Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1905 30 novembre 1905
Description : 1905/11/30 (A5,N53). 1905/11/30 (A5,N53).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426452p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits, etc.)
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- Livres nouveaux, §§ 997-1.028. - Principaux sujets traités:
- Principaux sujets traités: Café (5 ouvr.). Canne à sucre (2 ouvr.). Coton. Manicoba. Caoutchoucs divers. Thé Rafia. Quinquina. Maté. Kapok. Ginseng. - Pacanier, - Cultures et produits des colonies portugaises et néerlandaises, du Dahomey, du Pérou, du Chili, de Montserrat, de l'Etat de Sao-Paulo. - Le lianes à caoutchouc de l'Indo-Chine. - L'amendement du sol par inoculation de bactéries fixatrices d'azote. - Nature et culture des terrains salants: dans l'Inde (2 ouvr.), aux Etats-Unis (3 ouvr.)
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 349
340 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NO 53 — Nov. 1905
ral et assez désordonné sur le marché français
toujours en crise.
Les fabricants de betterave, pour la plupart,
ne veulent pas vendre aux cours actuels. Ils
mettent leurs sucres en entrepôt, et ceux qui li-
vrent leur marchandise veulent l'échanger contre
du blanc n° 3 en entrepôt de Paris.
Il ne serait pas à souhaiter pour les sucres de
canne que les cours montent pendant la période
des contrats de betteraves qui est proche, de fa-
çon à encourager la culture à ensemencer beau-
coup: le sucre resterait à des cours peu rémuné-
rateurs pour les colonies.
Il est certainement très difficile de prédire l'a-
venir, mais on peut croire que les bas prix persis-
teront pendant plusieurs mois encore et qu'une
reprise pourra se produire pendant l'été, si les
statistiques font prévoir moins d'abondance que
l'année dernière.
Il n'est pas inutile pour les colonies françaises
de savoir ce qui occupe particulièrement le mar-
ché de Paris. Nombre de vendeurs coloniaux en
1903/1904 s'étaient « couverts » sur le marché
de Paris par des opérations de «filières )), beau-
coup se sont effrayés à juste raison du peu de
sécurité qu'offre ce marché après son effondre-
ment. On s'occupe actuellement de sa réorganisa-
tion et il est désirable qu'il se réorganise de lui-
même sans l'intervention du gouvernement.
Les difficultés de la réorganisation viennent
pour une bonne part de ce que l'on ne veut pas
admettre à Paris que le krach de cette année
n'est pas un accident fortuit mais la conséquence
naturelle d'un système vicieux. En exagérant
l'importance des affaires on a en quelque sorte
appliqué à la Bourse de Paris une culture arti-
ficielle.
L'établissement d'une caisse de liquidation est
un moyen de réorganisation, il serait bon toute-
fois de ne pas le prendre comme il est appliqué
sur un marché quelconque, mais de le rendre
adéquat au marché de Paris, sans quoi il se pour-
rait que son règlement soit trop étroit.
♦
Antilles françaises. - On peut considérermain-
tenant les affaires igo5/igo6 comme complète-
ment terminées; quelques productions d'arrière-
jets sont invendues, mais c'est insignifiant.
La fabrication va commencer assez tôt; des
usines pensent mettre en marche dès les pre-
miers jours de janvier et les premiers arrivages se
feront vraisemblablement en février.
Réunion. — Une polémique ardente a lieu
entre les défenseurs de l'immigration indienne
et ceux de la main d'œuvre locale. Ces derniers
ont pour eux l'influence électorale.
Pour ma part, j'estime que la fortune de nos
colonies étant dans le travail de ses champs et
de ses usines ; il faudrait laisser toute liberté
aux colons de chercher des ouvriers où il s'en
présente et je considère même que c'est le devoir
du gouvernement de les y aider puisque l'in-
térêt national l'impose.
Le marché est sans aucune activité : les plan-
teurs espèrent un prochain relèvement des cours
et ne veulent pas traiter aux bas prix que nous
voyons actuellement. Les productions qui sont
vendues à livrer sont retenues autant que possi-
ble, pour la même raison ; aussi à la date du 30
septembre n'avait-on exporté que 311.166 kg.
contre 3.231.206 kg. l'année dernière à la même
époque.
La consommation locale a pris à la même date
2.400 balles de cristallisés Bois Rouge à 30 fr.
bs 100 kilos et différents lots de planteurs à 2)
fr. et 25 fr. jo suivant fabrication et lieux d'em-
barquement.
Cuba. — La seule préoccupation que l'on ait.
avec les brillantes perspectives pour la récolte
prochaine, vient de ce que, malgré le grand
nombre d'immigrants déjà arrivés et la quantité
de ceux retenus à l'avance sur l'offre d'un travail
immédiat et bien payé, on craint que la main
d'œuvre ne soit quand même insuffismte. Il est
donc possible que, comme cela s'est déjà produit
l'année dernière, les salaires soient très élevés, ce
qui augmentera dans de fortes proportions le
coût de la production.
Quelle sera cette production? Il est bien dif-
ficile de l'apprécier même d'une façon approxi-
mative. Le ralentissement de la croissance de la
canne, provoqué par le manque de pluie au mo-
ment propice, est cependant certainement com-
pensé par l'augmentation de la surface cultivée.
La seule assertion que l'on puisse donner actuel-
lement est que la récolte 1905/06 np sera pas
inférieure à celle de l'année dernière.
Barbade. — La canne est en excellent état et
les travaux des champs se sont bien exécutée,
mais l'émigration des travailleurs continue vers
Panama et la Trinidad. Le mois dernier un
vapeur régulier a emporté plusieurs centaines
d'émigrants, principalement des hommes, mais
aussi des fi-nmes allant se placer comme domes-
tiques à la Trinidad et dans i'Amérique du Sud.
ral et assez désordonné sur le marché français
toujours en crise.
Les fabricants de betterave, pour la plupart,
ne veulent pas vendre aux cours actuels. Ils
mettent leurs sucres en entrepôt, et ceux qui li-
vrent leur marchandise veulent l'échanger contre
du blanc n° 3 en entrepôt de Paris.
Il ne serait pas à souhaiter pour les sucres de
canne que les cours montent pendant la période
des contrats de betteraves qui est proche, de fa-
çon à encourager la culture à ensemencer beau-
coup: le sucre resterait à des cours peu rémuné-
rateurs pour les colonies.
Il est certainement très difficile de prédire l'a-
venir, mais on peut croire que les bas prix persis-
teront pendant plusieurs mois encore et qu'une
reprise pourra se produire pendant l'été, si les
statistiques font prévoir moins d'abondance que
l'année dernière.
Il n'est pas inutile pour les colonies françaises
de savoir ce qui occupe particulièrement le mar-
ché de Paris. Nombre de vendeurs coloniaux en
1903/1904 s'étaient « couverts » sur le marché
de Paris par des opérations de «filières )), beau-
coup se sont effrayés à juste raison du peu de
sécurité qu'offre ce marché après son effondre-
ment. On s'occupe actuellement de sa réorganisa-
tion et il est désirable qu'il se réorganise de lui-
même sans l'intervention du gouvernement.
Les difficultés de la réorganisation viennent
pour une bonne part de ce que l'on ne veut pas
admettre à Paris que le krach de cette année
n'est pas un accident fortuit mais la conséquence
naturelle d'un système vicieux. En exagérant
l'importance des affaires on a en quelque sorte
appliqué à la Bourse de Paris une culture arti-
ficielle.
L'établissement d'une caisse de liquidation est
un moyen de réorganisation, il serait bon toute-
fois de ne pas le prendre comme il est appliqué
sur un marché quelconque, mais de le rendre
adéquat au marché de Paris, sans quoi il se pour-
rait que son règlement soit trop étroit.
♦
Antilles françaises. - On peut considérermain-
tenant les affaires igo5/igo6 comme complète-
ment terminées; quelques productions d'arrière-
jets sont invendues, mais c'est insignifiant.
La fabrication va commencer assez tôt; des
usines pensent mettre en marche dès les pre-
miers jours de janvier et les premiers arrivages se
feront vraisemblablement en février.
Réunion. — Une polémique ardente a lieu
entre les défenseurs de l'immigration indienne
et ceux de la main d'œuvre locale. Ces derniers
ont pour eux l'influence électorale.
Pour ma part, j'estime que la fortune de nos
colonies étant dans le travail de ses champs et
de ses usines ; il faudrait laisser toute liberté
aux colons de chercher des ouvriers où il s'en
présente et je considère même que c'est le devoir
du gouvernement de les y aider puisque l'in-
térêt national l'impose.
Le marché est sans aucune activité : les plan-
teurs espèrent un prochain relèvement des cours
et ne veulent pas traiter aux bas prix que nous
voyons actuellement. Les productions qui sont
vendues à livrer sont retenues autant que possi-
ble, pour la même raison ; aussi à la date du 30
septembre n'avait-on exporté que 311.166 kg.
contre 3.231.206 kg. l'année dernière à la même
époque.
La consommation locale a pris à la même date
2.400 balles de cristallisés Bois Rouge à 30 fr.
bs 100 kilos et différents lots de planteurs à 2)
fr. et 25 fr. jo suivant fabrication et lieux d'em-
barquement.
Cuba. — La seule préoccupation que l'on ait.
avec les brillantes perspectives pour la récolte
prochaine, vient de ce que, malgré le grand
nombre d'immigrants déjà arrivés et la quantité
de ceux retenus à l'avance sur l'offre d'un travail
immédiat et bien payé, on craint que la main
d'œuvre ne soit quand même insuffismte. Il est
donc possible que, comme cela s'est déjà produit
l'année dernière, les salaires soient très élevés, ce
qui augmentera dans de fortes proportions le
coût de la production.
Quelle sera cette production? Il est bien dif-
ficile de l'apprécier même d'une façon approxi-
mative. Le ralentissement de la croissance de la
canne, provoqué par le manque de pluie au mo-
ment propice, est cependant certainement com-
pensé par l'augmentation de la surface cultivée.
La seule assertion que l'on puisse donner actuel-
lement est que la récolte 1905/06 np sera pas
inférieure à celle de l'année dernière.
Barbade. — La canne est en excellent état et
les travaux des champs se sont bien exécutée,
mais l'émigration des travailleurs continue vers
Panama et la Trinidad. Le mois dernier un
vapeur régulier a emporté plusieurs centaines
d'émigrants, principalement des hommes, mais
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