à la présence
des deux nouveaux collaborateurs de M. Quesnel, la surveillance des cultures et
de la récolte pourra être beaucoup mieux faite. Nous avons donc la conviction
que dans un an nous aurons fait faire un nouveau pas à la question.
Après la lecture de ce rapport, le président a mis aux voix un certain nombre de vœux qui ont
été adoptés et parmi lesquels deux sont à retenir : celui relatif à la construction du chemin de fer de
Kayes à Dakar, et celui relatif à l'exonération de tous droits à la sortie sur les cotons des colonies
françaises ou du remboursement de ces droits à l'entrée des cotons en France.
Les votes émis, M. G. Berger, vice-président, au nom de tous les membres de l'Association, a
adressé à M. Esnault-Pelterie l'expression des sentiments de reconnaissance de l'industrie française,
à la défense de laquelle il s'est dévoué avec un esprit de décision et de persévérance et un dévoue-
ment qui font l'admiration de tous. Et il l'a prié d'agréer comme un témoignage tangible de ces
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