Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
84 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Si une plante ayant subi de telles amputations est mise en place, on devra toujours
craindre pour l'avenir.
Lors de la formation d'une plantation de café, les pépinières se font toujours
sur une grande échelle ; car l'expérience a appris qu'un grand nombre de plan-
tules ne peuvent guère être transplantées. On laisse généralement en pépinière
une partie des plantes pour combler les vides ultérieurement. Si on doit rem-
plir les vides la même année ou l'année suivante, on a certaines chances de réus-
site, l'apport d'une certaine quantité de fumier permettra aux nouvelles
venues de rattraper les plantes mises en place un peu plus tôt.
Mais il en est tout autrement quand la plantation a quatre ou cinq ans d'âge.
Dans ces conditions, il y a lieu de posséder une pépinière plus développée ; pour
former celle-ci, on emploiera une partie du semis originel, qui sera transplanté
après formation de la plantation sur un espace réservé et à sol riche et, si possible,
à une petite distance de la demeure du chef ou surveillant de la plantation. Le
sol devra être préparé, privé de pierres et de souches et riche en terreau végétal.
Les plantes de cette pépinière seront soumises à une taille de racines ; la racine
pivotante sera notablement diminuée, de même que les longues racines latérales.
Lors de la plantation, on veillera à ce que les racines soient placées dans leur
position normale et surtout qu'elles ne se croisent pas.
Si immédiatement après la transplantation le sol est recouvert avec soin, de
façon qu'il reste frais et humide, l'enlèvement de toutes les feuilles, souvent
préconisé, est totalement inutile ; on peut cependant conseiller d'enlever les
plus vieilles feuilles afin de mitiger la transpiration.
Il faut absolument déconseiller la méthode de transplantation, trop souvent
suivie, qui consiste à ficher en terre, dans un trou, la plantule arrachée avec ses
racines pendantes. Dans ce cas, la plante est forcée de développer de nouvelles
racines au détriment, naturellement, des parties aériennes.
Parmi les autres moyens qui ont été employés et conseillés pour augmenter la
production des caféiers, on peut citer la greffe.
Cette pratique est entrée depuis peu dans la culture, et le moment n'est pas
encore venu pour pouvoir constater l'action du sujet sur le produit, quelle est la
combinaison de deux variétés le plus à estimer ou si une autre rubiacée peut
être conseillée comme sujet.
Afin de donner de la valeur à la taille des racines, il est nécessaire de voir ces
dernières, afin desavoir où il faut enlever et ce qu'il faut enlever : on ne peut
donc pas tailler à l'aveuglette.
Chaque plante doit être soigneusement enlevée de terre, les racines seront
débarrassées de la terre par des secousses et des lavages ; certes, cette opération
mettra les racines pendant quelque temps dans l'impossibilité d'enlever au sol
des matériaux nutritifs, mais les poils radicaux se reforment assez vite. Il faudra
opérer rapidement et surtout veiller à ce que les racines qui persistent ne soient
pas exposées à l'air.et se dessèchent. Pendant la taille, l'endroit où la plante a
été cultivée sera rapidement travaillé, on y mettra du terreau neuf avant de
replanter le pied avec soin.
Il faut faire attention qu'à une taille des racines correspond une taille des
parties aériennes. Si on se trouve en présence d'un arbre à feuillaison luxuriante,
mais peu fructifère, on peut simplement mettre quelques racines à nu et en
enlever une partie.
Si la taille des racines a été faite assez tôt dans la vie de la plante, on aura
Si une plante ayant subi de telles amputations est mise en place, on devra toujours
craindre pour l'avenir.
Lors de la formation d'une plantation de café, les pépinières se font toujours
sur une grande échelle ; car l'expérience a appris qu'un grand nombre de plan-
tules ne peuvent guère être transplantées. On laisse généralement en pépinière
une partie des plantes pour combler les vides ultérieurement. Si on doit rem-
plir les vides la même année ou l'année suivante, on a certaines chances de réus-
site, l'apport d'une certaine quantité de fumier permettra aux nouvelles
venues de rattraper les plantes mises en place un peu plus tôt.
Mais il en est tout autrement quand la plantation a quatre ou cinq ans d'âge.
Dans ces conditions, il y a lieu de posséder une pépinière plus développée ; pour
former celle-ci, on emploiera une partie du semis originel, qui sera transplanté
après formation de la plantation sur un espace réservé et à sol riche et, si possible,
à une petite distance de la demeure du chef ou surveillant de la plantation. Le
sol devra être préparé, privé de pierres et de souches et riche en terreau végétal.
Les plantes de cette pépinière seront soumises à une taille de racines ; la racine
pivotante sera notablement diminuée, de même que les longues racines latérales.
Lors de la plantation, on veillera à ce que les racines soient placées dans leur
position normale et surtout qu'elles ne se croisent pas.
Si immédiatement après la transplantation le sol est recouvert avec soin, de
façon qu'il reste frais et humide, l'enlèvement de toutes les feuilles, souvent
préconisé, est totalement inutile ; on peut cependant conseiller d'enlever les
plus vieilles feuilles afin de mitiger la transpiration.
Il faut absolument déconseiller la méthode de transplantation, trop souvent
suivie, qui consiste à ficher en terre, dans un trou, la plantule arrachée avec ses
racines pendantes. Dans ce cas, la plante est forcée de développer de nouvelles
racines au détriment, naturellement, des parties aériennes.
Parmi les autres moyens qui ont été employés et conseillés pour augmenter la
production des caféiers, on peut citer la greffe.
Cette pratique est entrée depuis peu dans la culture, et le moment n'est pas
encore venu pour pouvoir constater l'action du sujet sur le produit, quelle est la
combinaison de deux variétés le plus à estimer ou si une autre rubiacée peut
être conseillée comme sujet.
Afin de donner de la valeur à la taille des racines, il est nécessaire de voir ces
dernières, afin desavoir où il faut enlever et ce qu'il faut enlever : on ne peut
donc pas tailler à l'aveuglette.
Chaque plante doit être soigneusement enlevée de terre, les racines seront
débarrassées de la terre par des secousses et des lavages ; certes, cette opération
mettra les racines pendant quelque temps dans l'impossibilité d'enlever au sol
des matériaux nutritifs, mais les poils radicaux se reforment assez vite. Il faudra
opérer rapidement et surtout veiller à ce que les racines qui persistent ne soient
pas exposées à l'air.et se dessèchent. Pendant la taille, l'endroit où la plante a
été cultivée sera rapidement travaillé, on y mettra du terreau neuf avant de
replanter le pied avec soin.
Il faut faire attention qu'à une taille des racines correspond une taille des
parties aériennes. Si on se trouve en présence d'un arbre à feuillaison luxuriante,
mais peu fructifère, on peut simplement mettre quelques racines à nu et en
enlever une partie.
Si la taille des racines a été faite assez tôt dans la vie de la plante, on aura
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 20/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64321748/f20.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64321748/f20.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64321748/f20.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64321748
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64321748
Facebook
Twitter