Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-01-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 janvier 1904 05 janvier 1904
Description : 1904/01/05 (A8,N140,T14). 1904/01/05 (A8,N140,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432172f
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 15
même aux enfants en bas âge, qui les mangent avec gloutonnerie, grâce à la
saveur douce dés amandes.
L'huile des graines était déjà employée pour la fabrication du savon, avant la
connaissance de la valeur du latex caoutchoutifère.
LE MANIÇOBA COMME PLANTE FOURRAGÈRE
Les graines constituent un aliment très appétissant pour le bétail et de grand
pouvoir nutritif, grâce à leur richesse en matières grasses ; elles peuvent de plus,
après trituration, produire un aliment riche, souvent supérieur au tourteau de
coton et autres'nourritures semblables.
TEMPS QUI S'ÉCOULE DEPUIS LE DÉBUT DE LA CULTURE JUSQU'AU MOMENT
DE LA RÉCOLTE
Le Maniçoba possède une croissance rapide, surtout pendant le début du déve-
loppement; nous pensons que, dès la quatrième et cinquième année, il pourra
donner un certain produit; mais le maximun de production se trouvera environ
dans la huitième année, comme chez le cacaoyer et beaucoup d'autres plantes.
MOYENS D'AUGMENTER LA PRODUCTION DU CAOUTCHOUC CHEZ LE MANIÇOBA
Le Maniçoba cultivé, exigeant une notable quantité de matières alimentaires,
épuise rapidement le sol et exige donc que ces-substances soient remplacées par
- de bons engrais.
Les meilleurs engrais sont les fumures azotées, telles le salpêtre, l'urine, le
sang, l'engrais vert. A première vue, cela paraît être en contradiction puisque
c'est une plante produisant surtout des matières hydrocarbonées et exigeant beau-
coup de matières azotées, mais le carbone est en grande partie enlevée à l'atmo-
sphère, une autre partie et l'hydrogène sont fournis par le carbonate d'ammo-
niaque; l'azote devenu libre pourra, dès lors, former les substances albuminoïdes.
Une autre partie de l'hydrogène est encore fournie par l'eau.
AUGMENTATION DE LA PRODUCTION DU CAOUTCHOUC DU MANIÇOBA
PENDANT L'EXTRACTION DU LATEX
Le Maniçoba s'accoutume à la saignée et donne plus de latex caoutchoutifère
au bout d'un certain temps qu'il n'en donnait au début de l'exploitation.
Durant nos expériences, nous avons observé une augmentation dans la pro-
duction du latex, après des saignées répétées, fait reconnu par tous ceux qui
récoltent le latex de cette plante, et qui disent qu'elle est « amansada », c'est-à-
dire accoutumée à la saignée.
De sorte que le Maniçoba convenablement soigné peut être exploité et produire
pendant toute la saison propre à la récolte.
AUTRES PROCÉDÉS EMPLOYÉS DANS LA PRÉPARATION DU CAOUTCHOUC
Quant aux autres procédés employés jusqu'aujourd'hui pour la préparation
du caoutchouc d'autres plantes caoutclioulifères, tel le procédé de fumigation,
nous n'en avons pas fait l'essai durant nos recherches, parce que nous avons
reconnu que son emploi était impossible et sans utilité, grâce à la rapide coagu-
lation du latex, à la récolte fractionnée à laquelle il donne lieu, ce qui ne per-
mettait pas l'accumulation d'une quantité de liquide suffisante pour le soumettre
à ce procédé.
même aux enfants en bas âge, qui les mangent avec gloutonnerie, grâce à la
saveur douce dés amandes.
L'huile des graines était déjà employée pour la fabrication du savon, avant la
connaissance de la valeur du latex caoutchoutifère.
LE MANIÇOBA COMME PLANTE FOURRAGÈRE
Les graines constituent un aliment très appétissant pour le bétail et de grand
pouvoir nutritif, grâce à leur richesse en matières grasses ; elles peuvent de plus,
après trituration, produire un aliment riche, souvent supérieur au tourteau de
coton et autres'nourritures semblables.
TEMPS QUI S'ÉCOULE DEPUIS LE DÉBUT DE LA CULTURE JUSQU'AU MOMENT
DE LA RÉCOLTE
Le Maniçoba possède une croissance rapide, surtout pendant le début du déve-
loppement; nous pensons que, dès la quatrième et cinquième année, il pourra
donner un certain produit; mais le maximun de production se trouvera environ
dans la huitième année, comme chez le cacaoyer et beaucoup d'autres plantes.
MOYENS D'AUGMENTER LA PRODUCTION DU CAOUTCHOUC CHEZ LE MANIÇOBA
Le Maniçoba cultivé, exigeant une notable quantité de matières alimentaires,
épuise rapidement le sol et exige donc que ces-substances soient remplacées par
- de bons engrais.
Les meilleurs engrais sont les fumures azotées, telles le salpêtre, l'urine, le
sang, l'engrais vert. A première vue, cela paraît être en contradiction puisque
c'est une plante produisant surtout des matières hydrocarbonées et exigeant beau-
coup de matières azotées, mais le carbone est en grande partie enlevée à l'atmo-
sphère, une autre partie et l'hydrogène sont fournis par le carbonate d'ammo-
niaque; l'azote devenu libre pourra, dès lors, former les substances albuminoïdes.
Une autre partie de l'hydrogène est encore fournie par l'eau.
AUGMENTATION DE LA PRODUCTION DU CAOUTCHOUC DU MANIÇOBA
PENDANT L'EXTRACTION DU LATEX
Le Maniçoba s'accoutume à la saignée et donne plus de latex caoutchoutifère
au bout d'un certain temps qu'il n'en donnait au début de l'exploitation.
Durant nos expériences, nous avons observé une augmentation dans la pro-
duction du latex, après des saignées répétées, fait reconnu par tous ceux qui
récoltent le latex de cette plante, et qui disent qu'elle est « amansada », c'est-à-
dire accoutumée à la saignée.
De sorte que le Maniçoba convenablement soigné peut être exploité et produire
pendant toute la saison propre à la récolte.
AUTRES PROCÉDÉS EMPLOYÉS DANS LA PRÉPARATION DU CAOUTCHOUC
Quant aux autres procédés employés jusqu'aujourd'hui pour la préparation
du caoutchouc d'autres plantes caoutclioulifères, tel le procédé de fumigation,
nous n'en avons pas fait l'essai durant nos recherches, parce que nous avons
reconnu que son emploi était impossible et sans utilité, grâce à la rapide coagu-
lation du latex, à la récolte fractionnée à laquelle il donne lieu, ce qui ne per-
mettait pas l'accumulation d'une quantité de liquide suffisante pour le soumettre
à ce procédé.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 25/42
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k6432172f/f25.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k6432172f/f25.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k6432172f/f25.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k6432172f
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k6432172f