Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1930-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1930 01 janvier 1930
Description : 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31. 1930/01/01 (A5,N49)-1930/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6428107f
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- Table des matières
- Année 1930
- .......... Page(s) .......... 1
- .......... Page(s) .......... 4
- .......... Page(s) .......... 9
- .......... Page(s) .......... 13
- .......... Page(s) .......... 15
- .......... Page(s) .......... 16
- .......... Page(s) .......... 17
- La culture du sisal au Congo Belge L. PYNAERT Chef de Bureau au Ministère des Colonies de Bruxelles........... Page(s) .......... 19
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- FÉVRIER - N° 50
- .......... Page(s) .......... 81
- AVRIL - N° 52
- .......... Page(s) .......... 201
- JUIN - N° 54
- .......... Page(s) .......... 293
- .......... Page(s) .......... 307
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 331
- SEPTEMBRE - N° 57
- .......... Page(s) .......... 381
- NOVEMBRE - N° 59
- .......... Page(s) .......... 461
- .......... Page(s) .......... 481
- .......... Page(s) .......... 493
- .......... Page(s) .......... 494
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 7
le grave défaut de laisser perdre une partie notable des fibres qui passent dans les
déchets.
On met en ce moment au point une nouvelle machine, ou plutôt un adjuvant
aux défibreuses, qui permet de récupérer dans les déchets toutes les fibres actuel -
lement perdues. C'est là une amélioration très notable.
D'autres efforts doivent être faits pour la préparation et la présentation même
de la fibre. On pratique depuis longtemps le brossage; mais la séparation des qua-
lités de fibres n'est pas encore toujours bien faite. Le marché de la fibre est pour-
tant très exigeant à cet égard et les cours varient, suivant les qualités, de plusieurs
centaines de francs par tonne.
En ce qui concerne cette présentation de la fibre, un point essentiel est la blan-
cheur. L'injection d'eau qu'on pratique actuellement sous les raspadores pendant
le défibrage, contrairement à ce qu'on croit, ne facilite pas beaucoup le défibrage.
Il sert surtout à laver la fibre; mais, contrairement aussi à ce qu'on croit, ce lavage
est souvent insuffisant. Il faudrait adopter, dès la sortie des défibreuses, des
lavages méthodiques des fibres sous pression d'eau.
Le séchage est également à mettre au point dans chaque pays : il n'a pas été
suffisamment étudié. S'il est trop brusque, la fibre est cassante; s'il est trop lent, on
risque d'avoir une fibre pourrie. Il y a un juste milieu à réaliser, qui doit faire,
comme nous l'avons dit, l'objet d'une étude locale et doit nécessiter des instal -
lations appropriées.
4° L'utilisation des déchets. — C'est le gros point sur lequel toutes les indus-
tries du sisal sont très en retard. Jusqu'à maintenant, on a perdu entièrement ces
déchets, y compris naturellement les débris de fibres. Comme nous l'avons fait
remarquer, en abandonnant toute cette matière et en ne rendant rien au sol, on
perd d'abord toutes les substances minérales et azotées qui y étaient contenues et
auraient dû logiquement faire retour à la terre. On perd encore toutes les matières
hydrocarbonées qui constituent la majeure partie de ces déchets.
Cependant, on peut tirer de ces déchets, en les traitant convenablement,
d'abord les jus sucrés susceptibles de fournir un contingent important d'alcool (1),
ensuite les déchets solides qui représentent environ 8 à 9 du poids des feuilles
traitées et qui constituent un combustible excellent s'il est employé d'une manière
appropriée.
Enfin, comme troisième sous-produit, on retire des cendres des déchets brûlés
et des vinasses des jus après fermentation et distillation, les éléments d'un engrais
destiné à retourner aux plantations de sisal.
(1) Au cours de trois missions en Afrique du Nord et au Soudan, missions cons-
tituées sous les auspices de l'Office National des Combustibles liquides, nous avons
nous-même étudié cette question de l'utilisation des déchets ; en particulier, nous
avons mis au point une méthode de fabrication d'alcool à partir des jus tirés des
déchets. Les résultats des derniers essais faits au Soudan ont fait l'objet d'un rapport
du Comité Scientifique de Pétrole, qui a paru dans les Annales de l'Office, 3e année,
Ire livraison, pages 63 à 68.
Les premiers essais effectués en Algérie avaient également fait l'objet de rapports
examinés par le Comité Scientifique, dans ses séances du 20 avril et du 26 octobre
1926, et également publiés dans les Annales. (Ire année, 2e livraison -1926, pages 247
à 285.
Dans une séance de la Chambre, au cours d'une discussion sur les projets de
mise en valeur des colonies, le Ministre des Colonies disait : « Les expériences du
Soudan ont donné des résultats tout à fait intéressants. M. Fouque a déposé son
rapport devant l'Office National des Combustibles liquides qui a désigné une com-
mission pour l'étudier. On peut dire dès maintenant que la fabrication d'alcool paraît
possible, pratique et économique. »
Les procédés ont fait l'objet de différents brevets, dont le brevet français n° 650.110.
le grave défaut de laisser perdre une partie notable des fibres qui passent dans les
déchets.
On met en ce moment au point une nouvelle machine, ou plutôt un adjuvant
aux défibreuses, qui permet de récupérer dans les déchets toutes les fibres actuel -
lement perdues. C'est là une amélioration très notable.
D'autres efforts doivent être faits pour la préparation et la présentation même
de la fibre. On pratique depuis longtemps le brossage; mais la séparation des qua-
lités de fibres n'est pas encore toujours bien faite. Le marché de la fibre est pour-
tant très exigeant à cet égard et les cours varient, suivant les qualités, de plusieurs
centaines de francs par tonne.
En ce qui concerne cette présentation de la fibre, un point essentiel est la blan-
cheur. L'injection d'eau qu'on pratique actuellement sous les raspadores pendant
le défibrage, contrairement à ce qu'on croit, ne facilite pas beaucoup le défibrage.
Il sert surtout à laver la fibre; mais, contrairement aussi à ce qu'on croit, ce lavage
est souvent insuffisant. Il faudrait adopter, dès la sortie des défibreuses, des
lavages méthodiques des fibres sous pression d'eau.
Le séchage est également à mettre au point dans chaque pays : il n'a pas été
suffisamment étudié. S'il est trop brusque, la fibre est cassante; s'il est trop lent, on
risque d'avoir une fibre pourrie. Il y a un juste milieu à réaliser, qui doit faire,
comme nous l'avons dit, l'objet d'une étude locale et doit nécessiter des instal -
lations appropriées.
4° L'utilisation des déchets. — C'est le gros point sur lequel toutes les indus-
tries du sisal sont très en retard. Jusqu'à maintenant, on a perdu entièrement ces
déchets, y compris naturellement les débris de fibres. Comme nous l'avons fait
remarquer, en abandonnant toute cette matière et en ne rendant rien au sol, on
perd d'abord toutes les substances minérales et azotées qui y étaient contenues et
auraient dû logiquement faire retour à la terre. On perd encore toutes les matières
hydrocarbonées qui constituent la majeure partie de ces déchets.
Cependant, on peut tirer de ces déchets, en les traitant convenablement,
d'abord les jus sucrés susceptibles de fournir un contingent important d'alcool (1),
ensuite les déchets solides qui représentent environ 8 à 9 du poids des feuilles
traitées et qui constituent un combustible excellent s'il est employé d'une manière
appropriée.
Enfin, comme troisième sous-produit, on retire des cendres des déchets brûlés
et des vinasses des jus après fermentation et distillation, les éléments d'un engrais
destiné à retourner aux plantations de sisal.
(1) Au cours de trois missions en Afrique du Nord et au Soudan, missions cons-
tituées sous les auspices de l'Office National des Combustibles liquides, nous avons
nous-même étudié cette question de l'utilisation des déchets ; en particulier, nous
avons mis au point une méthode de fabrication d'alcool à partir des jus tirés des
déchets. Les résultats des derniers essais faits au Soudan ont fait l'objet d'un rapport
du Comité Scientifique de Pétrole, qui a paru dans les Annales de l'Office, 3e année,
Ire livraison, pages 63 à 68.
Les premiers essais effectués en Algérie avaient également fait l'objet de rapports
examinés par le Comité Scientifique, dans ses séances du 20 avril et du 26 octobre
1926, et également publiés dans les Annales. (Ire année, 2e livraison -1926, pages 247
à 285.
Dans une séance de la Chambre, au cours d'une discussion sur les projets de
mise en valeur des colonies, le Ministre des Colonies disait : « Les expériences du
Soudan ont donné des résultats tout à fait intéressants. M. Fouque a déposé son
rapport devant l'Office National des Combustibles liquides qui a désigné une com-
mission pour l'étudier. On peut dire dès maintenant que la fabrication d'alcool paraît
possible, pratique et économique. »
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