Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 janvier 1904 20 janvier 1904
Description : 1904/01/20 (A8,N141,T14). 1904/01/20 (A8,N141,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432173v
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
44 REVUE DES CULTURES COLONIALES
VARIÉTÉS
LE KARITÉ A TOGO (1)
Déjà, en 1883, Schaedler étudie, dans sa Technologie des graisses et huilfr
végétales, le Karité, sans insister sur son importance ; en 1887, dans le second
volume de la première édition du Tropischen Agrikultur, Semler conseille de cul-
tiver cette plante et, en 1900, dans la seconde édition, ce conseil est répété.
La statistique allemande est muette par rapport au produit de cette plante
jusqu'en 1899 où l'on trouve l'indication « Sheaniisse », mais l'importation de ce
produit ne paraît pas avoir été considérable, car il en est fait mention sous le
même paragraphe que les noix de palme, le coprah et une série d'autres
graines grasses végétales.
Les rapports commerciaux de Hambourg donnent, pour la période du
1er novembre 1899 au 1er novembre 1901, une valeur de 18 marks 50 à 19 marks
par double quintal.
On trouve la preuve de l'importance des produits de ce Karité dans ce fait
que le nouveau tarif douanier du 25 décembre 1902 accorde la franchise
d'entrée aux noix de Karité parmi les fruits oléagineux, tandis que le beurre de
Karité ou beurre Shea est classé parmi les graisses végétales et paie un droit
d'entrée de 2 marks par double quintal.
Le Togo est le seul des pays de protectorat allemand qui fait le commerce
des produits du Karité.
Jusqu'en 1898, les produits de cette plante n'étaient pas signalés dans les sta-
tistiques commerciales de ce protectorat. Depuis cette époque, on trouve le
beurre de Karité dans la liste des produits d'exportation ; mais, chose curieuse,
les exportations de ce beurre, de 1898 à 1901, n'ont pas été faites par mer, mais.
bien vers la colonie anglaise de la Côte d'Or, dans la proportion de :
1898. 3.613 kilogrammes d'une valeurde 2.252 marks.
189 9 13.430 — 7.133 »
190 0 10.130 — 5.937 H
1901 10.168 — 7.571 »
En 1902, 9.180 kilogrammes de beurre de Karité valant 18.360 marks ont été
exportés vers l'Allemagne, 19.980 kilogrammes valant 21.160 marks ont été
exportés en Angleterre, et 11.480 kilogrammes d'une valeur de 5.951 marks vers
divers autres pays. Exportation totale de 40.640 kilogrammes valant45.471 marks.
Il est probable que l'exportation de ce beurre par les frontières est plus con-
sidérable qu'elle n'est indiquée, car le contrôle ne peut être effectué partout.
Le Karité ou Butyrospernnim, Parkii, de la famille des Sapotacées, est dénommé
Kadé par les indigènes de Haoussa, Kedempo parles gens de Kratschi, et Kranku
(1) Résumé d'une note de M. le comte ZECII, parue dans le Tropenpflanzer, n° 9, 1903. Le
Karité et ses produits ont fréquemment attiré l'attention en France, où ils ont donné lieu à bien
des travaux.
VARIÉTÉS
LE KARITÉ A TOGO (1)
Déjà, en 1883, Schaedler étudie, dans sa Technologie des graisses et huilfr
végétales, le Karité, sans insister sur son importance ; en 1887, dans le second
volume de la première édition du Tropischen Agrikultur, Semler conseille de cul-
tiver cette plante et, en 1900, dans la seconde édition, ce conseil est répété.
La statistique allemande est muette par rapport au produit de cette plante
jusqu'en 1899 où l'on trouve l'indication « Sheaniisse », mais l'importation de ce
produit ne paraît pas avoir été considérable, car il en est fait mention sous le
même paragraphe que les noix de palme, le coprah et une série d'autres
graines grasses végétales.
Les rapports commerciaux de Hambourg donnent, pour la période du
1er novembre 1899 au 1er novembre 1901, une valeur de 18 marks 50 à 19 marks
par double quintal.
On trouve la preuve de l'importance des produits de ce Karité dans ce fait
que le nouveau tarif douanier du 25 décembre 1902 accorde la franchise
d'entrée aux noix de Karité parmi les fruits oléagineux, tandis que le beurre de
Karité ou beurre Shea est classé parmi les graisses végétales et paie un droit
d'entrée de 2 marks par double quintal.
Le Togo est le seul des pays de protectorat allemand qui fait le commerce
des produits du Karité.
Jusqu'en 1898, les produits de cette plante n'étaient pas signalés dans les sta-
tistiques commerciales de ce protectorat. Depuis cette époque, on trouve le
beurre de Karité dans la liste des produits d'exportation ; mais, chose curieuse,
les exportations de ce beurre, de 1898 à 1901, n'ont pas été faites par mer, mais.
bien vers la colonie anglaise de la Côte d'Or, dans la proportion de :
1898. 3.613 kilogrammes d'une valeurde 2.252 marks.
189 9 13.430 — 7.133 »
190 0 10.130 — 5.937 H
1901 10.168 — 7.571 »
En 1902, 9.180 kilogrammes de beurre de Karité valant 18.360 marks ont été
exportés vers l'Allemagne, 19.980 kilogrammes valant 21.160 marks ont été
exportés en Angleterre, et 11.480 kilogrammes d'une valeur de 5.951 marks vers
divers autres pays. Exportation totale de 40.640 kilogrammes valant45.471 marks.
Il est probable que l'exportation de ce beurre par les frontières est plus con-
sidérable qu'elle n'est indiquée, car le contrôle ne peut être effectué partout.
Le Karité ou Butyrospernnim, Parkii, de la famille des Sapotacées, est dénommé
Kadé par les indigènes de Haoussa, Kedempo parles gens de Kratschi, et Kranku
(1) Résumé d'une note de M. le comte ZECII, parue dans le Tropenpflanzer, n° 9, 1903. Le
Karité et ses produits ont fréquemment attiré l'attention en France, où ils ont donné lieu à bien
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