Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-11-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 novembre 1905 30 novembre 1905
Description : 1905/11/30 (A5,N53). 1905/11/30 (A5,N53).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426452p
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières321
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits, etc.)
- .......... Page(s) .......... 336
- .......... Page(s) .......... 346
- .......... Page(s) .......... 347
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- .......... Page(s) .......... 348
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- .......... Page(s) .......... 351
- .......... Page(s) .......... 352
- .......... Page(s) .......... 352
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- Livres nouveaux, §§ 997-1.028. - Principaux sujets traités:
- Principaux sujets traités: Café (5 ouvr.). Canne à sucre (2 ouvr.). Coton. Manicoba. Caoutchoucs divers. Thé Rafia. Quinquina. Maté. Kapok. Ginseng. - Pacanier, - Cultures et produits des colonies portugaises et néerlandaises, du Dahomey, du Pérou, du Chili, de Montserrat, de l'Etat de Sao-Paulo. - Le lianes à caoutchouc de l'Indo-Chine. - L'amendement du sol par inoculation de bactéries fixatrices d'azote. - Nature et culture des terrains salants: dans l'Inde (2 ouvr.), aux Etats-Unis (3 ouvr.)
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 349
330 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 53 — Nov. j905
leur impression sur la valeur du F. elastica
en Egypte en tant qu'arbre à caoutchouc :
M. VICTOR MOSSERI, l'éminent agronome
du Caire, tout en me faisant remarquer qu'il
ne s'était jamais livré à une étude sérieuse
sur le F. elastica, estime d'après les expé-
riences de M. FLOYER, faites au Caire vers
1900, que cette espèce donne du bon caout-
chouc ; quant à la quantité que l'on peut
en retirer il ne peut se prononcer.
M. STAMM père, horticulteur au Caire,
s'est livré, il y a déjà nombre d'années, à
quelques expériences sommaires sur la
quantité de caoutchouc brut que l'on pour-
rait y retirer du F. elastica.
Il ne croit pas que l'on puisse saigner les
arbres ici en Egypte avant l'âge de 10 ans
(0m20 à 0m35 de diamètre de tronc) ; on pour-
rait en retirer 400 à 500 grammes de caout-
chouc par arbre et par année.
M. le DR AXEL PREYER, attaché agricole près
le Consulat d'Allemagne au Caire, m'a donné
de précieux renseignements sur le F. elastica
à Java où.cetarbre' fait l'objet d'une exploi-
tation rationnelle; Je vous -adresse à part
mon interview avec lui sur ce sujet (1).
Quant à la valeur des F. elastica d'Egypte,
M. PREYER n'a su me dire que peu de choses.
Je retiens cependant certaines de ses indica-
tions qui sont de nature à éclairer utile-
ment les constatations que nous avons pu
faire ici :
Le F. elastica planté à 10 mètres, atteint
à Java à 6 ans largement les dimensions de
nos arbres d'Egypte ayant un âge double.
C'est à cet âge qu'on commence à le sai-
gner.
A Pamanœkan-Tjasem, la plus ancienne
des plantations de Ficus de Java, M. PREYER
a relevé des rendements variant, par arbre
et par an, de 200 gr. à 3 kg. ; la grosse
moyenne est de 600 grammes.
M. PREYER m'a fait remarquer cette parti-
cularité des F. elastica du Caire : que, con-
trairement à ce qui a lieu dans les pays tro-
picaux, à Java par exemple, ils n'émettent
guère de racines aériennes ; celles que l'on
(1") Sera publiée dans le « J. d'A. T. ». — N. D. L. R.
rencontre bien rarement d'ailleurs, demeu-
rent de très faibles dimensions, tandis que
dans les pays tropicaux elles deviennent
énormes et peuvent même atteindre la taille
des racines aériennes du F. bengalensis.
J'ai dit plus l, haut que le Dr PREYER n'a-
vait pu me renseigner personnellement sur
le rendement des F. elastica en Egypte. Mais
il eut l'amabilité de me remettre un mot
d'introduction auprès de M. SCHILIZZI, chef
de culture à la Daïra Drahned Pacha, Kak
el Daouar près d'Alexandrie; cette personne,
me dit-il, a dû faire l'étude raisonnée et
pratique de la culture éventuelle du Ficus
à caoutchouc en Egypte.
En date du 30 juin 1905, M. SCHILIZZI me
répondait:
« C'est par erreur probablement ou par
malentendu que le Dr PREYER m'a indiqué
comme m'étant occupé de cette question ;
je n'ai jamais fait aucun essai et regrette
beaucoup de .ne pouvoir vous renseigner. »
Des déclarations précédentes, émanant de
personnes les plus compétentes, il résulte
pour moi, après 6 mois d'enquête, que pcr-
• sonne en Egypte, jusqu'à ce jour, n'a réel-
lement étudié d'assez près le F. elastica, au
point de vue culture et rendement, pour
émettre une appréciation certaine, basée sur
des faits indiscutables.
Je me permettrai maintenant de donner
le compte rendu de ce que j'ai vu, remarqué
et fait de mon côté, espérant que d'autres
personnes voudront bien reprendre et con-
trôler mes observations.
*
•¥■ *
Végétation en Egypte. — Dispersion. -
Culture. —Les spécimens de F. elasticaque
l'on rencontre en Egypte présentent les mê-
mes caractères extérieurs que ceux que j'ai
vus partout cultivés comme plante d'apparte-
ment. Au fur et à mesure de la croissance
de l'arbre: les feuilles deviennent plus peti-
tes, phénomène bien connu de ceux qui
ont observé de* arbres quelconques.
Le F. elastica végète admirablement bien
sous-le clinuit sec et chaud du Caire, à con-
dition toutefois qu'une quantité d'eau suffi-
leur impression sur la valeur du F. elastica
en Egypte en tant qu'arbre à caoutchouc :
M. VICTOR MOSSERI, l'éminent agronome
du Caire, tout en me faisant remarquer qu'il
ne s'était jamais livré à une étude sérieuse
sur le F. elastica, estime d'après les expé-
riences de M. FLOYER, faites au Caire vers
1900, que cette espèce donne du bon caout-
chouc ; quant à la quantité que l'on peut
en retirer il ne peut se prononcer.
M. STAMM père, horticulteur au Caire,
s'est livré, il y a déjà nombre d'années, à
quelques expériences sommaires sur la
quantité de caoutchouc brut que l'on pour-
rait y retirer du F. elastica.
Il ne croit pas que l'on puisse saigner les
arbres ici en Egypte avant l'âge de 10 ans
(0m20 à 0m35 de diamètre de tronc) ; on pour-
rait en retirer 400 à 500 grammes de caout-
chouc par arbre et par année.
M. le DR AXEL PREYER, attaché agricole près
le Consulat d'Allemagne au Caire, m'a donné
de précieux renseignements sur le F. elastica
à Java où.cetarbre' fait l'objet d'une exploi-
tation rationnelle; Je vous -adresse à part
mon interview avec lui sur ce sujet (1).
Quant à la valeur des F. elastica d'Egypte,
M. PREYER n'a su me dire que peu de choses.
Je retiens cependant certaines de ses indica-
tions qui sont de nature à éclairer utile-
ment les constatations que nous avons pu
faire ici :
Le F. elastica planté à 10 mètres, atteint
à Java à 6 ans largement les dimensions de
nos arbres d'Egypte ayant un âge double.
C'est à cet âge qu'on commence à le sai-
gner.
A Pamanœkan-Tjasem, la plus ancienne
des plantations de Ficus de Java, M. PREYER
a relevé des rendements variant, par arbre
et par an, de 200 gr. à 3 kg. ; la grosse
moyenne est de 600 grammes.
M. PREYER m'a fait remarquer cette parti-
cularité des F. elastica du Caire : que, con-
trairement à ce qui a lieu dans les pays tro-
picaux, à Java par exemple, ils n'émettent
guère de racines aériennes ; celles que l'on
(1") Sera publiée dans le « J. d'A. T. ». — N. D. L. R.
rencontre bien rarement d'ailleurs, demeu-
rent de très faibles dimensions, tandis que
dans les pays tropicaux elles deviennent
énormes et peuvent même atteindre la taille
des racines aériennes du F. bengalensis.
J'ai dit plus l, haut que le Dr PREYER n'a-
vait pu me renseigner personnellement sur
le rendement des F. elastica en Egypte. Mais
il eut l'amabilité de me remettre un mot
d'introduction auprès de M. SCHILIZZI, chef
de culture à la Daïra Drahned Pacha, Kak
el Daouar près d'Alexandrie; cette personne,
me dit-il, a dû faire l'étude raisonnée et
pratique de la culture éventuelle du Ficus
à caoutchouc en Egypte.
En date du 30 juin 1905, M. SCHILIZZI me
répondait:
« C'est par erreur probablement ou par
malentendu que le Dr PREYER m'a indiqué
comme m'étant occupé de cette question ;
je n'ai jamais fait aucun essai et regrette
beaucoup de .ne pouvoir vous renseigner. »
Des déclarations précédentes, émanant de
personnes les plus compétentes, il résulte
pour moi, après 6 mois d'enquête, que pcr-
• sonne en Egypte, jusqu'à ce jour, n'a réel-
lement étudié d'assez près le F. elastica, au
point de vue culture et rendement, pour
émettre une appréciation certaine, basée sur
des faits indiscutables.
Je me permettrai maintenant de donner
le compte rendu de ce que j'ai vu, remarqué
et fait de mon côté, espérant que d'autres
personnes voudront bien reprendre et con-
trôler mes observations.
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l'on rencontre en Egypte présentent les mê-
mes caractères extérieurs que ceux que j'ai
vus partout cultivés comme plante d'apparte-
ment. Au fur et à mesure de la croissance
de l'arbre: les feuilles deviennent plus peti-
tes, phénomène bien connu de ceux qui
ont observé de* arbres quelconques.
Le F. elastica végète admirablement bien
sous-le clinuit sec et chaud du Caire, à con-
dition toutefois qu'une quantité d'eau suffi-
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