Titre : Revue internationale des produits coloniaux
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343784169
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 7259 Nombre total de vues : 7259
Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A4,N37)-1929/01/31. 1929/01/01 (A4,N37)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64106401
Source : CIRAD, 2012-231858
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
REVUE INTERNATIONALE DES PRODUITS COLONIAUX 7
non, ont toujours été les régulateurs du commerce dans les périodes de hausse
comme dans celles de baisse. Ces intérêts ont été sacrifiés. Souhaitons que,
lorsque le calme commercial sera revenu, personne n'ait à le regretter.
« En terminant, le meilleur souhait à faire en faveur de l'okoumé est qu'il
puisse rester un article de transaction commercial de bon aloi et ne pas devenir
ni un article de trust, ni un article de spéculation, car on peut assurer cette fois-ci
et de façon formelle, qu'il ne supporterait pas cette transformation ».
En cette fin 1928, on peut constater que les observations de M. Visconti en
fin 1927 (où la chose était déjà consommée) n'ont malheureusement pas empêché
le mal de s'étendre, au contraire.
Tel est le résumé très forcément restreint du marché de l'okoumé et des succé-
danés à la fin de 1928.
♦
* *
Dans un commerce aussi près de sa naissance que celui du négoce des bois
coloniaux africains, l'expérience est issue des dures leçons des événements.
Du moins, devons-nous considérer les résultats acquis, malgré les fautes,
malgré les errements, malgré les expériences onéreuses, tout à fait encourageants.
D'un côté, l'absolu réveil économique de nos colonies sur le plan forestier,
d'un autre côté, la suprématie du marché français devenu le marché mondial des
bois d'ébénisterie.
Il faut donc, dès maintenant, se mettre à l'œuvre pour coordonner et légiférer
ce négoce, qui prend de plus en plus une place importante dans le commerce
français d'importation et d'exportation.
La Revue Internationale des Produits Coloniaux s'adressant au grand public,
il convient de laisser à d'autres organes spécialisés le soin de publier les articles
techniques, présentant les remèdes avec plus de concision.
Nous nous contenterons donc de terminer cet aperçu sur une note optimiste,
laquelle repose principalement sur l'activité actuelle des groupements corporatifs
spécialisés dans l'étude de ces questions, sur une meilleure compréhension des
pouvoirs publics, sur l'entente entre tous les producteurs, et enfin sur l'appui de
l'administration coloniale, laquelle doit, suivant un mot du général Galliéni,
alors Gouverneur général de Madagascar, « défendre au nom du bon sens les
intérêts qui lui sont confiés, et non pas les combattre au nom du règlement ».
Formule excellente que rappelle déjà M. Léon Vieljeux, président honoraire
de la Chambre Syndicale des Producteurs des Bois coloniaux africains, dans son
beau livre « La Foi Coloniale ».
A. POUZIN,
Secrétaire Général de la Chambre Syndicale
des Producteurs de Bois Coloniaux Africains.
ERRATUM
Les articles sur la participation de la Tunisie aux foires de Vienne et de Pra-
gue, publiés dans notre numéro de Décembre 1928, pages 432 à 439, ont été
rédigés et communiqués par « l'Office de Tunisie à Paris ».
non, ont toujours été les régulateurs du commerce dans les périodes de hausse
comme dans celles de baisse. Ces intérêts ont été sacrifiés. Souhaitons que,
lorsque le calme commercial sera revenu, personne n'ait à le regretter.
« En terminant, le meilleur souhait à faire en faveur de l'okoumé est qu'il
puisse rester un article de transaction commercial de bon aloi et ne pas devenir
ni un article de trust, ni un article de spéculation, car on peut assurer cette fois-ci
et de façon formelle, qu'il ne supporterait pas cette transformation ».
En cette fin 1928, on peut constater que les observations de M. Visconti en
fin 1927 (où la chose était déjà consommée) n'ont malheureusement pas empêché
le mal de s'étendre, au contraire.
Tel est le résumé très forcément restreint du marché de l'okoumé et des succé-
danés à la fin de 1928.
♦
* *
Dans un commerce aussi près de sa naissance que celui du négoce des bois
coloniaux africains, l'expérience est issue des dures leçons des événements.
Du moins, devons-nous considérer les résultats acquis, malgré les fautes,
malgré les errements, malgré les expériences onéreuses, tout à fait encourageants.
D'un côté, l'absolu réveil économique de nos colonies sur le plan forestier,
d'un autre côté, la suprématie du marché français devenu le marché mondial des
bois d'ébénisterie.
Il faut donc, dès maintenant, se mettre à l'œuvre pour coordonner et légiférer
ce négoce, qui prend de plus en plus une place importante dans le commerce
français d'importation et d'exportation.
La Revue Internationale des Produits Coloniaux s'adressant au grand public,
il convient de laisser à d'autres organes spécialisés le soin de publier les articles
techniques, présentant les remèdes avec plus de concision.
Nous nous contenterons donc de terminer cet aperçu sur une note optimiste,
laquelle repose principalement sur l'activité actuelle des groupements corporatifs
spécialisés dans l'étude de ces questions, sur une meilleure compréhension des
pouvoirs publics, sur l'entente entre tous les producteurs, et enfin sur l'appui de
l'administration coloniale, laquelle doit, suivant un mot du général Galliéni,
alors Gouverneur général de Madagascar, « défendre au nom du bon sens les
intérêts qui lui sont confiés, et non pas les combattre au nom du règlement ».
Formule excellente que rappelle déjà M. Léon Vieljeux, président honoraire
de la Chambre Syndicale des Producteurs des Bois coloniaux africains, dans son
beau livre « La Foi Coloniale ».
A. POUZIN,
Secrétaire Général de la Chambre Syndicale
des Producteurs de Bois Coloniaux Africains.
ERRATUM
Les articles sur la participation de la Tunisie aux foires de Vienne et de Pra-
gue, publiés dans notre numéro de Décembre 1928, pages 432 à 439, ont été
rédigés et communiqués par « l'Office de Tunisie à Paris ».
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
-
-
Page
chiffre de pagination vue 15/546
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64106401/f15.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64106401/f15.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64106401/f15.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64106401
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64106401
Facebook
Twitter