Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
o 50 — AOUT 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 243
portant l'emploi de machines spéciales sur
lesquelles il a publié une série de noies. Il se
trouve, en ce moment même, en mission en
Angleterre, chargé principalement d'enquê-
ter sur le sentiment des consommateurs,
c'est-à-dire des fabricants de caoutchouc,
relativement à la valeur comparée des caout-
choucs bruts obtenus par les différents pro-
cédés. Un premier lot de caoutchouc d'Hevea
d'Extrême-Orient, obtenu par le procédéBuR-
GESS, s'est vendu récemment à Londres à un
fort bon prix. L'initiative de cet inventeur
semble donc mériter l'attention du public.
M. BURGESS critique aussi, et pour les
mêmes raisons, le procédé de saignée décrit
plus haut : il le trouve trop fastidieux et pré-
conise une sorte de grande incision unique
en forme de demi-arête de poisson ( « half
herving bone » ). Nous on parlerons plus
longuement un autre jour.
La machine de BURGESS livre le caout-
chouc sous forme de feuilles très minces,
comparables au produit des déchiqueteurs
et calandres de l'industrie métropolitaine
Dans la presse de Ceylçin et de Singapore,
cette préparation est désignée sous le nom
de « caoutchouc en crêpes » ( « crêpe rub-
ber » ). Une autre machine, inventée par
MM. MICHIE et GOLLEDGE, livre un produit
différent, désigné dans les mêmes publica-
tions, sous le nom de « worm rubber » que
nous serions tenté de traduire, par : « caout-
chouc en vermicelle » , si une longue expé-
rience du journalisme scientifique ne nous
avait appris qu'il est imprudent de traduire
des termes d'art lorsqu'on n'a jamais eu sous
les yeux les objets dont il s'agit.
Le « crêpe rubber » et le « worm rubber »
ont chacun leurs partisans qui polémiquent
ferme entre eux ; mais les uns et les autres
sont d'accord quant aux critiques qu'ils
adressent au procédé des bassines, tel que
nous l'avons décrit ci-dessus d'après l'un de
ses protagonistes les plus autorisés : ce pro-
cédé exige une quantité fantastique de vais-
selle ; et le séchage des plaques plus ou
moins minces dites ce biscuits » demande
trop de surveillance.
Dans son ensemble, disent-ils, le procédé
est trop minutieux et fastidieux, inapplicable
dès qu'il s'agira de traiter le latex d'un
nombre d'arbres vraiment important. Nous
reviendrons en détail, dans un prochain
numéro, sur ces critiques, lorsque nous don-
nerons ladescription des procédés nouveaux
préconisés.
Enquête à faire sur les variétés du Ficus elastica
A propos de la lettre de M. DUBARD au Musée colonial de Haarlem. Ficus à nervures rouges, blanches
et vertes.— Ces différences extérieures répondent-elles à des différences de composition du latex ?
La lettre qui suit, ayant pour auteur
M. DUllARD, prof. de Botanique à l'Ecold sup.
d'Agricult. coloniale, se trouve insérée en
français dans le dernier rapport annuel
[Verslag, 1904 (mai 1905), pp. 148-149] du
Musée colonial de Haarlem ; le signalement
analytique de ce volume est donné d'autre
part,- dans notre Bulletin bibliographique :
« Nous avons reçu de Java des Ficus elas-
tica à nervures rouges, dont le limbe foliaire
est constellé de stomates aquifères ; cette
sorte de Ficus fournit, paraît-il, un excellent
caoutchouc. Cultive-t-on également à Java
des F. elastica tels que ceux qu'on est
habitué à voir en Europe, à limbe pourvu de
nervures vertes et présentant seulement quel-
ques stomates aquifères répartis assez régu-
lièrement sur une ligne parallèle au bord de
la feuille ? Si on les cultive, fournissent-ils
un produit comparable à celui de la sorte à
nervures rouges ?
» Certains essais de culture effectués avec
les F. elastica ordinaires, notamment en Al-
gérie, ont fourni un latex presque complète-
ment dépourvu de caoutchouc (1); d'autre
part, nous avons, à la Réunion, une sorte de
(1) A notre connaissance, le latex des Ficus en question
ne contient absolument pas de caoutchouc commercial.
N. D. L. n.
portant l'emploi de machines spéciales sur
lesquelles il a publié une série de noies. Il se
trouve, en ce moment même, en mission en
Angleterre, chargé principalement d'enquê-
ter sur le sentiment des consommateurs,
c'est-à-dire des fabricants de caoutchouc,
relativement à la valeur comparée des caout-
choucs bruts obtenus par les différents pro-
cédés. Un premier lot de caoutchouc d'Hevea
d'Extrême-Orient, obtenu par le procédéBuR-
GESS, s'est vendu récemment à Londres à un
fort bon prix. L'initiative de cet inventeur
semble donc mériter l'attention du public.
M. BURGESS critique aussi, et pour les
mêmes raisons, le procédé de saignée décrit
plus haut : il le trouve trop fastidieux et pré-
conise une sorte de grande incision unique
en forme de demi-arête de poisson ( « half
herving bone » ). Nous on parlerons plus
longuement un autre jour.
La machine de BURGESS livre le caout-
chouc sous forme de feuilles très minces,
comparables au produit des déchiqueteurs
et calandres de l'industrie métropolitaine
Dans la presse de Ceylçin et de Singapore,
cette préparation est désignée sous le nom
de « caoutchouc en crêpes » ( « crêpe rub-
ber » ). Une autre machine, inventée par
MM. MICHIE et GOLLEDGE, livre un produit
différent, désigné dans les mêmes publica-
tions, sous le nom de « worm rubber » que
nous serions tenté de traduire, par : « caout-
chouc en vermicelle » , si une longue expé-
rience du journalisme scientifique ne nous
avait appris qu'il est imprudent de traduire
des termes d'art lorsqu'on n'a jamais eu sous
les yeux les objets dont il s'agit.
Le « crêpe rubber » et le « worm rubber »
ont chacun leurs partisans qui polémiquent
ferme entre eux ; mais les uns et les autres
sont d'accord quant aux critiques qu'ils
adressent au procédé des bassines, tel que
nous l'avons décrit ci-dessus d'après l'un de
ses protagonistes les plus autorisés : ce pro-
cédé exige une quantité fantastique de vais-
selle ; et le séchage des plaques plus ou
moins minces dites ce biscuits » demande
trop de surveillance.
Dans son ensemble, disent-ils, le procédé
est trop minutieux et fastidieux, inapplicable
dès qu'il s'agira de traiter le latex d'un
nombre d'arbres vraiment important. Nous
reviendrons en détail, dans un prochain
numéro, sur ces critiques, lorsque nous don-
nerons ladescription des procédés nouveaux
préconisés.
Enquête à faire sur les variétés du Ficus elastica
A propos de la lettre de M. DUBARD au Musée colonial de Haarlem. Ficus à nervures rouges, blanches
et vertes.— Ces différences extérieures répondent-elles à des différences de composition du latex ?
La lettre qui suit, ayant pour auteur
M. DUllARD, prof. de Botanique à l'Ecold sup.
d'Agricult. coloniale, se trouve insérée en
français dans le dernier rapport annuel
[Verslag, 1904 (mai 1905), pp. 148-149] du
Musée colonial de Haarlem ; le signalement
analytique de ce volume est donné d'autre
part,- dans notre Bulletin bibliographique :
« Nous avons reçu de Java des Ficus elas-
tica à nervures rouges, dont le limbe foliaire
est constellé de stomates aquifères ; cette
sorte de Ficus fournit, paraît-il, un excellent
caoutchouc. Cultive-t-on également à Java
des F. elastica tels que ceux qu'on est
habitué à voir en Europe, à limbe pourvu de
nervures vertes et présentant seulement quel-
ques stomates aquifères répartis assez régu-
lièrement sur une ligne parallèle au bord de
la feuille ? Si on les cultive, fournissent-ils
un produit comparable à celui de la sorte à
nervures rouges ?
» Certains essais de culture effectués avec
les F. elastica ordinaires, notamment en Al-
gérie, ont fourni un latex presque complète-
ment dépourvu de caoutchouc (1); d'autre
part, nous avons, à la Réunion, une sorte de
(1) A notre connaissance, le latex des Ficus en question
ne contient absolument pas de caoutchouc commercial.
N. D. L. n.
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