Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
68 REVUE DES CULTURES COLONIALES
part du temps les feuilles moyennes de l'échantillon en question ont de 24 à
25 millimètres de long sur 10 de large. -
Le L. Thollonii a les feuilles notablement plus grandes : elles peuvent atteindre
70 millimètres sur 18 et ont le plus souvent de 40 à 50 millimètres sur 12. Elles
sont donc proportionnellement plus étroites que celles de l'espèce voisine.
En somme, et d'une façon approximative, on peut dire que le rapport de la
longueur et de la largeur varie le plus ordinairement entre 1/4 et 1/5 chez le
L. Thollonii, alors qu'il se trouve aux environs de 1/3 et souvent plus près de
1/2 chez \e'L. parvifolia.
A ces différences dans le rapport des dimensions en correspondent d'autres
concernant la forme générale. La silhouette des feuilles du L. parvifolia tend vers
l'ovale, car le sommet, presque toujours atténué en un acumen court, est souvent
un peu plus étroit que la base arrondie. Chez le L. Thollonii elle est sensiblement
plus allongée, le sommet est très obtus, sans jamais se rétrécir en acumen sen-
sible, de telle sorte qu'il y a moins de différence entre lui et la base. Si celle-ci
devient parfois plus aiguë, le sommet se rétrécit un peu, mais reste obtus.
Les nervures de premier ordre sont moins nombreuses dans le L. parvifolia
que dans le L. Thollonii; elles sont au nombre de 12 environ chez le premier,
de 20 à 22 chez le second. Comme elles sont peu apparentes dans l'une et l'autre
espèce et que d'ailleurs des nervures accessoires presque aussi importantes se
détachent de la côte médiane, ces nombres peuvent être augmentés, jusqu'à une
vingtaine dans le premier cas, une trentaine dans le second, si l'on se borne à un
coup d'œil superficiel. A cause de cela des erreurs ont pu être commises, et l'on
a pu confondre les espèces par suite d'un compte de nervures mal établi.
TOMENTUM. — Le tomentum qui recouvre les parties jeunes est beaucoup plus
développé chez le L. parvifolia que chez le L. Thollonii. Chez le premier, il est très
appréciable à première vue, tandis que chez le second il se réduit à quelques
poils appliqués. Il persiste plus ou moins longtemps sur les nervures médianes
des feuilles surtout en dessous et sur les bords ; mais, comme sur les rameaux,
il est bien plus visible chez le L. parvifolia, où on le distingue facilement, que
chez le L. Thollonii.
INFLORESCENCES. — Assez réduites dans les deux espèces, comptant de 3 à
7 fleurs, elles diffèrent de densité d'une façon absolument essentielle. Chez le
L. Thollonii, les fleurs sont détachées les unes des autres et isolées à l'extrémité
d'un pédoncule individuel sans bractéoles la plupart du temps. Chez le L. parvi-
folia elles sont plus condensées, les fleurs de deuxième ordre, au moins celles de
la base, portant à l'aisselle d'une des bractéoles développées en dessous du
calice de la fleur une fleur sessile de troisième ordre dont les bractéoles se con-
fondent avec le calice.
FLEUR. — La fleur est peut-être l'organe dont les dispositions générales peu-
vent laisser confondre le plus facilement les deux espèces si on ne s'applique
pas à constater les différences pourtant appréciables, qui, jointes à celles que
nous venons de citer dans les autres parties de la plante, permettent de ne faire
aucune confusion.
Dans les deux espèces, les lobes du calice sont plus ou moins velus à l'exté-
rieur, très fortement imbriqués, obtus au sommet; le tube de la corolle renflé
au-dessus de son milieu, pubescent extérieurement, a un orifice très étroit; les
lobes, linéaires obtus, sont un peu plus longs que lui; les étamines,à filets courts,
glabres, à anthères aiguës au sommet, sont sensiblement semblables; les ovaires,
part du temps les feuilles moyennes de l'échantillon en question ont de 24 à
25 millimètres de long sur 10 de large. -
Le L. Thollonii a les feuilles notablement plus grandes : elles peuvent atteindre
70 millimètres sur 18 et ont le plus souvent de 40 à 50 millimètres sur 12. Elles
sont donc proportionnellement plus étroites que celles de l'espèce voisine.
En somme, et d'une façon approximative, on peut dire que le rapport de la
longueur et de la largeur varie le plus ordinairement entre 1/4 et 1/5 chez le
L. Thollonii, alors qu'il se trouve aux environs de 1/3 et souvent plus près de
1/2 chez \e'L. parvifolia.
A ces différences dans le rapport des dimensions en correspondent d'autres
concernant la forme générale. La silhouette des feuilles du L. parvifolia tend vers
l'ovale, car le sommet, presque toujours atténué en un acumen court, est souvent
un peu plus étroit que la base arrondie. Chez le L. Thollonii elle est sensiblement
plus allongée, le sommet est très obtus, sans jamais se rétrécir en acumen sen-
sible, de telle sorte qu'il y a moins de différence entre lui et la base. Si celle-ci
devient parfois plus aiguë, le sommet se rétrécit un peu, mais reste obtus.
Les nervures de premier ordre sont moins nombreuses dans le L. parvifolia
que dans le L. Thollonii; elles sont au nombre de 12 environ chez le premier,
de 20 à 22 chez le second. Comme elles sont peu apparentes dans l'une et l'autre
espèce et que d'ailleurs des nervures accessoires presque aussi importantes se
détachent de la côte médiane, ces nombres peuvent être augmentés, jusqu'à une
vingtaine dans le premier cas, une trentaine dans le second, si l'on se borne à un
coup d'œil superficiel. A cause de cela des erreurs ont pu être commises, et l'on
a pu confondre les espèces par suite d'un compte de nervures mal établi.
TOMENTUM. — Le tomentum qui recouvre les parties jeunes est beaucoup plus
développé chez le L. parvifolia que chez le L. Thollonii. Chez le premier, il est très
appréciable à première vue, tandis que chez le second il se réduit à quelques
poils appliqués. Il persiste plus ou moins longtemps sur les nervures médianes
des feuilles surtout en dessous et sur les bords ; mais, comme sur les rameaux,
il est bien plus visible chez le L. parvifolia, où on le distingue facilement, que
chez le L. Thollonii.
INFLORESCENCES. — Assez réduites dans les deux espèces, comptant de 3 à
7 fleurs, elles diffèrent de densité d'une façon absolument essentielle. Chez le
L. Thollonii, les fleurs sont détachées les unes des autres et isolées à l'extrémité
d'un pédoncule individuel sans bractéoles la plupart du temps. Chez le L. parvi-
folia elles sont plus condensées, les fleurs de deuxième ordre, au moins celles de
la base, portant à l'aisselle d'une des bractéoles développées en dessous du
calice de la fleur une fleur sessile de troisième ordre dont les bractéoles se con-
fondent avec le calice.
FLEUR. — La fleur est peut-être l'organe dont les dispositions générales peu-
vent laisser confondre le plus facilement les deux espèces si on ne s'applique
pas à constater les différences pourtant appréciables, qui, jointes à celles que
nous venons de citer dans les autres parties de la plante, permettent de ne faire
aucune confusion.
Dans les deux espèces, les lobes du calice sont plus ou moins velus à l'exté-
rieur, très fortement imbriqués, obtus au sommet; le tube de la corolle renflé
au-dessus de son milieu, pubescent extérieurement, a un orifice très étroit; les
lobes, linéaires obtus, sont un peu plus longs que lui; les étamines,à filets courts,
glabres, à anthères aiguës au sommet, sont sensiblement semblables; les ovaires,
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 4/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64321748/f4.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64321748/f4.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64321748/f4.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64321748
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64321748
Facebook
Twitter