Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
20 REVUE DES CULTURES COLONIALES
rateur, où arrive de son côté l'eau de la toute première solution, qui a été sou-
mise à l'action de la chaleur et qui a perdu la plus grande partie de son gaz,
solution appauvrie et qu'il s'agit d'enrichir à nouveau en lui faisant absorber le
gaz détendu de manière à recommencer une nouvelle opération.
L'absorption dans ces régénérateurs était jusqu'ici absolument défectueuse.
On l'obtenait dans un récipient unique où, par suite des remous, l'eau, enrichie
en gaz ou liquide riche, était constamment mélangée avec le liquide pauvre
arrivant dans l'appareil. Finalement, la teneur en gaz du liquide sortant du réci-
pient, au lieu d'être ce qu'elle devrait être rationnellement, c'est-à-dire être la
teneur correspondant à un liquide ayant absorbé la quantité maximum de gaz
qu'il est susceptible de contenir, n'était qu'une moyenne entre cette teneur maxi-
mum et la teneur du liquide pauvre arrivant dans l'appareil.
En outre, les questions de température jouent également un rôle qui n'est pas
négligeable. La quantité de gaz absorbée est d'autant plus élevée que la tempé-
rature est plus basse. Pour les mêmes raisons que précédemment, la température
réalisée dans l'appareil n'était, à vrai dire, qu'une moyenne.
Ces derniers inconvénients ont été supprimés au moyen d'un nouveau régé-
nérateur, dans lequel le liquide pauvre arrivant dans l'appareil y chemine lente-
ment et s'enrichit de plus en plus par un contact rendu intime avec le gaz ammo-
niac, sans que jamais il y ait possibilité pour le liquide pauvre de venir altérer
la teneur du liquide riche ainsi obtenu, en s'y mêlant d'une façon quelconque.
Dans ce même régénérateur, la question de refroidissement a été entièrement
résolue et il se produit un refroidissement qui est vraiment rationnel.
Telles sont, en résumé, les idées principales qui ont présidé à la réforme de ces
nouvelles machines à affinité.
C'est là un progrès sérieux, même considérable et qui fait époque dans l'his-
toire des machines frigorifiques.
BIBLIOGRAPHIE
O. J. A. COLLET : L'Hevea asiatique. Bruxelles, Falk, 1904 (1903). Cette plaquette de
80 pages a été éditée avec luxe par la Société d'Études coloniales de Bruxelles. Nous avons eu
antérieurement et à diverses reprises l'occasion de citer le nom de son auteur qui a publié sur les
colonies divers travaux remarqués. L'étude que nous signalons ici et dont la Revue a cité l'appa-
rition dans les « Nouvelles» d'un numéro antérieur fait suite à la brochure « Études pour une plan-
tation d'arbres à caoutchouc D, parue il y a deux ans. Dans cette nouvelle brochure l'auteur, qui vient
de rentrer en Europe d'un voyage d'affaires à Ceylan fait ressortir la valeur des plantations d'Hevea
faites dans cette île; ces plantations ont en effet dès maintenant dépassé le stade expérimental et
d'ici peu d'années un très grand nombre d'arbres plantés seront en plein rapport. La brochure donne
de très nombreux détails sur les plantations, sur la croissance et sur le rendement, car l'auteur a
étudié ces divers points et en particulier le dernier qui a attiré spécialement son attention. Il
décrit avec soin les modes de saignée et étudie ensuite les diverses méthodes de coagulation, pour
terminer par recommander celle par simple repos, qui réduit au minimum les frais et donne une
certitude absolue de réussite. Nous n'insisterons pas davantage sur le procédé, dont la Revue a
donné antérieurement le principe en reproduisant, les résultats obtenus à Kipitigalla par Holloway.
Les conclurions que l'auteur tire de son étude sont que l'Hevea est un arbre dont la plantation est
la plus rémunératrice quele planteur puisse entreprendre lorsqu'il trouve des conditions voulues du
rateur, où arrive de son côté l'eau de la toute première solution, qui a été sou-
mise à l'action de la chaleur et qui a perdu la plus grande partie de son gaz,
solution appauvrie et qu'il s'agit d'enrichir à nouveau en lui faisant absorber le
gaz détendu de manière à recommencer une nouvelle opération.
L'absorption dans ces régénérateurs était jusqu'ici absolument défectueuse.
On l'obtenait dans un récipient unique où, par suite des remous, l'eau, enrichie
en gaz ou liquide riche, était constamment mélangée avec le liquide pauvre
arrivant dans l'appareil. Finalement, la teneur en gaz du liquide sortant du réci-
pient, au lieu d'être ce qu'elle devrait être rationnellement, c'est-à-dire être la
teneur correspondant à un liquide ayant absorbé la quantité maximum de gaz
qu'il est susceptible de contenir, n'était qu'une moyenne entre cette teneur maxi-
mum et la teneur du liquide pauvre arrivant dans l'appareil.
En outre, les questions de température jouent également un rôle qui n'est pas
négligeable. La quantité de gaz absorbée est d'autant plus élevée que la tempé-
rature est plus basse. Pour les mêmes raisons que précédemment, la température
réalisée dans l'appareil n'était, à vrai dire, qu'une moyenne.
Ces derniers inconvénients ont été supprimés au moyen d'un nouveau régé-
nérateur, dans lequel le liquide pauvre arrivant dans l'appareil y chemine lente-
ment et s'enrichit de plus en plus par un contact rendu intime avec le gaz ammo-
niac, sans que jamais il y ait possibilité pour le liquide pauvre de venir altérer
la teneur du liquide riche ainsi obtenu, en s'y mêlant d'une façon quelconque.
Dans ce même régénérateur, la question de refroidissement a été entièrement
résolue et il se produit un refroidissement qui est vraiment rationnel.
Telles sont, en résumé, les idées principales qui ont présidé à la réforme de ces
nouvelles machines à affinité.
C'est là un progrès sérieux, même considérable et qui fait époque dans l'his-
toire des machines frigorifiques.
BIBLIOGRAPHIE
O. J. A. COLLET : L'Hevea asiatique. Bruxelles, Falk, 1904 (1903). Cette plaquette de
80 pages a été éditée avec luxe par la Société d'Études coloniales de Bruxelles. Nous avons eu
antérieurement et à diverses reprises l'occasion de citer le nom de son auteur qui a publié sur les
colonies divers travaux remarqués. L'étude que nous signalons ici et dont la Revue a cité l'appa-
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tation d'arbres à caoutchouc D, parue il y a deux ans. Dans cette nouvelle brochure l'auteur, qui vient
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faites dans cette île; ces plantations ont en effet dès maintenant dépassé le stade expérimental et
d'ici peu d'années un très grand nombre d'arbres plantés seront en plein rapport. La brochure donne
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donné antérieurement le principe en reproduisant, les résultats obtenus à Kipitigalla par Holloway.
Les conclurions que l'auteur tire de son étude sont que l'Hevea est un arbre dont la plantation est
la plus rémunératrice quele planteur puisse entreprendre lorsqu'il trouve des conditions voulues du
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