Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31. 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6428107f
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Table des matières
- Année 1930
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 4
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 17
- La culture du sisal au Congo Belge L. PYNAERT Chef de Bureau au Ministère des Colonies de Bruxelles........... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- FÉVRIER - N° 50
- .......... Page(s) .......... 81
- AVRIL - N° 52
- .......... Page(s) .......... 201
- JUIN - N° 54
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 331
- SEPTEMBRE - N° 57
- .......... Page(s) .......... 381
- NOVEMBRE - N° 59
- .......... Page(s) .......... 461
- .......... Page(s) .......... 481
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 494
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX - 27
Le prix auquel le henequen du Mexique est offert sur le marché est générale-
ment inférieur d'environ 10 pour cent à celui du sisal de l'Afrique Orientale
de première qualité.
La seule autre fibre dure d'importance commerciale est celle connue sous le
nom du sisal dérivé des feuilles de l'A gave sisalana Perr. (A. rigida Miller,
variété sisalana). Cette plante est originaire de l'Amérique Centrale, et a été
acclimatée dans la plupart des pays tropicaux des deux hémisphères.
Le développement du sisal dans l'Empire Britannique est le résultat d'une
entreprise de date comparativement récente. Cette industrie, qui a fait des pro-
grès phénoménaux, a d'ores et déjà, surtout dans l'Afrique Orientale, acquis
une importance très considérable, qui est bien loin d'avoir atteint son point cul-
minant. Cette fibre est cultivée actuellement sur une base commerciale dans les
possessions britanniques du Kenya, du Nyassaland, de la Côte d'Or, de
Ceylan, des îles Bahamas et de la Jamaïque, de même que dans le territoire
du Tanganyika, administré sous mandat britannique.
Nous avons déjà fait ressortir que les quantités de chanvre de Manille ac-
tuellement importées dans le Royaume-Uni sont bien plus considérables que
celles de n'importe quelle autre espèce de fibre dure, et que ce chanvre est
d'un usage très répandu pour la fabrication de cordages. Il semble que parmi
les acheteurs de cordages pour la marine, l'opinion se soit généralisée que le
chanvre de Manille s'adapte mieux à cet usage que le sisal, lequel, d'après
eux, résisterait moins bien à l'effet de l'eau de mer. L'existence indéniable de
cet état d'esprit a décidé l' « Impérial Institute » à entreprendre une enquête
destinée à établir, de manière concluante, quels sont les effets comparatifs de
l'eau de mer sur la résistance et la durabilité du sisal et du chanvre de Manille.
Il a été exécuté, dans ce but, des expériences, en exposant à l'action destructive
de l'eau de mer, dans des conditions identiques, trois câbles pareils, composés
respectivement de sisal de l'Afrique Orientale Anglaise de première et de
deuxième qualité et de chanvre de Manille de la marque « J ». La force de
résistance à la traction de ces câbles a été déterminée, tant au début de ces
expériences qu'au bout de 4, 6, 9 et 12 mois d'exposition à l'action de l'eau
de mer. Après chacune de ces périodes d'immersion il a été constaté que le
câble en sisal de première qualité avait moins souffert que celui en chanvre-de
Manille, et avait, par conséquent, mieux résisté à l'action de l'eau de mer, en
douze mois de temps, que ce dernier. Le résultat général de ces expériences a
démontré que le sisal n'est nullement inférieur au chanvre de Manille au point
de vue de la résistance à la corrosion saline, et que, exposé sous les mêmes
conditions, son degré de détérioration est approximativement identique. Il a été
constaté, en outre, qu'un câble de sisal immergé de la sorte semble se gonfler
un peu plus que le câble en Manille et de même coule plus vite.
CULTURE ET PREPARATION DU SISAL
Nous croyons qu'il ne sera pas sans intérêt, avant de faire l'historique de la
culture du sisal dans les dépendances de l'Empire Britannique, de passer
brièvement en revue les faits concernant la nature de la plante dont cette fibre
est dérivée, de même que les méthodes appliquées à sa reproduction, les soins
qui lui sont donnés, les procédés de récolte des feuilles et d'extraction de la
fibre, et le rendement obtenable.
Le prix auquel le henequen du Mexique est offert sur le marché est générale-
ment inférieur d'environ 10 pour cent à celui du sisal de l'Afrique Orientale
de première qualité.
La seule autre fibre dure d'importance commerciale est celle connue sous le
nom du sisal dérivé des feuilles de l'A gave sisalana Perr. (A. rigida Miller,
variété sisalana). Cette plante est originaire de l'Amérique Centrale, et a été
acclimatée dans la plupart des pays tropicaux des deux hémisphères.
Le développement du sisal dans l'Empire Britannique est le résultat d'une
entreprise de date comparativement récente. Cette industrie, qui a fait des pro-
grès phénoménaux, a d'ores et déjà, surtout dans l'Afrique Orientale, acquis
une importance très considérable, qui est bien loin d'avoir atteint son point cul-
minant. Cette fibre est cultivée actuellement sur une base commerciale dans les
possessions britanniques du Kenya, du Nyassaland, de la Côte d'Or, de
Ceylan, des îles Bahamas et de la Jamaïque, de même que dans le territoire
du Tanganyika, administré sous mandat britannique.
Nous avons déjà fait ressortir que les quantités de chanvre de Manille ac-
tuellement importées dans le Royaume-Uni sont bien plus considérables que
celles de n'importe quelle autre espèce de fibre dure, et que ce chanvre est
d'un usage très répandu pour la fabrication de cordages. Il semble que parmi
les acheteurs de cordages pour la marine, l'opinion se soit généralisée que le
chanvre de Manille s'adapte mieux à cet usage que le sisal, lequel, d'après
eux, résisterait moins bien à l'effet de l'eau de mer. L'existence indéniable de
cet état d'esprit a décidé l' « Impérial Institute » à entreprendre une enquête
destinée à établir, de manière concluante, quels sont les effets comparatifs de
l'eau de mer sur la résistance et la durabilité du sisal et du chanvre de Manille.
Il a été exécuté, dans ce but, des expériences, en exposant à l'action destructive
de l'eau de mer, dans des conditions identiques, trois câbles pareils, composés
respectivement de sisal de l'Afrique Orientale Anglaise de première et de
deuxième qualité et de chanvre de Manille de la marque « J ». La force de
résistance à la traction de ces câbles a été déterminée, tant au début de ces
expériences qu'au bout de 4, 6, 9 et 12 mois d'exposition à l'action de l'eau
de mer. Après chacune de ces périodes d'immersion il a été constaté que le
câble en sisal de première qualité avait moins souffert que celui en chanvre-de
Manille, et avait, par conséquent, mieux résisté à l'action de l'eau de mer, en
douze mois de temps, que ce dernier. Le résultat général de ces expériences a
démontré que le sisal n'est nullement inférieur au chanvre de Manille au point
de vue de la résistance à la corrosion saline, et que, exposé sous les mêmes
conditions, son degré de détérioration est approximativement identique. Il a été
constaté, en outre, qu'un câble de sisal immergé de la sorte semble se gonfler
un peu plus que le câble en Manille et de même coule plus vite.
CULTURE ET PREPARATION DU SISAL
Nous croyons qu'il ne sera pas sans intérêt, avant de faire l'historique de la
culture du sisal dans les dépendances de l'Empire Britannique, de passer
brièvement en revue les faits concernant la nature de la plante dont cette fibre
est dérivée, de même que les méthodes appliquées à sa reproduction, les soins
qui lui sont donnés, les procédés de récolte des feuilles et d'extraction de la
fibre, et le rendement obtenable.
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