NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 95
caaa, probablement par erreur, le vrai caoutchoutier au Lagos étant le F. elastiea, les rensei-
grmements suivants : -
i901.-""--"" 8 pieds 10 inches de haut.
1902 17 10 -
1.903. 23 - 4 -
Les pieds ont été mis en terre en 1899, ils ont fleuri en 1902 et fructifié en 1903. L'au-
teur ne parle pas du rendement, mais cite par contre ceux du Manihot Glaziovii, unevariété du
Kollar; ceux-ci, plantés de boutures au début de 1900, atteignaient :
:1901. 22 pieds 6 pouces de haut
1902. 1 23 - 5 —
1903;.;. 28 — 0 —
En 1902, saignée pour la première fois, cette plante a donné 1,11/16 ozs, en 1903, février 1,12/16 ozs
et en mars 1903 : 0,12/16 ozs de caoutchouc sec. Un caoutchouc préparé de cette espèce et prove-
nant des Nilgiris a donné la composition suivante à l'analyse :
SIROP CAOUTCHOUC PRÉPARÉ
Eau. 4,92 3,64
Caoutchouc pur. 81,67 90,09
Résine. 2,86 4,09
, Csndres. .,. 4,55 2,18
100,00 100,00
— M. H. N. Ridley a observé, à Singapour, des dégâts très considérables occasionnés au Castil-
leu par un insecte appartenant au groupe des Longicornes, l'Epepocotes loscus, très répandu
dans l'Archipel oriental. -
Les sommets des tiges se dessèchent rapidement. On pourra trouver la description de
l'insecte dans « Agricultural Bulletin of the Straits and Federated Malay States, 1903, p. 322 »j
cet insecte attaque sûrement d'autres arbres que le Castilloa, mais jusqu'à ce jour M. Ridley n'a
pu déterminer encore les plantes qu'il attaque généralement. Un arbre qui avait été attaqué par ce
parasite dangereux a été sauvé en introduisant un fil de fer dans les canaux creusés par l'insecte et
em y faisant pénétrer un peu de liquide désinfectant Jeye's.
—Des expériences ont porté à Madagascar sur l'extraction du caoutchouc par la méthode Arnaud
et Godefroy-Lebeuf qui est appliquée à Brazzaville et dans l'État du Congo; les résultats ont été
très brillants, semble-t-il, les caoutchoucs obtenus bien que plus fortement colorés que ceux obtenus
par la saignée sont de qualité tout aussi belle. La culture des lianes en vue de ce mode d'extraction
paraît devoir donner de bons résultats. D'après les prévisions de M. l'inspecteur Thiry, les plan-
tations effectuées sous bois seraient susceptibles de donner après dix ans un revenu variant de 25 à
35 du capital engagé. Il faudrait faire des plantations de 400 hectares (40 hectares par an et pen-
dant dix ans) ; les frais, y compris les intérêts, seraient de 285.000 francs, remboursés intégralement à
la quinzième année. C'est certes de ce côté que devront se porter les efforts des coloniaux, il paraît
très- certain que la culture des plantes indigènes donnera toujours plus dans un pays que celle de
plantes étrangères introduites. On trouvera sur ce sujet des renseignements complémentaires dans
la « Feuille des renseignements économiques; Tamatave et côte Est, octobre 1903 ».
— Il n'est pas possible d'examiner en détail les données publiées par M. J. Walter Leather sur
la constitution chimique des graines comestibles et des plantes fourragères, dans « The Agricultural
Ledger, n° 7, i903, mais il est utile de signaler cette publication à nos lecteurs qui pourront y
recourir directement.
— M. G. P. FOADER a publié dans le volume V, n° 4 du « Journal of the Khedivial Agricultural
Society and the School of Agriculture of Egypt », un rapport sur le cotonnier à propos d'un
voyage aux États-Unis et compare ce qu'il a vu en Amérique avec ce qu'il a observé en Égypte.
Le Sc. tatand est sans contredit la plus fine qualité de coton croissant dans le monde; cette
variété ne peut être cultivée avec succès dans l'intérieur des terres, elle se développe surtout bien
sur les lies sablonneuses et sur les côtes de la Caroline du Sud, de la Géorgie et de la Floride. La
plante produit relativement peu, mais la qualité compense la quantité, cette dernière a été obtenue
par une sélection soignée et par une culture rationnelle. Le Sea-Island et le coton d'Egypte four-
nissent la majorité du coton longue-soie du monde. Cette fibre atteint 36 à 64 centimètres de
long, de couleur crème, plus pâle que celle de l'Egypte; elle est très fine, longue et soyeuse et.peut
être employée pour tous usages, même pour la fabrication de dentelles et pour celle des toiles à
voiles.
— Le Congo français a exporté en 1902 pour moins de caoutchouc qu'en i901 et relativement
pour beaucoup moins qu'en 1900, bien que la quantité exportée ait été plus considérable. Des autres
caaa, probablement par erreur, le vrai caoutchoutier au Lagos étant le F. elastiea, les rensei-
grmements suivants : -
i901.-""--"" 8 pieds 10 inches de haut.
1902 17 10 -
1.903. 23 - 4 -
Les pieds ont été mis en terre en 1899, ils ont fleuri en 1902 et fructifié en 1903. L'au-
teur ne parle pas du rendement, mais cite par contre ceux du Manihot Glaziovii, unevariété du
Kollar; ceux-ci, plantés de boutures au début de 1900, atteignaient :
:1901. 22 pieds 6 pouces de haut
1902. 1 23 - 5 —
1903;.;. 28 — 0 —
En 1902, saignée pour la première fois, cette plante a donné 1,11/16 ozs, en 1903, février 1,12/16 ozs
et en mars 1903 : 0,12/16 ozs de caoutchouc sec. Un caoutchouc préparé de cette espèce et prove-
nant des Nilgiris a donné la composition suivante à l'analyse :
SIROP CAOUTCHOUC PRÉPARÉ
Eau. 4,92 3,64
Caoutchouc pur. 81,67 90,09
Résine. 2,86 4,09
, Csndres. .,. 4,55 2,18
100,00 100,00
— M. H. N. Ridley a observé, à Singapour, des dégâts très considérables occasionnés au Castil-
leu par un insecte appartenant au groupe des Longicornes, l'Epepocotes loscus, très répandu
dans l'Archipel oriental. -
Les sommets des tiges se dessèchent rapidement. On pourra trouver la description de
l'insecte dans « Agricultural Bulletin of the Straits and Federated Malay States, 1903, p. 322 »j
cet insecte attaque sûrement d'autres arbres que le Castilloa, mais jusqu'à ce jour M. Ridley n'a
pu déterminer encore les plantes qu'il attaque généralement. Un arbre qui avait été attaqué par ce
parasite dangereux a été sauvé en introduisant un fil de fer dans les canaux creusés par l'insecte et
em y faisant pénétrer un peu de liquide désinfectant Jeye's.
—Des expériences ont porté à Madagascar sur l'extraction du caoutchouc par la méthode Arnaud
et Godefroy-Lebeuf qui est appliquée à Brazzaville et dans l'État du Congo; les résultats ont été
très brillants, semble-t-il, les caoutchoucs obtenus bien que plus fortement colorés que ceux obtenus
par la saignée sont de qualité tout aussi belle. La culture des lianes en vue de ce mode d'extraction
paraît devoir donner de bons résultats. D'après les prévisions de M. l'inspecteur Thiry, les plan-
tations effectuées sous bois seraient susceptibles de donner après dix ans un revenu variant de 25 à
35 du capital engagé. Il faudrait faire des plantations de 400 hectares (40 hectares par an et pen-
dant dix ans) ; les frais, y compris les intérêts, seraient de 285.000 francs, remboursés intégralement à
la quinzième année. C'est certes de ce côté que devront se porter les efforts des coloniaux, il paraît
très- certain que la culture des plantes indigènes donnera toujours plus dans un pays que celle de
plantes étrangères introduites. On trouvera sur ce sujet des renseignements complémentaires dans
la « Feuille des renseignements économiques; Tamatave et côte Est, octobre 1903 ».
— Il n'est pas possible d'examiner en détail les données publiées par M. J. Walter Leather sur
la constitution chimique des graines comestibles et des plantes fourragères, dans « The Agricultural
Ledger, n° 7, i903, mais il est utile de signaler cette publication à nos lecteurs qui pourront y
recourir directement.
— M. G. P. FOADER a publié dans le volume V, n° 4 du « Journal of the Khedivial Agricultural
Society and the School of Agriculture of Egypt », un rapport sur le cotonnier à propos d'un
voyage aux États-Unis et compare ce qu'il a vu en Amérique avec ce qu'il a observé en Égypte.
Le Sc. tatand est sans contredit la plus fine qualité de coton croissant dans le monde; cette
variété ne peut être cultivée avec succès dans l'intérieur des terres, elle se développe surtout bien
sur les lies sablonneuses et sur les côtes de la Caroline du Sud, de la Géorgie et de la Floride. La
plante produit relativement peu, mais la qualité compense la quantité, cette dernière a été obtenue
par une sélection soignée et par une culture rationnelle. Le Sea-Island et le coton d'Egypte four-
nissent la majorité du coton longue-soie du monde. Cette fibre atteint 36 à 64 centimètres de
long, de couleur crème, plus pâle que celle de l'Egypte; elle est très fine, longue et soyeuse et.peut
être employée pour tous usages, même pour la fabrication de dentelles et pour celle des toiles à
voiles.
— Le Congo français a exporté en 1902 pour moins de caoutchouc qu'en i901 et relativement
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