Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 87
nésie. Les F. nesophila et Cunninghami qui se rencontrent au Queensland, le
F.profàca aux îles de la Société appartiennent à ce groupe ainsi que les F. ava
et earolmensis des îles Samoa et des Carolines. La seconde espèce, rapportée de
la Nouvelle-Calédonie par M. R. Schlechter, se fait surtout remarquer par ses
bractées particulièrement développées et inégales, c'est pour cette raison qu'elle
a été dénommée Ficus inaequibracteata; chez ce dernier, les réceptacles naissent
sur les rameaux qui ont perdu leurs feuilles.
■ Jusqu'à ce jour on avait admis que le Ficus prviixa était l'unique espèce caout-
choutifère de Nouvelle-Calédonie. Ce type ne se rencontrerait pas, du moins à
notre connaissance, dans cette île, et le F. inaequibracteata, qui lui est voisin, ne
- fournit, d'après M. Schlechter, pas de caoutchouc.
Prof. 0. WARBURG.
A PROPOS D'UN NOUVEL ARBRE A GUTTA-PERCHA
DE LA NOUVELLE-GUINÉE (1)
Il était admis généralement que la limite orientale de la zone où ce produit
peut être rencontré était une ligne hypothétique que l'on tracerait du côté est de
Bornéo vers la pointe est de Java. Je fus donc d'autant plus heureux lorsque je
découvris dans la Nouvelle-Guinée un arbre capable de donner un produit gut-
toïde qui, après plusieurs essais, a été démontré être une gutta très utilisable.
Bien que cette gutta soit moins bonne que celle du typique Palaquium Gutta, on
la considère comme une sorte de valeur moyenne et, d'après les rapports de
fabriques allemande de câbles, elle peut être employée en mélange et, probable-
ment, elle. pourrait, si elle était préparée avec soin, être employée pure pour cet
usage. J'ai eu l'occasion de visiter quelques-uns des principaux districts à gutta
et j'ai pu me convaincre que la plupart sont épuisés, en particulier à Kutei, un des
pays les plus riches en gutta. Cette diminution est si grande que dans les pays les
arbres à gutta isolés sont bien connus et qu'ils sont vendus par leurs proprié-
taires aux collecteurs de gutta, quand une proposition suffisamment acceptable
leur est faite. On opère ainsi même avec des arbres qui n'ont pas un pied de
diamètre. Là où la civilisation a pénétré, on ne trouve plus d'arbres à gutta. Le
seul moyen de sauver l'industrie de la gutta est d'entrer résolument dans la voie
ouverte aux colonies néerlandaises et d'établir de grandes plantations comme
celles de Tjipetir à Java.
A la tête de la liste des producteurs de gutta se trouve le Palaquium Gutta, dont
le produit est le meilleur. J'ai eu l'occasion d'étudier à Bornéo les Palaquium
borneeme et oblongifolium, dont le produit est considéré comme équivalent à celui
du P. Gutta, et j'ai pu me convaincre que, botaniquement, ces deux espèces ne
peuvent être différenciées du P. Gutta. On trouve dans les formes typiques des
variations morphologiques des feuilles qui empêchent de se baser sur ces carac-
tères. Le produit de ces trois espèces, que je réunis sous le vocable Palaquium
fJutta, est la gutta rouge ou « getah merah D des Malais. La coloration rouge de
ce produit est due à la matière colorante localisée dans l'écorce; elle est rendue
plus énergique encore par l'indigène qui mélange souvent au latex guttoïde de
la poudre d'écorce.
(1) Résumé d'une notice publiée par M. R. SCULECHTER dans le Tropenpflanzer, octobre 1903,
ne 10.
nésie. Les F. nesophila et Cunninghami qui se rencontrent au Queensland, le
F.profàca aux îles de la Société appartiennent à ce groupe ainsi que les F. ava
et earolmensis des îles Samoa et des Carolines. La seconde espèce, rapportée de
la Nouvelle-Calédonie par M. R. Schlechter, se fait surtout remarquer par ses
bractées particulièrement développées et inégales, c'est pour cette raison qu'elle
a été dénommée Ficus inaequibracteata; chez ce dernier, les réceptacles naissent
sur les rameaux qui ont perdu leurs feuilles.
■ Jusqu'à ce jour on avait admis que le Ficus prviixa était l'unique espèce caout-
choutifère de Nouvelle-Calédonie. Ce type ne se rencontrerait pas, du moins à
notre connaissance, dans cette île, et le F. inaequibracteata, qui lui est voisin, ne
- fournit, d'après M. Schlechter, pas de caoutchouc.
Prof. 0. WARBURG.
A PROPOS D'UN NOUVEL ARBRE A GUTTA-PERCHA
DE LA NOUVELLE-GUINÉE (1)
Il était admis généralement que la limite orientale de la zone où ce produit
peut être rencontré était une ligne hypothétique que l'on tracerait du côté est de
Bornéo vers la pointe est de Java. Je fus donc d'autant plus heureux lorsque je
découvris dans la Nouvelle-Guinée un arbre capable de donner un produit gut-
toïde qui, après plusieurs essais, a été démontré être une gutta très utilisable.
Bien que cette gutta soit moins bonne que celle du typique Palaquium Gutta, on
la considère comme une sorte de valeur moyenne et, d'après les rapports de
fabriques allemande de câbles, elle peut être employée en mélange et, probable-
ment, elle. pourrait, si elle était préparée avec soin, être employée pure pour cet
usage. J'ai eu l'occasion de visiter quelques-uns des principaux districts à gutta
et j'ai pu me convaincre que la plupart sont épuisés, en particulier à Kutei, un des
pays les plus riches en gutta. Cette diminution est si grande que dans les pays les
arbres à gutta isolés sont bien connus et qu'ils sont vendus par leurs proprié-
taires aux collecteurs de gutta, quand une proposition suffisamment acceptable
leur est faite. On opère ainsi même avec des arbres qui n'ont pas un pied de
diamètre. Là où la civilisation a pénétré, on ne trouve plus d'arbres à gutta. Le
seul moyen de sauver l'industrie de la gutta est d'entrer résolument dans la voie
ouverte aux colonies néerlandaises et d'établir de grandes plantations comme
celles de Tjipetir à Java.
A la tête de la liste des producteurs de gutta se trouve le Palaquium Gutta, dont
le produit est le meilleur. J'ai eu l'occasion d'étudier à Bornéo les Palaquium
borneeme et oblongifolium, dont le produit est considéré comme équivalent à celui
du P. Gutta, et j'ai pu me convaincre que, botaniquement, ces deux espèces ne
peuvent être différenciées du P. Gutta. On trouve dans les formes typiques des
variations morphologiques des feuilles qui empêchent de se baser sur ces carac-
tères. Le produit de ces trois espèces, que je réunis sous le vocable Palaquium
fJutta, est la gutta rouge ou « getah merah D des Malais. La coloration rouge de
ce produit est due à la matière colorante localisée dans l'écorce; elle est rendue
plus énergique encore par l'indigène qui mélange souvent au latex guttoïde de
la poudre d'écorce.
(1) Résumé d'une notice publiée par M. R. SCULECHTER dans le Tropenpflanzer, octobre 1903,
ne 10.
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