Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
DE L'ORIGINE DU CAOUTCHOUC DES HERBES 69
oblongs, sont fortement poilus au sommet et s'atténuent progressivement en un
style columnaire court que termine un manchon stigmatique cylindrique un
peu plus haut que large, avec des apicules aigus un peu plus longs que le
manchon.
Tous ces caractères sont communs, non seulement à ces deux espèces, mais
pour une part Ú d'autres espèces du même groupe, tels que L. Kirkii,
L. Klainii, etc. Il faut examiner de plus près le détail pour ne pas se tromper,
et certains caractères distinctifs résultent de cet examen approfondi.
Nous venons de voir au sujet de l'inflorescence comment l'absence de brac-
téoles sur les pédoncules de second ordre est ordinaire chez le L. Thollonii. Ces
bractéoles se retrouvent-elles comme partie constitutives du calice, ainsi qu'il est
fréquent dans le genre Landolphia, où, par suite, le calice paraît être à six
parties? Précisément il est fréquent au contraire de ne trouver dans les fleurs du
L. Thollonii que quatre sépales, deux extérieurs latéraux et deux intérieurs anté-
rieur et postérieur, la corolle restant pentamère. La réduction des appendices sur les
pédoncules est caractéristique de l'espèce. Chacun de ces sépales est d'ailleurs unifor-
mément pubescent sur toute sa surface extérieure.
Chez le L. parvifolia, au contraire, chaque fleur a toujours 5 sépales au moins,
souvent 6, par suite de l'adjonction d'une bractéole stérile au système calycinal.
Ces sépales diffèrent individuellement de ceux du L. Tholloniipar la réduction du
système pileux, les poils occupant seulement une ligne dorsale et les bords de
l'organe.
Ces caractères du calice sont les plus frappants; je n'insisterai pas sur ceux
de la corolle qui ne sont pas aussi absolument essentiels, quoique constants.
Qu'il suffise d'indiquer que le tube est moins de deux fois plus long que le calice
chez le L. parvifolia et au moins deux fois plus long chez le L. Thollonii. Cela
donne aux boutons une allure très différente.
FRUIT. — Nous n'avons pas de documents nouveaux à ajouter à ceux indiqués
par les auteurs. Sinon l'indication d'un croquis et d'une note joints par Jacques
de Brazza à l'échantillon n° 145 qui a servi de type à Dewèvre pour son Landol-
phia Thollonii. La silhouette dessinée est obovale, longue de 6 centimètres, large
de 4, 5 centimètres, parfaitement arrondie au sommet. C'est un peu différent de
l'aspect figuré par De Wildeman (loc. cit.), et cela se rapproche plus de ce que
K. Schumann a nommé Carpodinus chylorkiza. Ce fruit est indiqué comme « jaune,
comestible, à saveur acide »; Thollon ajoute : « La pulpe qui enveloppe les graines
est comestible pour les indigènes. » Ces particularités sont communes à toutes
les Landolphiées.
Il faut donc, comme caractères distinctifs, nous borner à relater que, d'après
les auteurs, la graine du L. parvifolia plus volumineuse atteindrait 15 millimètres
de long environ, tandis que celle du L. Thollonii serait moitié plus petite.
On peut facilement s'expliquer comment des auteurs qui n'ont eu entre les
mains que des fleurs aient été tentés de confondre les deux espèces. Nous croyons
avoir par la présente étude contribué à lever tous les doutes, et nous n'avons, ce
faisant, que confirmé les conclusions de ceux qui ont pu faire une étude com-
parative. S'il en restait quelqu'un, ce ne pourrait plus être au sujet de la distinc-
tion du L. Thollonii et du L. parvifolia.
Mais il vient d'être indiqué une certaine ressemblance d'aspect entre ce
dernier et le Carpodinus chylorhiza K. Sch., ressemblance aperçue déjà par Stapf
(loc. tit., p. 58), et qui semble se confirmer à mes yeux par l'aspect de la figure
oblongs, sont fortement poilus au sommet et s'atténuent progressivement en un
style columnaire court que termine un manchon stigmatique cylindrique un
peu plus haut que large, avec des apicules aigus un peu plus longs que le
manchon.
Tous ces caractères sont communs, non seulement à ces deux espèces, mais
pour une part Ú d'autres espèces du même groupe, tels que L. Kirkii,
L. Klainii, etc. Il faut examiner de plus près le détail pour ne pas se tromper,
et certains caractères distinctifs résultent de cet examen approfondi.
Nous venons de voir au sujet de l'inflorescence comment l'absence de brac-
téoles sur les pédoncules de second ordre est ordinaire chez le L. Thollonii. Ces
bractéoles se retrouvent-elles comme partie constitutives du calice, ainsi qu'il est
fréquent dans le genre Landolphia, où, par suite, le calice paraît être à six
parties? Précisément il est fréquent au contraire de ne trouver dans les fleurs du
L. Thollonii que quatre sépales, deux extérieurs latéraux et deux intérieurs anté-
rieur et postérieur, la corolle restant pentamère. La réduction des appendices sur les
pédoncules est caractéristique de l'espèce. Chacun de ces sépales est d'ailleurs unifor-
mément pubescent sur toute sa surface extérieure.
Chez le L. parvifolia, au contraire, chaque fleur a toujours 5 sépales au moins,
souvent 6, par suite de l'adjonction d'une bractéole stérile au système calycinal.
Ces sépales diffèrent individuellement de ceux du L. Tholloniipar la réduction du
système pileux, les poils occupant seulement une ligne dorsale et les bords de
l'organe.
Ces caractères du calice sont les plus frappants; je n'insisterai pas sur ceux
de la corolle qui ne sont pas aussi absolument essentiels, quoique constants.
Qu'il suffise d'indiquer que le tube est moins de deux fois plus long que le calice
chez le L. parvifolia et au moins deux fois plus long chez le L. Thollonii. Cela
donne aux boutons une allure très différente.
FRUIT. — Nous n'avons pas de documents nouveaux à ajouter à ceux indiqués
par les auteurs. Sinon l'indication d'un croquis et d'une note joints par Jacques
de Brazza à l'échantillon n° 145 qui a servi de type à Dewèvre pour son Landol-
phia Thollonii. La silhouette dessinée est obovale, longue de 6 centimètres, large
de 4, 5 centimètres, parfaitement arrondie au sommet. C'est un peu différent de
l'aspect figuré par De Wildeman (loc. cit.), et cela se rapproche plus de ce que
K. Schumann a nommé Carpodinus chylorkiza. Ce fruit est indiqué comme « jaune,
comestible, à saveur acide »; Thollon ajoute : « La pulpe qui enveloppe les graines
est comestible pour les indigènes. » Ces particularités sont communes à toutes
les Landolphiées.
Il faut donc, comme caractères distinctifs, nous borner à relater que, d'après
les auteurs, la graine du L. parvifolia plus volumineuse atteindrait 15 millimètres
de long environ, tandis que celle du L. Thollonii serait moitié plus petite.
On peut facilement s'expliquer comment des auteurs qui n'ont eu entre les
mains que des fleurs aient été tentés de confondre les deux espèces. Nous croyons
avoir par la présente étude contribué à lever tous les doutes, et nous n'avons, ce
faisant, que confirmé les conclusions de ceux qui ont pu faire une étude com-
parative. S'il en restait quelqu'un, ce ne pourrait plus être au sujet de la distinc-
tion du L. Thollonii et du L. parvifolia.
Mais il vient d'être indiqué une certaine ressemblance d'aspect entre ce
dernier et le Carpodinus chylorhiza K. Sch., ressemblance aperçue déjà par Stapf
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