Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904
Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 63
priétés désinfectantes, l'emploi de la formaline parait être appelé à un certain succès dans la prépa-
ration du caoutchouc.
— D'après M. J. HOLT, de Liverpool, il existerait dans la Nigérie une liane atteignant 2m50 environ
de haut, ne produisant pas de caoutchouc dans ses tiges, mais en produisant en notable quantité
dans -ses rhizomes; l'écorce de cette partie contient des filaments très nets. La plante n'a pas encore
pu être déterminée. Il ne parait pas prouvé que cette essence soit exploitée et qu'elle fournisse un
des types de caoutchouc exporté à la Nigérie. Comme dans la plupart des autres États de l'Afrique
occidentale, le gouvernement de la Nigérie australe a prohibé l'extraction du caoutchouc des racines,
c'est là naturellement une réglementation qui devra tomber ; elle a été promulguée alors que l'on ne
connaissait pas encore les plantes produisant uniquement du caoutchouc dans leurs parties souter-
raines. Ces plantes sont, penlons-nous, malgré des assertions qui nous sont venues récemment
d'Afrique, plus nombreuses qu'on ne le croit généralement ; mais ici comme pour les parties aériennes
il faut que les rhizomes aient un certain âge. D'après le dernier rapport publié sur la Nigérie (celui
de 1901), on a créé dans la région de très vastes pépinières et ordonné la réunion de 3.000.000 de
graines destinées à remplacer les plantules de la pépinière dès leur transport en place.
— Des expériences ont été faites au Jardin botanique des Nilgiries sur le produit du Ceara;
deux échantillons de caoutchouc obtenus de cette dernière plante ont donné :
- - BUBBER SCRAP
Eau. 4.92 2.64
Caoutchouc pur. 87.61 90.09
Résin es. , , , , , 2.86 4.06
Cendres, , , , 4.55 2.18
100. UU lui). 000
Ce caoutchouc était de belle qualité quant à sa couleur et à sa texture; le pourcentage en caout-
chouc pur est considérable, comme le font voir les analyses ci-dessus.
— Nous trouvons, dans « Indian Gardening and planting, octobre 1903 », les données suivantes
relatives à la fibre de plantain: L'extraction de cette fibre parait devoir devenir une industrie très
profitable dans les Indes méridionales, car elle peut être employée pour la fabrication de cordes et
même d'objets tissés. Chaque tige de plantain peut produire en moyenne 4 ozs de fibre, 600 pieds
peuvent être plantés par acre, et chaque acre produit dès lors 150 libres ou 48 viss de fibres; ces der-
nières vendues à 1 r. par viss donnent une valeur à la production de 48 rs. par acre. Un boy payé
2 annas peut extraire en un jour les fibres de 5 tiges ; 1 acre pourra être exploité en 120 jours pour
le prix de 15 rs., la transformation en corde vaut environ 6 annas par viss, il faudrait environ
120 journées pour travailler la production d'un acre ; des machines feraieut naturellement le travail
beaucoup plus vite. Dans la culture de cette plante rien n'est perdu, ce qui ne peut être employé
par l'homme, soit comme aliment, soit comme fibre, retourne au sol comme engrais.
— MM. KOBUS et Th. MAN ont publié une série de résultats de recherches qu'ils ont entreprises
-sur la constitution de l'air contenu dans le sol au voisinage des racines de canne à sucre, elles ont
démontré entre autres que la composition de cet air était sensiblement la même dans le voisinage
des racines de plantes saines et de plantes mortes. (Mededeelingen van het Proefstation Oost-Java,
1913, n. 19.)
— La « Feuille de renseignements économiques de Madagascar -et dépendances » donne quelques
indications suKune manufacture de tabac installée à Tamatave. M. Petitjean, s'étant aperçu que la
■culture du tabac donnait dans les environs de Tamatave un produit pauvre en nicotine et que, dans
tes environs de Farafangana, le tabac était, par contre, trop riche en nicotine, a essayé de donner de la
valeur au premier en le faisant infuser dans le liquide obtenu avec le second. Voici comment M. Petit-
jean conseille d'opérer : Une fois les feuilles du tabac piquetées jaune, on coupe le pied en sifflet à la
base et on les suspend à l'ombre jusqu'à ce que les feuilles mûrissent sans devenir friables. On retire
ensuite la côte du milieu et on la plonge pendant plusieurs jours dans l'eau. On installe en même
temps les feuilles sur des tables et on les asperge journellement avec l'eau du baquet, et cela pen-
dant quatre ou cinq jours. On arrose les mêmes feuilles avec du miel ou une solution de sucre pour
augmenter la proportion des corps gras. Les feuilles seront ensuite mises en carottes de 8 à 10 kilo-
grammes, très serrées par des cordes en raphia.
priétés désinfectantes, l'emploi de la formaline parait être appelé à un certain succès dans la prépa-
ration du caoutchouc.
— D'après M. J. HOLT, de Liverpool, il existerait dans la Nigérie une liane atteignant 2m50 environ
de haut, ne produisant pas de caoutchouc dans ses tiges, mais en produisant en notable quantité
dans -ses rhizomes; l'écorce de cette partie contient des filaments très nets. La plante n'a pas encore
pu être déterminée. Il ne parait pas prouvé que cette essence soit exploitée et qu'elle fournisse un
des types de caoutchouc exporté à la Nigérie. Comme dans la plupart des autres États de l'Afrique
occidentale, le gouvernement de la Nigérie australe a prohibé l'extraction du caoutchouc des racines,
c'est là naturellement une réglementation qui devra tomber ; elle a été promulguée alors que l'on ne
connaissait pas encore les plantes produisant uniquement du caoutchouc dans leurs parties souter-
raines. Ces plantes sont, penlons-nous, malgré des assertions qui nous sont venues récemment
d'Afrique, plus nombreuses qu'on ne le croit généralement ; mais ici comme pour les parties aériennes
il faut que les rhizomes aient un certain âge. D'après le dernier rapport publié sur la Nigérie (celui
de 1901), on a créé dans la région de très vastes pépinières et ordonné la réunion de 3.000.000 de
graines destinées à remplacer les plantules de la pépinière dès leur transport en place.
— Des expériences ont été faites au Jardin botanique des Nilgiries sur le produit du Ceara;
deux échantillons de caoutchouc obtenus de cette dernière plante ont donné :
- - BUBBER SCRAP
Eau. 4.92 2.64
Caoutchouc pur. 87.61 90.09
Résin es. , , , , , 2.86 4.06
Cendres, , , , 4.55 2.18
100. UU lui). 000
Ce caoutchouc était de belle qualité quant à sa couleur et à sa texture; le pourcentage en caout-
chouc pur est considérable, comme le font voir les analyses ci-dessus.
— Nous trouvons, dans « Indian Gardening and planting, octobre 1903 », les données suivantes
relatives à la fibre de plantain: L'extraction de cette fibre parait devoir devenir une industrie très
profitable dans les Indes méridionales, car elle peut être employée pour la fabrication de cordes et
même d'objets tissés. Chaque tige de plantain peut produire en moyenne 4 ozs de fibre, 600 pieds
peuvent être plantés par acre, et chaque acre produit dès lors 150 libres ou 48 viss de fibres; ces der-
nières vendues à 1 r. par viss donnent une valeur à la production de 48 rs. par acre. Un boy payé
2 annas peut extraire en un jour les fibres de 5 tiges ; 1 acre pourra être exploité en 120 jours pour
le prix de 15 rs., la transformation en corde vaut environ 6 annas par viss, il faudrait environ
120 journées pour travailler la production d'un acre ; des machines feraieut naturellement le travail
beaucoup plus vite. Dans la culture de cette plante rien n'est perdu, ce qui ne peut être employé
par l'homme, soit comme aliment, soit comme fibre, retourne au sol comme engrais.
— MM. KOBUS et Th. MAN ont publié une série de résultats de recherches qu'ils ont entreprises
-sur la constitution de l'air contenu dans le sol au voisinage des racines de canne à sucre, elles ont
démontré entre autres que la composition de cet air était sensiblement la même dans le voisinage
des racines de plantes saines et de plantes mortes. (Mededeelingen van het Proefstation Oost-Java,
1913, n. 19.)
— La « Feuille de renseignements économiques de Madagascar -et dépendances » donne quelques
indications suKune manufacture de tabac installée à Tamatave. M. Petitjean, s'étant aperçu que la
■culture du tabac donnait dans les environs de Tamatave un produit pauvre en nicotine et que, dans
tes environs de Farafangana, le tabac était, par contre, trop riche en nicotine, a essayé de donner de la
valeur au premier en le faisant infuser dans le liquide obtenu avec le second. Voici comment M. Petit-
jean conseille d'opérer : Une fois les feuilles du tabac piquetées jaune, on coupe le pied en sifflet à la
base et on les suspend à l'ombre jusqu'à ce que les feuilles mûrissent sans devenir friables. On retire
ensuite la côte du milieu et on la plonge pendant plusieurs jours dans l'eau. On installe en même
temps les feuilles sur des tables et on les asperge journellement avec l'eau du baquet, et cela pen-
dant quatre ou cinq jours. On arrose les mêmes feuilles avec du miel ou une solution de sucre pour
augmenter la proportion des corps gras. Les feuilles seront ensuite mises en carottes de 8 à 10 kilo-
grammes, très serrées par des cordes en raphia.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 31/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6432173v/f31.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6432173v/f31.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6432173v/f31.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6432173v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6432173v
Facebook
Twitter