Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
90 REVUE DES CULTURES COLONIALES
3° En général, un sol pauvre en ces trois derniers éléments produit des feuilles
de thé contenant une moyenne plus faible en ces trois corps simples, sans cepen-
dant dépasser un certain maximum.
4° L'analyse chimique du sol, telle qu'elle est faite par décoction dans une
solution faible à 5 d'acide chlorhydrique, n'est pas à même de nous donner
une idée juste de la quantité de matériaux nutritifs disponibles dans le sol et
pouvant être assimilés par la plante. Cela est plus vrai pour les sols riches en
humus et sablonneux très perméables, que pour les sols argileux peu perméables.
5° La méthode de Kjeldahl pour la détermination des matières azotées du sol
ne peut également donner des idées exactes sur la quantité de ces matières assi-
milables par la plante. Car des sols renfermant relativement peu de matières
azotées produisent parfois un thé très riche en azote, tandis qu'un sol riche en
azote donne parfois des feuilles moins riches, ce qui dépend de ce fait que ces
matières azotées se trouvent engagées dans des combinaisons humiques non assi-
milables par la plante.
6° Pour autant qu'on puisse le déduire des expériences faites jusqu'à ce jour,
la potasse contenue dans le sol suffit toujours, et il semblerait que l'engrais
potassique ne sera employé avec succès dans aucune culture de thé.
Nous tiendrons le lecteur au courant des conclusions que M. Naninga tirera
des expériences actuellement encore en cours.
É. D. W.
ESSENCES DE GÉRANIUM ET DE LINALOÉ (1)
Géranium. — En Algérie, la distillation s'est passée normalement. Les prix
ont un peu baissé, mais ils paraissent vouloir se maintenir au taux actuel.
La production de l'Algérie est évaluée cette année à environ 15.000 kilo-
grammes. D'après des renseignements officiels, l'exportation en 1900 se chiffrait :
Vers la France, par. 8.300 kilogrammes
— l'Allemagne. 1.140 —
— l'Italie. 105 -
Celle pour les autres pays ne peut être constatée, car les chiffres y sont confon-
dus avec ceux des autres essences algériennes.
Les centres de la culture du géranium sont encore toujours Staouëli, et la
plaine de Mitidja et de Boufarik. Celle-ci doit s'étendre sur environ 500 hectares.
La culture à la Réunion s'est élevée à une importance au moins égale.
L'exportation de l'essence de géranium a été par exemple :
En 1898 de 16.337 kilogrammes pour une valeur de 615.444 fr.
1899 12.936 — — 613.390 »
1900 7.137 — — 302.570 »
1901 19.441 — — 902.460 »
Cette année, elle pourrait bien atteindre 20.000 kilogrammes au moins, car la
récolte a été extrêmement abondante. Nos achats seuls se chiffrent par près de
5.000 kilogrammes. Le prix extraordinairement bas a donné lieu à de nom-
breuses spéculations.
Le géranium est cultivé à la Réunion sur des hauteurs où ne poussent ni la
(1) Bull. semest. de Schimmel et Cu (oct.-nov. 1903).
3° En général, un sol pauvre en ces trois derniers éléments produit des feuilles
de thé contenant une moyenne plus faible en ces trois corps simples, sans cepen-
dant dépasser un certain maximum.
4° L'analyse chimique du sol, telle qu'elle est faite par décoction dans une
solution faible à 5 d'acide chlorhydrique, n'est pas à même de nous donner
une idée juste de la quantité de matériaux nutritifs disponibles dans le sol et
pouvant être assimilés par la plante. Cela est plus vrai pour les sols riches en
humus et sablonneux très perméables, que pour les sols argileux peu perméables.
5° La méthode de Kjeldahl pour la détermination des matières azotées du sol
ne peut également donner des idées exactes sur la quantité de ces matières assi-
milables par la plante. Car des sols renfermant relativement peu de matières
azotées produisent parfois un thé très riche en azote, tandis qu'un sol riche en
azote donne parfois des feuilles moins riches, ce qui dépend de ce fait que ces
matières azotées se trouvent engagées dans des combinaisons humiques non assi-
milables par la plante.
6° Pour autant qu'on puisse le déduire des expériences faites jusqu'à ce jour,
la potasse contenue dans le sol suffit toujours, et il semblerait que l'engrais
potassique ne sera employé avec succès dans aucune culture de thé.
Nous tiendrons le lecteur au courant des conclusions que M. Naninga tirera
des expériences actuellement encore en cours.
É. D. W.
ESSENCES DE GÉRANIUM ET DE LINALOÉ (1)
Géranium. — En Algérie, la distillation s'est passée normalement. Les prix
ont un peu baissé, mais ils paraissent vouloir se maintenir au taux actuel.
La production de l'Algérie est évaluée cette année à environ 15.000 kilo-
grammes. D'après des renseignements officiels, l'exportation en 1900 se chiffrait :
Vers la France, par. 8.300 kilogrammes
— l'Allemagne. 1.140 —
— l'Italie. 105 -
Celle pour les autres pays ne peut être constatée, car les chiffres y sont confon-
dus avec ceux des autres essences algériennes.
Les centres de la culture du géranium sont encore toujours Staouëli, et la
plaine de Mitidja et de Boufarik. Celle-ci doit s'étendre sur environ 500 hectares.
La culture à la Réunion s'est élevée à une importance au moins égale.
L'exportation de l'essence de géranium a été par exemple :
En 1898 de 16.337 kilogrammes pour une valeur de 615.444 fr.
1899 12.936 — — 613.390 »
1900 7.137 — — 302.570 »
1901 19.441 — — 902.460 »
Cette année, elle pourrait bien atteindre 20.000 kilogrammes au moins, car la
récolte a été extrêmement abondante. Nos achats seuls se chiffrent par près de
5.000 kilogrammes. Le prix extraordinairement bas a donné lieu à de nom-
breuses spéculations.
Le géranium est cultivé à la Réunion sur des hauteurs où ne poussent ni la
(1) Bull. semest. de Schimmel et Cu (oct.-nov. 1903).
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 26/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64321748/f26.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64321748/f26.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64321748/f26.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64321748
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64321748
Facebook
Twitter