Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-02-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 février 1904 05 février 1904

Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 89

La description a été faite d'après des échantillons des montagnes Bismarck.

Cette plante est très répandue dans la forêt, j'en ai observé des exemplaire
depuis 100 à 800 mètres au-dessus du niveau de la mer.

Les entreprises fondées par le Comité colonial allemand auront à rechercher
la valeur commerciale des deux espèces que je n'ai pu étudier en détail.

R. SCHLECHTER.

INFLUENCE DU SOL SUR LA CONSTITUTION DE LA FEUILLE
DU THÉIER ET SUR LA QUALITÉ DU THÉ
M. le Dr A. W. Naninga vient de publier dans les Mededeelingm uit sLands Plan-
tmtllin de Buitenzorg la première partie d'une intéressante étude sur ce sujet,
dont nous résumons ici les conclusions générales.

Lorsque l'on étudie les différentes méthodes de préparation du thé employées
à Java, et que l'on compare entre eux les résultats obtenus dans un certain nombre
de plantations situées environ à la même altitude, dans les mêmes conditions
de climat et exploitées de la même manière, on est frappé des grandes diffé-
rences qui existent dans la valeur marchande du produit. M. Naninga s'est
demandé si ces différences n'étaient pas dues à une constitution spéciale du sol.

Deux thés de goût différent doivent naturellement posséder une constitution
chimique différente. Cette différence peut être très minime et ne pourra peut-être
pas se constater par les moyens chimiques; il se pourrait qu'elle réside dans les
constituants organiques, mais si l'on prend deux thés à goût différent, récoltés et
fabriqués de la même manière, mais cultivés sous des conditions différentes, la
différence de goût ne pourra être attribuée qu'aux éléments puisés dans le sol
par la plante. L'auteur a donc fait récolter un certain nombre d'échantillons de
feuilles de thé de régions choisies spécialement, en même temps que des échan-
tillons de sols provenant de ces mêmes régions. Les analyses de ces-échantillons
ont été faites comparativement pour les différents principes minéraux que l'on
rencontre dans la feuille du théier et dans le sol et qui sont : potasse, chaux,
magnésie, manganèse, acide phosphorique, azote, acide silicique, fer.

La quantité de cendres contenue dans les feuilles ne varie guère; on a cepen-
dant pu, des recherches préliminaires, conclure qu'elle augmente dans les
feuilles plus âgées.

De la longue série d'analyses publiées par l'auteur, et de la discussion à
laquelle ces chiffres ont été soumis, on peut tirer les conclusions générales sui-
vantes, peut-être provisoires, mais qui cependant sont dignes de fixer l'attention
du planteur :
1° La constitution chimique du sol, spécialement dans ses rapports avec la
quantité de substances assimilables par le théier, a une action très nette sur la
constitution chimique de la feuille de thé.

2° Cette influence se marque surtout pour le manganèse (et pour les autres
constituants de la feuille qui ne peuvent être considérés comme éléments
nutritifs) dont le pourcentage dans la feuille est plus considérable lorsque le sol
renferme une plus forte proportion de ce métal. On peut également observer le
même fait dans la teneur des feuilles en acide phosphorique, en chaux, en
magnésie

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