Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-10-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 octobre 1905 31 octobre 1905
Description : 1905/10/31 (A5,N52). 1905/10/31 (A5,N52).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264518
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières289
- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 306
- .......... Page(s) .......... 312
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 313
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 315
- .......... Page(s) .......... 316
- .......... Page(s) .......... 314
- .......... Page(s) .......... 317
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 318
- .......... Page(s) .......... 319
- .......... Page(s) .......... 320
- .......... Page(s) .......... 320
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 299
N° 52 — OCT. 1905. JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 313
mesures dans ce sens, le Gouvernement
français agirait de même à la demande de
la Chambre de Commerce. Aujourd'hui ce
n'est pas possible pareeque si nous introdui-
ionsun règlement en ce sens et que le
Gouvernement anglais maintienne le statu-
quQ, les vendeurs déserteraient immédiate-
ment-nôtre marché pour se porter sur celui
de Cuddalore, port anglais qui déjà chaque
année-concurrence notre colonie d'une fa-
çon sérieuse.
Une graine oléagineuse touchée par l'eau
ne se débarrasse jamais que d'une partie de
ce qu'elle a absorbé et naturellement con-
tracte une augmentation de rancidité qui
provoque réchauffement. — Ce phénomène
prend quelquefois des proportions telles
qu'il arrive que, lors du débarquement au
port d'arrivée en Europe, on reçoit des
graines littéralement torréfiées comme café
brûlé : une- partie de l'huile est perdue et
l'autre partie est presque nocive ; le tour-
teau-lui-même n'a plus de valeur.
Comme vous le voyez, c'est une grosse
question; chaque année il se perd des cen-
taines de mille francs.
A. POULAIN.
, Pondichéry, 4 sept. 1905;
Les Cactus inermes de Luther Burbank
Différences avec ceux de la Méditerranée.
Rusticité — Epines et spicules..
Lettre de M. LUTHER BURBANK
Nous avons publié dans nos nos 46 et 49, deux
notes sur les cactus fourragers inermes de
M. LUTHER BURBANK, le célèbre horticulteur
californien. Les matériaux dont nous disposions
ne permettaient pas de se rendre compte de
l'opinion de l'obtenteur, quant au cactus inerme
traditionnel cultivé depuis des siècles au Mexi-
que et dans les pays méditerranéens. On ne
voyait pas bien, non plus, quel raisonnement
l'avait conduit à rechercher des formes inermes
nouvelles. Nous sommes heureux de publier au-
jourd'hui une lettre de M. LUTHER BURBANK qui
répond parfaitement à ces questions ; elle est
datée du 3 juillet :
« Voilà bien 50 ans que je connais
l'Opuntia inerme dont vous me parlez ; je
pense que je possède dans mon jardin d'es-
sais toutes les formes inermes connues. Je
m'en suis fait venir 'des jardins d'essais
d'Algérie;-j'en ai du midi de la France,
de Sicile, de l'Italie continentale, de l'Amé-
rique du Sud, du Mexique, du Texas-, non
compris mes propres hybrides qui se chif-
frent par centaines.
» La plupart des journalistes qui ont passe
ici, 11'avâient jamais vu de cactus à raquet-
tes inermes et se sont imaginés que j'étais
seul au monde à en posséder ; je ne suis.pas
responsable des stupidités qu'ils ont écrit à
ce sujet.
» Je passe à la seconde question : quel
mobile m'a poussé à la création de formes
inermes nouvelles ? C'est que je me suis
attaché, non pas tant àl supprimer les épi-
nes, relativement moins'dangereuses pour le
bétail, qu'à débarrasser nos cactus des petits
pinceaux de spicules qui persistent parfai-
tement sur les raquettes des cactus médi-
terranéens et autres dits inermes. Ces spi-
cules causent en effet, la mort d'un grand
nombre parmi les animaux nourris des dits
cactus.
» Je me suis, d'autre part, appliqué à
hybrider mon Opuntia vulgaris sans spicu-
les, avec les nombreuses formes tradition-
nelles précitées, dites à tort inermes.,Les
produits de ces croisements participeront,
je suis sûr, de l'extrême rusticité de l'O.
vulgaris, qui croît jusque dans l'Alaska.' »
Recevez, etc.
LUTHER BURBANK.
Le Bananier comme fourrage des porcs
en Cochinchine
Par M. P. QUESNEL
Monsieur le Directeur, je viens de lire
dans votre n°48, page 188, la notice intitulée:
Le bananier comme fourrage vertpour pou-
les et cochons.
Cet aliment est la nourriture presque
habituelle des porcs en Indo-Chine, et, je
suppose, dans tous les pays d'Asie où le
bananier peut pousser.
mesures dans ce sens, le Gouvernement
français agirait de même à la demande de
la Chambre de Commerce. Aujourd'hui ce
n'est pas possible pareeque si nous introdui-
ionsun règlement en ce sens et que le
Gouvernement anglais maintienne le statu-
quQ, les vendeurs déserteraient immédiate-
ment-nôtre marché pour se porter sur celui
de Cuddalore, port anglais qui déjà chaque
année-concurrence notre colonie d'une fa-
çon sérieuse.
Une graine oléagineuse touchée par l'eau
ne se débarrasse jamais que d'une partie de
ce qu'elle a absorbé et naturellement con-
tracte une augmentation de rancidité qui
provoque réchauffement. — Ce phénomène
prend quelquefois des proportions telles
qu'il arrive que, lors du débarquement au
port d'arrivée en Europe, on reçoit des
graines littéralement torréfiées comme café
brûlé : une- partie de l'huile est perdue et
l'autre partie est presque nocive ; le tour-
teau-lui-même n'a plus de valeur.
Comme vous le voyez, c'est une grosse
question; chaque année il se perd des cen-
taines de mille francs.
A. POULAIN.
, Pondichéry, 4 sept. 1905;
Les Cactus inermes de Luther Burbank
Différences avec ceux de la Méditerranée.
Rusticité — Epines et spicules..
Lettre de M. LUTHER BURBANK
Nous avons publié dans nos nos 46 et 49, deux
notes sur les cactus fourragers inermes de
M. LUTHER BURBANK, le célèbre horticulteur
californien. Les matériaux dont nous disposions
ne permettaient pas de se rendre compte de
l'opinion de l'obtenteur, quant au cactus inerme
traditionnel cultivé depuis des siècles au Mexi-
que et dans les pays méditerranéens. On ne
voyait pas bien, non plus, quel raisonnement
l'avait conduit à rechercher des formes inermes
nouvelles. Nous sommes heureux de publier au-
jourd'hui une lettre de M. LUTHER BURBANK qui
répond parfaitement à ces questions ; elle est
datée du 3 juillet :
« Voilà bien 50 ans que je connais
l'Opuntia inerme dont vous me parlez ; je
pense que je possède dans mon jardin d'es-
sais toutes les formes inermes connues. Je
m'en suis fait venir 'des jardins d'essais
d'Algérie;-j'en ai du midi de la France,
de Sicile, de l'Italie continentale, de l'Amé-
rique du Sud, du Mexique, du Texas-, non
compris mes propres hybrides qui se chif-
frent par centaines.
» La plupart des journalistes qui ont passe
ici, 11'avâient jamais vu de cactus à raquet-
tes inermes et se sont imaginés que j'étais
seul au monde à en posséder ; je ne suis.pas
responsable des stupidités qu'ils ont écrit à
ce sujet.
» Je passe à la seconde question : quel
mobile m'a poussé à la création de formes
inermes nouvelles ? C'est que je me suis
attaché, non pas tant àl supprimer les épi-
nes, relativement moins'dangereuses pour le
bétail, qu'à débarrasser nos cactus des petits
pinceaux de spicules qui persistent parfai-
tement sur les raquettes des cactus médi-
terranéens et autres dits inermes. Ces spi-
cules causent en effet, la mort d'un grand
nombre parmi les animaux nourris des dits
cactus.
» Je me suis, d'autre part, appliqué à
hybrider mon Opuntia vulgaris sans spicu-
les, avec les nombreuses formes tradition-
nelles précitées, dites à tort inermes.,Les
produits de ces croisements participeront,
je suis sûr, de l'extrême rusticité de l'O.
vulgaris, qui croît jusque dans l'Alaska.' »
Recevez, etc.
LUTHER BURBANK.
Le Bananier comme fourrage des porcs
en Cochinchine
Par M. P. QUESNEL
Monsieur le Directeur, je viens de lire
dans votre n°48, page 188, la notice intitulée:
Le bananier comme fourrage vertpour pou-
les et cochons.
Cet aliment est la nourriture presque
habituelle des porcs en Indo-Chine, et, je
suppose, dans tous les pays d'Asie où le
bananier peut pousser.
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