Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
254 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 50 — AouT 1905
l'on soit assez généralement d'accord pour l'at-
tribuer à une récolte partiellement manquée.
Ramie. — Les nouvelles de Chine sont rares
et incertaines. On parle de prix très élevés pour
la ramie (jusqu'à 90 fr. les 100 kg. c. a. f. pour
la belle qualité) mais il est difficile de se pronon-
cer d'ores et déjà, les vendeurs aussi bien que
les acheteurs se tenant sur la réserve.
J. H. GREIN.
16, rue Ste-Croix de la Bretonnerie.
Paris, le 19 août 1905.
ACTUALITÉS
Sur l'emploi du Cowpea dans les
plantations de Bananes et de Café.
Son rôle comme reconstituant et couverture. -
Difficulté résultant de l'ombre des bananiers.
Le problème à résoudre.
Par M. H. PITTIER DE FABREGA.
Notre collaborateur, M. HENRI PITTIER DE
FABREGA, nous a écrit il y a presque un an
pour revenir sur une question déjà souvent
débattue dans ce Journal; ses indications n'en
sont pas moins nouvelles et du plus haut intérêt
pratique et nous regrettons vivement d'avoir été
obligé,par suite de l'abondance de matière, de
retarder aussi longtemps leur publication. Il
nous promettait en même temps, pour plus tard,
une note sur le BEGGAR-WEED des Américains
(Desmodium giganteum) qu'il a été le premier a
faire cultiver au Costa-Rica, il y a 3 ans. Cette
note ne nous est pasencorearrivée; c'est que M.
PITTIER a encore une fois changé de situation :
en Janvier il a été enlevé à la « United Fruit
Co. » (voir dans notre n°4i) par le Département
d'AgriculturedeWashington, sans d'ailleursaban-
donner l'étude agronomique de l'Amérique cen-
trale.
Rappelons, pour les personnes peu familiari-
sées avec le vocabulaire agricole des Américains,
que le cowpea est le Vigna Catjang, de la fa-
mille des légumineuses. N. D. L. R.
*
* *
« Dans le n° 30 du « J. d'A. T. », vous me de-
mandiez de vous renseigner au sujet de l'em-
ploi du cowpea comme engrais vert dans les
bananeraies de ce pays. Je ne suis pas encore
en état de vous donner des chiffres quant
aux résultats obtenus, mais je puis vous as-
surer que les essais faits à LA COLOMBIANA,
plantation appartenant à la UNITED FRUIT
Co., ont donné des résultats tout à fait inespé-
rés. L'expérience a été répétée avec succès à
notre station d'essais à Zent, et un cultivateur
des plus distigués, M. LÉON LAPRADE, a éga-
lement constaté les bons effets de la même
plante dans ses bananeraies de Rio Hondo et
de Freehold. i Il
» Dans tous ces cas il s'agissait de recons-
tituer des bananeraies dans des terrains
considérés comme étant épuisés. J'ajouterai
que comme Directeur du Service d'Agricul-
ture de l'Etat, j'avais réussi à persuader plu-
sieurs agriculteurs de faire l'essai de la dite
légumineuse dans les plantations de café de
l'intérieur et que les résultats ont été si satis-
faisants que l'importation du cowpea, comme
semence destinée à l'amélioration des terres,
est devenue une chose courante. •
» Malheureusement, et surtout en ce qui
concerne les bananeraies, le cowpea présen-
te plusieurs inconvénients. D'abord, la se-
mence en est très chère et, bien que la plante
croisse ici avec une vigueur remarquable,
elle fructifie très peu, ce qui rend plus dis-
pendieuse encore la récolte des haricots sur
les fermes. Ensuite, comme toutes les légu-
mineuses, le cowpea a besoin d'une géné-
reuse insolation pour se développer et sur-
tout pour permettre le développement des
bactéries nitrificantes qui constituent une
large part de son mérite.
» Ce qui fait que la culture de cette inté-
ressante plante n'est possible que durant les
premiers mois qui suivent la mise en terre
des bananiers. Dans les bonnes terres, on
peut presque la maintenir jusqu'à ce que
l'ombre des bananiers soit suffisante pour
empêcher le développement des graminées
cespiteuses qui sont la ruine des plantations,
mais dans les terres argileuses et lourdes, il
n'a pas été possible de faire lutter le cowpea
l'on soit assez généralement d'accord pour l'at-
tribuer à une récolte partiellement manquée.
Ramie. — Les nouvelles de Chine sont rares
et incertaines. On parle de prix très élevés pour
la ramie (jusqu'à 90 fr. les 100 kg. c. a. f. pour
la belle qualité) mais il est difficile de se pronon-
cer d'ores et déjà, les vendeurs aussi bien que
les acheteurs se tenant sur la réserve.
J. H. GREIN.
16, rue Ste-Croix de la Bretonnerie.
Paris, le 19 août 1905.
ACTUALITÉS
Sur l'emploi du Cowpea dans les
plantations de Bananes et de Café.
Son rôle comme reconstituant et couverture. -
Difficulté résultant de l'ombre des bananiers.
Le problème à résoudre.
Par M. H. PITTIER DE FABREGA.
Notre collaborateur, M. HENRI PITTIER DE
FABREGA, nous a écrit il y a presque un an
pour revenir sur une question déjà souvent
débattue dans ce Journal; ses indications n'en
sont pas moins nouvelles et du plus haut intérêt
pratique et nous regrettons vivement d'avoir été
obligé,par suite de l'abondance de matière, de
retarder aussi longtemps leur publication. Il
nous promettait en même temps, pour plus tard,
une note sur le BEGGAR-WEED des Américains
(Desmodium giganteum) qu'il a été le premier a
faire cultiver au Costa-Rica, il y a 3 ans. Cette
note ne nous est pasencorearrivée; c'est que M.
PITTIER a encore une fois changé de situation :
en Janvier il a été enlevé à la « United Fruit
Co. » (voir dans notre n°4i) par le Département
d'AgriculturedeWashington, sans d'ailleursaban-
donner l'étude agronomique de l'Amérique cen-
trale.
Rappelons, pour les personnes peu familiari-
sées avec le vocabulaire agricole des Américains,
que le cowpea est le Vigna Catjang, de la fa-
mille des légumineuses. N. D. L. R.
*
* *
« Dans le n° 30 du « J. d'A. T. », vous me de-
mandiez de vous renseigner au sujet de l'em-
ploi du cowpea comme engrais vert dans les
bananeraies de ce pays. Je ne suis pas encore
en état de vous donner des chiffres quant
aux résultats obtenus, mais je puis vous as-
surer que les essais faits à LA COLOMBIANA,
plantation appartenant à la UNITED FRUIT
Co., ont donné des résultats tout à fait inespé-
rés. L'expérience a été répétée avec succès à
notre station d'essais à Zent, et un cultivateur
des plus distigués, M. LÉON LAPRADE, a éga-
lement constaté les bons effets de la même
plante dans ses bananeraies de Rio Hondo et
de Freehold. i Il
» Dans tous ces cas il s'agissait de recons-
tituer des bananeraies dans des terrains
considérés comme étant épuisés. J'ajouterai
que comme Directeur du Service d'Agricul-
ture de l'Etat, j'avais réussi à persuader plu-
sieurs agriculteurs de faire l'essai de la dite
légumineuse dans les plantations de café de
l'intérieur et que les résultats ont été si satis-
faisants que l'importation du cowpea, comme
semence destinée à l'amélioration des terres,
est devenue une chose courante. •
» Malheureusement, et surtout en ce qui
concerne les bananeraies, le cowpea présen-
te plusieurs inconvénients. D'abord, la se-
mence en est très chère et, bien que la plante
croisse ici avec une vigueur remarquable,
elle fructifie très peu, ce qui rend plus dis-
pendieuse encore la récolte des haricots sur
les fermes. Ensuite, comme toutes les légu-
mineuses, le cowpea a besoin d'une géné-
reuse insolation pour se développer et sur-
tout pour permettre le développement des
bactéries nitrificantes qui constituent une
large part de son mérite.
» Ce qui fait que la culture de cette inté-
ressante plante n'est possible que durant les
premiers mois qui suivent la mise en terre
des bananiers. Dans les bonnes terres, on
peut presque la maintenir jusqu'à ce que
l'ombre des bananiers soit suffisante pour
empêcher le développement des graminées
cespiteuses qui sont la ruine des plantations,
mais dans les terres argileuses et lourdes, il
n'a pas été possible de faire lutter le cowpea
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