Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-02-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 février 1904 05 février 1904
Description : 1904/02/05 (A8,N142,T14). 1904/02/05 (A8,N142,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321748
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
82 REVUE DES CULTURES COLONIALES
au grand vent doivent posséder un plus fort soutien que ceux qui sont protégés
naturellement ou artificiellement. Si les plantes ne peuvent, par suite de condi-
tions quelconques, posséder des racines satisfaisant à ces deux conditions, elles
doivent péricliter. Si les racines deviennent trop peu nombreuses par suite
d'une taille trop forte, elles ne pourront plus servir à fixer la plante ou il s'écou.
lera un certain temps avant qu'elles aient atteint une dimension suffisante pour
donner à l'arbre un certain soutien.
Le but de la taille des racines est, en Europe et ailleurs, de faire développer
plus rapidement les arbres fruitiers, de hâter et d'améliorer leur fructification ;
dans la culture des arbres d'ornement elle a pour but de permettre une trans-
plantation facile.
Cette opération consiste dans l'enlèvement partiel ou total de la racine pivo-
tante et dans la diminution en longueur des racines latérales de la plante jeune
et dans le renouvellement de cette opération sur les plantes plus âgées, cela de
pair avec une série de transplantations.
La raison de l'amélioration de la fructification réside, sans aucun doute, dans
une meilleure alimentation de la plante ; il y a en effet un grand nombre de places
d'assimilation qui naissent, ce qui permet l'apport d'une plus grande quantité de
matériaux nutritifs aux bourgeons foliaires et floraux. La transplantation a pour
effet, à ce moment, de placer autour des jeunes racines en formation de la terre
non épuisée.
Dans les Indes, lorsqu'on plante du café, on enlève fréquemment partiellement
le pivot. Cette opération se fait afin d'éviter que la racine principale ne soit plantée
obliquement ou pliée, ce qui amènerait indiscutablement la perte de la plante.
De même, si les racines latérales sont très développées, on les taille également,
mais cette taille a uniquement pour but de faciliter la transplantation et non pas
d'améliorer la fructification. Mais pour le café qui est transplanté au moins deux
fois avant d'être mis en place définitive, la taille telle qu'elle est considérée pour
les arbres, en Europe, me paraît, dans la plupart des cas, non seulement inutile,
mais fortement à déconseiller.
Les caféiers ont une racine pivotante très développée; près du collet naissent
de nombreuses racines latérales sur lesquelles se forment beaucoup de racines à
poils assimilateurs; plus bas, on observe moins de racines latérales importantes.
Si l'on enlève le pivot, le caféier ne se trouve plus aussi bien fixé, comme cela
arrive aux marcottes qui ont été essayées dans les « Padangsche bovenlanden »
sans grands résultats, et les arbres sont facilement déracinés par le vent et la
pluie.
Si l'on se fait une juste idée du poids d'un caféier, particulièrement quand il
est en fruits, on se rendra compte qu'il lui faut un fort système radiculaire pour
ne pas être arraché au premier coup de vent. Si le pivot est complètement enlevé
et si on laisse uniquement les racines latérales supérieures, la plante ne peut
rester debout sans précautions particulières. On peut bien, il est vrai, par un tra-
vail profond du sol et par un amendement approprié, amener ces racines super-
ficielles à pénétrer plus profondément dans le sol, mais jamais cependant elles
ne perdront leur habitus spécial. Comme, dans les Indes, le travail profond du
sol ne se fait que très rarement dans les caféeries, il est absolument nécessaire
de tenir compte des conditions normales. Tout ce que l'on fait aux Indes est de
préparer des trous cubiques de 1 pied et demi de côté.
Le travail superficiel qui se fait plus tard remue à peine quelques centimètres
au grand vent doivent posséder un plus fort soutien que ceux qui sont protégés
naturellement ou artificiellement. Si les plantes ne peuvent, par suite de condi-
tions quelconques, posséder des racines satisfaisant à ces deux conditions, elles
doivent péricliter. Si les racines deviennent trop peu nombreuses par suite
d'une taille trop forte, elles ne pourront plus servir à fixer la plante ou il s'écou.
lera un certain temps avant qu'elles aient atteint une dimension suffisante pour
donner à l'arbre un certain soutien.
Le but de la taille des racines est, en Europe et ailleurs, de faire développer
plus rapidement les arbres fruitiers, de hâter et d'améliorer leur fructification ;
dans la culture des arbres d'ornement elle a pour but de permettre une trans-
plantation facile.
Cette opération consiste dans l'enlèvement partiel ou total de la racine pivo-
tante et dans la diminution en longueur des racines latérales de la plante jeune
et dans le renouvellement de cette opération sur les plantes plus âgées, cela de
pair avec une série de transplantations.
La raison de l'amélioration de la fructification réside, sans aucun doute, dans
une meilleure alimentation de la plante ; il y a en effet un grand nombre de places
d'assimilation qui naissent, ce qui permet l'apport d'une plus grande quantité de
matériaux nutritifs aux bourgeons foliaires et floraux. La transplantation a pour
effet, à ce moment, de placer autour des jeunes racines en formation de la terre
non épuisée.
Dans les Indes, lorsqu'on plante du café, on enlève fréquemment partiellement
le pivot. Cette opération se fait afin d'éviter que la racine principale ne soit plantée
obliquement ou pliée, ce qui amènerait indiscutablement la perte de la plante.
De même, si les racines latérales sont très développées, on les taille également,
mais cette taille a uniquement pour but de faciliter la transplantation et non pas
d'améliorer la fructification. Mais pour le café qui est transplanté au moins deux
fois avant d'être mis en place définitive, la taille telle qu'elle est considérée pour
les arbres, en Europe, me paraît, dans la plupart des cas, non seulement inutile,
mais fortement à déconseiller.
Les caféiers ont une racine pivotante très développée; près du collet naissent
de nombreuses racines latérales sur lesquelles se forment beaucoup de racines à
poils assimilateurs; plus bas, on observe moins de racines latérales importantes.
Si l'on enlève le pivot, le caféier ne se trouve plus aussi bien fixé, comme cela
arrive aux marcottes qui ont été essayées dans les « Padangsche bovenlanden »
sans grands résultats, et les arbres sont facilement déracinés par le vent et la
pluie.
Si l'on se fait une juste idée du poids d'un caféier, particulièrement quand il
est en fruits, on se rendra compte qu'il lui faut un fort système radiculaire pour
ne pas être arraché au premier coup de vent. Si le pivot est complètement enlevé
et si on laisse uniquement les racines latérales supérieures, la plante ne peut
rester debout sans précautions particulières. On peut bien, il est vrai, par un tra-
vail profond du sol et par un amendement approprié, amener ces racines super-
ficielles à pénétrer plus profondément dans le sol, mais jamais cependant elles
ne perdront leur habitus spécial. Comme, dans les Indes, le travail profond du
sol ne se fait que très rarement dans les caféeries, il est absolument nécessaire
de tenir compte des conditions normales. Tout ce que l'on fait aux Indes est de
préparer des trous cubiques de 1 pied et demi de côté.
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