Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1905 31 octobre 1905
Description : 1905/10/31 (A5,N52). 1905/10/31 (A5,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264518
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 299
314 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 52 — OCT. 1905
Ce sont les bananiers qui ont donné leur
régime, que l'on coupe et dont on détaille
chaque jour une partie du stipe en tranches
minces, pour la ration quotidienne du
porc. Les débris formant un tissu cellulaire
très lâche et rempli d'un liquide abondant
et sucré, sont pilés, puis cuits avec du son.
C'est ce mélange qui constitue en Cochin-
chine la nourriture du porc. Dans les famil-
les aisées on y ajoute des brisures de riz.
Le porc, généralement laissé lijbre, com-
plète sa nourriture lui-même, en fouillant la
terre pour y manger des racines ou des
larves, et même en mangeant certaines
herbes.
Quant à la volaille, elle est très friande
de la feuille du bananier et l'on peut facile-
ment s'en rendre compte par la vue des jeu-
nes drageons qui, partout où il y a des pou-
les, sont dépouillés de leurs feuilles.
Veuillez agréer, etc.
P. QUESNEL,
Administrateur de Cantlio.
De l'usure des Coupe-racines
employés pour le Manioc.
Par M. F. MAIN.
Mon cher Directeur,
Vous m'avez fait part de la remarque que
vous ont communiquée divers planteurs de
manioc, au sujet de l'usure anormale des
couteaux des coupe-racines employés à cet
usage; vous me demandez à quoi il faut
l'attribuer.
Il y a à cela deux causes ; la dureté des
tubercules, et la qualité des aciers employés
pour la fabrication des couteaux. Aujour-
d'hui, au point de vue commercial, le coupe-
racines est un article absolument perdu.
La simplicité de sa construction fait que
n'importe quel charron de village est à
même d'en établir. Pour pouvoir lutter, les
maisons de constructions qui ont bien d'au-
tres frais généraux que ces petits construc-
teurs locaux, ont dû baisser la qualité de
l'acier des couteaux. Étant donné qu'en
France on ne coupe guère que des racines très
tendres, — betteraves, carottes, etc., — cela
n'a pas d'importance, et les couteaux durent
autant que l'instrument, dont la faible
valeur (certains modèles ne coûtent, en
gros, qu'une vingtaine de francs) permet
un renouvellement fréquent.
Il y a donc lieu simplement de mettre les
planteurs de manioc en garde contre ce
fait. — Moyennant quelques francs seule-
ment de supplément, n'importe quel cons-
tructeur sérieux leur fournira des coupe-
racines dont les couteaux, en acier de pre-
mière qualité, feront un très bon travail
avec du manioc et dureront un temps nor-
mal avec un simple affûtage de loin en loin.
Veuillez agréer, etc.
F. MAIN.
Sucres bruts pour Brasserie
Avantages et inconvénient des mélasses -
Nécessité de réduire les frais d'emballage.
D'après F. WATTS.
Une note publiée dans le « West India
Bulletin » vol. III, p, 199 (cf. Bull. of the
Impérial Institute, 2 mai 1903), après avoir
été communiquée à la Société d'Agriculture
d'Antigua par M. F. WATTS, chimiste du
gouvernement, montre la possibilité d'uti-
liser les sucres bruts des Antilles sur une
large échelle dans la brasserie anglaise.
Les sources principales d'où les brasseurs
anglais retirent actuellement les sucres
bruts et les mélasses sont l'Egypte, les Phi-
lippines et Madras.
Il est bon que les planteurs sachent que
les desiderata des raffineurs ne sont pas
ceux des brasseurs. Les premiers exigent un
sucre exempt de glucose. Les brasseurs, au
contraire, achètent, indifféremment, le
glucose et le sucre de canne; en un mot,
le sucre sous toutes ses formes, même sous
la forme non explicite d'amidon, pourvu que
ces matières ne soient pas souillées de
poussiers, mélangées de substances infer-
mentescibles ou de produits d'odeur désa-
Ce sont les bananiers qui ont donné leur
régime, que l'on coupe et dont on détaille
chaque jour une partie du stipe en tranches
minces, pour la ration quotidienne du
porc. Les débris formant un tissu cellulaire
très lâche et rempli d'un liquide abondant
et sucré, sont pilés, puis cuits avec du son.
C'est ce mélange qui constitue en Cochin-
chine la nourriture du porc. Dans les famil-
les aisées on y ajoute des brisures de riz.
Le porc, généralement laissé lijbre, com-
plète sa nourriture lui-même, en fouillant la
terre pour y manger des racines ou des
larves, et même en mangeant certaines
herbes.
Quant à la volaille, elle est très friande
de la feuille du bananier et l'on peut facile-
ment s'en rendre compte par la vue des jeu-
nes drageons qui, partout où il y a des pou-
les, sont dépouillés de leurs feuilles.
Veuillez agréer, etc.
P. QUESNEL,
Administrateur de Cantlio.
De l'usure des Coupe-racines
employés pour le Manioc.
Par M. F. MAIN.
Mon cher Directeur,
Vous m'avez fait part de la remarque que
vous ont communiquée divers planteurs de
manioc, au sujet de l'usure anormale des
couteaux des coupe-racines employés à cet
usage; vous me demandez à quoi il faut
l'attribuer.
Il y a à cela deux causes ; la dureté des
tubercules, et la qualité des aciers employés
pour la fabrication des couteaux. Aujour-
d'hui, au point de vue commercial, le coupe-
racines est un article absolument perdu.
La simplicité de sa construction fait que
n'importe quel charron de village est à
même d'en établir. Pour pouvoir lutter, les
maisons de constructions qui ont bien d'au-
tres frais généraux que ces petits construc-
teurs locaux, ont dû baisser la qualité de
l'acier des couteaux. Étant donné qu'en
France on ne coupe guère que des racines très
tendres, — betteraves, carottes, etc., — cela
n'a pas d'importance, et les couteaux durent
autant que l'instrument, dont la faible
valeur (certains modèles ne coûtent, en
gros, qu'une vingtaine de francs) permet
un renouvellement fréquent.
Il y a donc lieu simplement de mettre les
planteurs de manioc en garde contre ce
fait. — Moyennant quelques francs seule-
ment de supplément, n'importe quel cons-
tructeur sérieux leur fournira des coupe-
racines dont les couteaux, en acier de pre-
mière qualité, feront un très bon travail
avec du manioc et dureront un temps nor-
mal avec un simple affûtage de loin en loin.
Veuillez agréer, etc.
F. MAIN.
Sucres bruts pour Brasserie
Avantages et inconvénient des mélasses -
Nécessité de réduire les frais d'emballage.
D'après F. WATTS.
Une note publiée dans le « West India
Bulletin » vol. III, p, 199 (cf. Bull. of the
Impérial Institute, 2 mai 1903), après avoir
été communiquée à la Société d'Agriculture
d'Antigua par M. F. WATTS, chimiste du
gouvernement, montre la possibilité d'uti-
liser les sucres bruts des Antilles sur une
large échelle dans la brasserie anglaise.
Les sources principales d'où les brasseurs
anglais retirent actuellement les sucres
bruts et les mélasses sont l'Egypte, les Phi-
lippines et Madras.
Il est bon que les planteurs sachent que
les desiderata des raffineurs ne sont pas
ceux des brasseurs. Les premiers exigent un
sucre exempt de glucose. Les brasseurs, au
contraire, achètent, indifféremment, le
glucose et le sucre de canne; en un mot,
le sucre sous toutes ses formes, même sous
la forme non explicite d'amidon, pourvu que
ces matières ne soient pas souillées de
poussiers, mélangées de substances infer-
mentescibles ou de produits d'odeur désa-
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