Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-02-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 20 février 1904 20 février 1904

Description : 1904/02/20 (A8,N143,T14). 1904/02/20 (A8,N143,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432175p

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

116 REVUE DES CULTURES COLONIALES

III. — Les graines de cacao seraient à mettre sur plates-bandes et quand les
plantules auraient développé deux paires de feuilles, on les transplanterait à 1
ou 1 pied et demi de distance en enlevant presque totalement la racine pivotante;
ultérieurement, lors de la transplantation en place définitive, on ferait subir aux
grosses racines une nouvelle taille qui se ferait de pair avec un enlèvement de
feuilles.

IV. — Lors de la mise en place définitive, on taillerait fortement toutes les
racines de façon qu'il ne reste qu'une souche presque privée de racines, le pivot
lui-même étant considérablement diminué. Un enlèvement de feuilles devrait
également être fait.

On créerait ainsi quatre champs d'expériences dans lesquels la taille des
racines aurait été faite de différentes manières. Le nombre de plantes contenues
dans chaque champ d'expériences devrait être suffisant pour que l'on puisse
enlever des pieds au bout de un, deux, trois et quatre ans, de manière à pouvoir
se rendre compte du développement dès racines, et pour permettre la compa-
raison des pieds ainsi traités avec des pieds normaux, tant au point de vue de
l'aspect de la plante qu'au point de vue de la production fruitière.

Les plantes ainsi traitées et possédant un système radical plus superficiel pour-
ront-elles mieux ou moins bien supporter la sécheresse? C'est là une question
qu'il sera utile d'essayer de résoudre, bien que le cacaoyer supporte assez bien la
sécheresse du sol. Un travail rationnel du sol, un ombrage suffisant et la couver-
ture de la surface du sol sont des facteurs qui peuvent être misen jeu si la taille
des racines et la production comme conséquence de racines superficielles
devaient amener chez le cacaoyer une moindre résistance à la sécheresse.

Le but de cette notice est d'attirer l'attention des planteurs sur l'intérêt que
présente l'installation de ces expériences démontrant l'influence de la taille des
racines sur la capacité de production du cacaoyer.

J. V. R.

COUP D'ŒIL RÉTROSPECTIF SUR CE QUI A ÉTÉ FAIT
POUR LA CULTURE DU COTONNIER
DANS LES INDES NÉERLANDAISES (1)
Peu de produits ont acquis, en un nombre d'années si réduit, une telle impor-
tance. Grâce à l'usage des machines, la production du coton a augmenté dans une
proportion des plus considérables; si l'on jette en effet les yeux sur les statistiques,
on voit que, de 1790à 1830, la production mondiale varie de 1.000.000 à 3.000.000
de balles; de 1830 à 1894, elle varie de' 3.000.000 à 15.000.000 de balles de 400
livres. En 1895, cette production a atteint 17.000.000 de balles d'une valeur d'en-
viron 1.000.000.000 de florins.

Il n'est pas possible de spécifier l'époque à laquelle la fibre du cotonnier fut
employée pour la première fois dans la confection des tissus, car plus on pénètre
dans l'histoire du monde, plus on trouve cet usage ancien. Les Hindous et les

(1) Sous le titre de Terublig of helgen in Nederlandsch-Indies gedaan siopens de Katoen
çultuur, M. le Dr W. R. TROMP DE HAAS a publié dans Teysmania, fasc. 10 et 11 de 1903, une
intéressante étude sur le cotonnier en général que nous résumons ici.

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