Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904
Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES M
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— véeole supérieure d'Agriculture coloniale. — La promotion qui vient d'entrer cette
année à l'École supérieure d'Agriculture coloniale est, comme on le sait, la deuxième. Sa com-
position montre déjà tout l'intérêt que présente cet enseignement, dont nous avons eu à diverses
reprises l'occasion d'entretenir nos lecteurs. En effet la promotion de cette année est presque
exclusivement formée d'anciens élèves de l'Institut Agronomique et des Écoles nationales d'Agri-
culture. La solide instruction qu'ils reçoivent au Jardin Colonial basée sur l'excellent enseignement
général reçu déjà dans les écoles d'agriculture fera de ces jeunes hommes une élite de colons et
d'agents des services de l'Agriculture.
Dès maintenant tous les élèves sortis de la dernière promotion sont partis pour les colonies et, fait
caractéristique, la plupart sont à la tête d'entreprises privées.
On remarquera que figurent dans la liste des élèves de cette année trois agents de culture. C'est
qu'en effet une décision récente de M. le Ministre des Colonies autorise tous les anciens agents de
-culture qui n'ont pu recevoir l'enseignement de l'École supérieure d'Agriculture coloniale à venir
compléter leurs connaissances générales en suivant les cours de cette école. C'est là une mesure des
plus utiles qui aura pour effet d'unifier les connaissances techniques de tout le personnel des ser-
vices de l'Agriculture aux colonies. ,
Sont admis en qualité d'élèves réguliers :
Élèves diplomés de l'Institut agronomique : Geoffroy, Houard, Lemmet, Vieillard ;
Élèves diplomés des Écoles nationales d'Agriculture : Claveau, Leroide, Andrieu, Keisser, Vernet,
Moreau, Bonnefont licencié ès sciences naturelles;
Élèves diplomés de l'École d'Agriculture coloniale de Tunis : Bardou, Fourneau, Roux, Sau-
vanet, Viallet, Brossât;
Agents, de culture des Colonies : Roumat, Estève, Delage.
Sont admis en qualité d'élèves libres : Benoit, docteur en médecine, Coton, Ferrari, Martin, Siblot,
Ganat, Lancelot, Scordel,
— L'Assoclation cotonnière coloniale nous communique la note suivante :
M. James Boyle, consul des États-Unis à Liverpool, dit dans un très intéressant rapport à
son gouvernement, publié par le bureau du Commerce et du Travail de novembre dernier et relatif
au développement des champs de culture de coton :
« Ces efforts furent généralement considérés au début, aussi bien en Angleterre qu'aux États-
Unis, comme condamnés à l'insuccès et en fait beaucoup de ceux qui prenaient une part active
dans cette entreprise, étaient rien moins que certains du succès. L'impression est tout autre main-
tenant parmi ceux qui se sont tenus au courant. Ces expériences de culture de coton sont en grande
partie faites dans les colonies anglaises, mais il en est fait également dans les colonies allemandes,
françaises, portugaises et italiennes. La Russie fait des efforts énergiques pour augmenter la pro-
duction dans ses possessions asiatiques et Cuba est -également signalé comme un pays susceptible
de produire le coton. La culture du coton dans les colonies allemandes a été entreprise par le
cc Comité colonial scientifique » et quoique naturellement il n'y ait pas de large production jusqu'à ce
jour, des expériences ont été faites, les échantillons récoltés ont été approuvés et il est question que
le consul allemand, à Galverston, conclue convention pour que de jeunes Allemands soient envoyés
aux États-Unis pour devenir des pionniers compétents dans des entreprises coloniales.
« Les intérêts français ne sont pas moins grandement intéressés dans la question. Il n'est donc
pas surprenant qu'une entreprise importante comme l' « Association cotonnière coloniale » se soit
formée pour encourager la culture du coton dans les colonies françaises en tête desquelles sont les
régions de l'Afrique occidentale française, particulièrement favorables à cette culture. On dit qu'on
a l'espoir de voir la France approvisionnée d'une quantité appréciable de coton venant de cette
source. »
Ces commentaires ne manquent pas d'intérêt, étant donnée leur origine.
— M. DEVILLE DE SARDELYS, président du Comice agricole de Mahanoro, premier vice-président
de la Chambre d'agriculture, propriétaire d'une très importante plantation de caféiers à Ampetika,
près Mahanoro, a communiqué au département d'agriculture de la colonie des renseignements fort
intéressants sur le rendement du Libéria de Madagascar.
11 résulte des observations recueillies par M. de Sardelys qu'un hectare du Libéria de Madagas-
car, comprenant 650 pieds produit en moyenne à Ampetika, près Mahanoro.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
— véeole supérieure d'Agriculture coloniale. — La promotion qui vient d'entrer cette
année à l'École supérieure d'Agriculture coloniale est, comme on le sait, la deuxième. Sa com-
position montre déjà tout l'intérêt que présente cet enseignement, dont nous avons eu à diverses
reprises l'occasion d'entretenir nos lecteurs. En effet la promotion de cette année est presque
exclusivement formée d'anciens élèves de l'Institut Agronomique et des Écoles nationales d'Agri-
culture. La solide instruction qu'ils reçoivent au Jardin Colonial basée sur l'excellent enseignement
général reçu déjà dans les écoles d'agriculture fera de ces jeunes hommes une élite de colons et
d'agents des services de l'Agriculture.
Dès maintenant tous les élèves sortis de la dernière promotion sont partis pour les colonies et, fait
caractéristique, la plupart sont à la tête d'entreprises privées.
On remarquera que figurent dans la liste des élèves de cette année trois agents de culture. C'est
qu'en effet une décision récente de M. le Ministre des Colonies autorise tous les anciens agents de
-culture qui n'ont pu recevoir l'enseignement de l'École supérieure d'Agriculture coloniale à venir
compléter leurs connaissances générales en suivant les cours de cette école. C'est là une mesure des
plus utiles qui aura pour effet d'unifier les connaissances techniques de tout le personnel des ser-
vices de l'Agriculture aux colonies. ,
Sont admis en qualité d'élèves réguliers :
Élèves diplomés de l'Institut agronomique : Geoffroy, Houard, Lemmet, Vieillard ;
Élèves diplomés des Écoles nationales d'Agriculture : Claveau, Leroide, Andrieu, Keisser, Vernet,
Moreau, Bonnefont licencié ès sciences naturelles;
Élèves diplomés de l'École d'Agriculture coloniale de Tunis : Bardou, Fourneau, Roux, Sau-
vanet, Viallet, Brossât;
Agents, de culture des Colonies : Roumat, Estève, Delage.
Sont admis en qualité d'élèves libres : Benoit, docteur en médecine, Coton, Ferrari, Martin, Siblot,
Ganat, Lancelot, Scordel,
— L'Assoclation cotonnière coloniale nous communique la note suivante :
M. James Boyle, consul des États-Unis à Liverpool, dit dans un très intéressant rapport à
son gouvernement, publié par le bureau du Commerce et du Travail de novembre dernier et relatif
au développement des champs de culture de coton :
« Ces efforts furent généralement considérés au début, aussi bien en Angleterre qu'aux États-
Unis, comme condamnés à l'insuccès et en fait beaucoup de ceux qui prenaient une part active
dans cette entreprise, étaient rien moins que certains du succès. L'impression est tout autre main-
tenant parmi ceux qui se sont tenus au courant. Ces expériences de culture de coton sont en grande
partie faites dans les colonies anglaises, mais il en est fait également dans les colonies allemandes,
françaises, portugaises et italiennes. La Russie fait des efforts énergiques pour augmenter la pro-
duction dans ses possessions asiatiques et Cuba est -également signalé comme un pays susceptible
de produire le coton. La culture du coton dans les colonies allemandes a été entreprise par le
cc Comité colonial scientifique » et quoique naturellement il n'y ait pas de large production jusqu'à ce
jour, des expériences ont été faites, les échantillons récoltés ont été approuvés et il est question que
le consul allemand, à Galverston, conclue convention pour que de jeunes Allemands soient envoyés
aux États-Unis pour devenir des pionniers compétents dans des entreprises coloniales.
« Les intérêts français ne sont pas moins grandement intéressés dans la question. Il n'est donc
pas surprenant qu'une entreprise importante comme l' « Association cotonnière coloniale » se soit
formée pour encourager la culture du coton dans les colonies françaises en tête desquelles sont les
régions de l'Afrique occidentale française, particulièrement favorables à cette culture. On dit qu'on
a l'espoir de voir la France approvisionnée d'une quantité appréciable de coton venant de cette
source. »
Ces commentaires ne manquent pas d'intérêt, étant donnée leur origine.
— M. DEVILLE DE SARDELYS, président du Comice agricole de Mahanoro, premier vice-président
de la Chambre d'agriculture, propriétaire d'une très importante plantation de caféiers à Ampetika,
près Mahanoro, a communiqué au département d'agriculture de la colonie des renseignements fort
intéressants sur le rendement du Libéria de Madagascar.
11 résulte des observations recueillies par M. de Sardelys qu'un hectare du Libéria de Madagas-
car, comprenant 650 pieds produit en moyenne à Ampetika, près Mahanoro.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 27/32
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6432173v/f27.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6432173v/f27.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6432173v/f27.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6432173v
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6432173v
Facebook
Twitter