Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 août 1905 31 août 1905
Description : 1905/08/31 (A5,N50). 1905/08/31 (A5,N50).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264496
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières225
- ÉTUDES & DOSSIERS
Pages- Culture et rendement du Castilloa à Tacotalpa (D'après une note des propriétaires, MM. CONDE FRÈRES,.......... Page(s) .......... 245
- DE SAUMERY: Consommation et commerce des bananes en France (Rapport présenté au 2e Congrès colonial).......... Page(s) .......... 247
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
240 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 50 — AouT 1905
sions comprenant chacune 7 entailles super-
posées.
On exploite les Hevea par équipes de
caotuchouc, désigné sous le nom de « scrap »,
serait très faible; dans le domaine de Kepi-
tigalla, la proportion de « scrap » n'est éva-
FIG. 27. — Développement de la surface d'un arbre en exploitation. — Échelle : l/7°.
3 coolies : le 1er incise l'écorce avec la gouge,
le second dispose les godets dans le fond
desquels le troisième ouvrier verse quelques
gouttes d'eau. Ce travail est ordinairement
termina vers 8 h. 1/2 ou 9 h. du matin;
avant 10 h., le latex. est rassemblé, dans
des seaux qui sont rapportés à la factorerie
vers 11 h.
» L'eau versée dans les godets a pour but
d'éviter la coagulation immédiate du latex
qui emprisonneràiifatalement les impuretés
de toutes sortes qu'il peut contenir ce
qui donnerait du caoutchouc déprécié.
Cette coagulation spontanée étant prévenue,
le latex arrive à la factorie liquide très
semblable au lait de vache. L'addition
d'eau a encore pour avantage, — d'après
l'affirmation de M. HOLLOWAY dont nous
lui laissons la responsabilité, — d'éliminer
en partie les matières albuminoïdes conte-
nues dans le latex.
» Lorsque les coolies sont rentrés à la fac-
torerie, ils lavent soigneusement les godets
et les seaux, puis retournent dans' la plan-
tation pour gratter les fragments de caout-
chouc qui se sont formés sur les blessures
à la suite de la dernière saignée. Ils atten-
dent, pour effectuer cette opération, que les
blessures se soient un peu ressuyées afin
que le caoutchouc coagulé se détache aisé-
ment des incisions en V. M. HOLLOWAY
pense, d'ailleurs, qu'il serait préférable de
laisser ce caoutchouc sur les plaies dont il
favoriserait la cicatrisation en les garantis-
sant de l'action de l'air. La perte de ce
luée en effet qu'à 132 livres pour 1000 livres
de caoutchouc de lre qualité.
» En arrivant à la factorerie, le latex doit
-être filtré avec soin.
» Le filtre dont on se sertest une sorte d'en-
tonnoir dont le fond est formé d'une toile
métallique très fine.
» Il faut effectuer ce filtrage avec une gran-
de attention, nettoyer fréquemment le fond de
la passoire et la laver complètement après
l'opération; ces précautions ont pour but
d'éviter l'action oxydante du latex sur la
toile filtrante et de faire durer celle-ci le
plus longtemps possible.
» Le filtre étant disposé sur des cuvettes
émaillées, rondes, de 25 cm. de diamètre
sur 5 cm. de profondeur, on verse directe-
ment le latex pour remplir chaque bassine
» Aucun produit chimique n'est employé à
Kepitigalla pour la coagulation du latex;
celui-ci est laissé en repos simplement dans
lés bassines jusqu'au lendemain matin. Le
caoutchouc surnage alors à la surface de
l'eau; on enlève cette masse spongieuse en
glissant la main en-dessous, puis on l'étalé
sur une table en bois. Cette table présente
une inclinaison suffisante pour permettre l'é-
coulement de l'eau qui, évacuée par une gout-
tière ménagée le long du bord inférieur,
tombe dans un grand récipient placé en-
dessous. L'eau chargée d'écume que l'on
reçoit ainsi fournit encore, après un repos
de quelques heures, 1 livre à 1 livre 1/2 de
caoutchouc, pour 301ivres obtenucssurtable.
» La plaque de caoutchouc demeurée sur
sions comprenant chacune 7 entailles super-
posées.
On exploite les Hevea par équipes de
caotuchouc, désigné sous le nom de « scrap »,
serait très faible; dans le domaine de Kepi-
tigalla, la proportion de « scrap » n'est éva-
FIG. 27. — Développement de la surface d'un arbre en exploitation. — Échelle : l/7°.
3 coolies : le 1er incise l'écorce avec la gouge,
le second dispose les godets dans le fond
desquels le troisième ouvrier verse quelques
gouttes d'eau. Ce travail est ordinairement
termina vers 8 h. 1/2 ou 9 h. du matin;
avant 10 h., le latex. est rassemblé, dans
des seaux qui sont rapportés à la factorerie
vers 11 h.
» L'eau versée dans les godets a pour but
d'éviter la coagulation immédiate du latex
qui emprisonneràiifatalement les impuretés
de toutes sortes qu'il peut contenir ce
qui donnerait du caoutchouc déprécié.
Cette coagulation spontanée étant prévenue,
le latex arrive à la factorie liquide très
semblable au lait de vache. L'addition
d'eau a encore pour avantage, — d'après
l'affirmation de M. HOLLOWAY dont nous
lui laissons la responsabilité, — d'éliminer
en partie les matières albuminoïdes conte-
nues dans le latex.
» Lorsque les coolies sont rentrés à la fac-
torerie, ils lavent soigneusement les godets
et les seaux, puis retournent dans' la plan-
tation pour gratter les fragments de caout-
chouc qui se sont formés sur les blessures
à la suite de la dernière saignée. Ils atten-
dent, pour effectuer cette opération, que les
blessures se soient un peu ressuyées afin
que le caoutchouc coagulé se détache aisé-
ment des incisions en V. M. HOLLOWAY
pense, d'ailleurs, qu'il serait préférable de
laisser ce caoutchouc sur les plaies dont il
favoriserait la cicatrisation en les garantis-
sant de l'action de l'air. La perte de ce
luée en effet qu'à 132 livres pour 1000 livres
de caoutchouc de lre qualité.
» En arrivant à la factorerie, le latex doit
-être filtré avec soin.
» Le filtre dont on se sertest une sorte d'en-
tonnoir dont le fond est formé d'une toile
métallique très fine.
» Il faut effectuer ce filtrage avec une gran-
de attention, nettoyer fréquemment le fond de
la passoire et la laver complètement après
l'opération; ces précautions ont pour but
d'éviter l'action oxydante du latex sur la
toile filtrante et de faire durer celle-ci le
plus longtemps possible.
» Le filtre étant disposé sur des cuvettes
émaillées, rondes, de 25 cm. de diamètre
sur 5 cm. de profondeur, on verse directe-
ment le latex pour remplir chaque bassine
» Aucun produit chimique n'est employé à
Kepitigalla pour la coagulation du latex;
celui-ci est laissé en repos simplement dans
lés bassines jusqu'au lendemain matin. Le
caoutchouc surnage alors à la surface de
l'eau; on enlève cette masse spongieuse en
glissant la main en-dessous, puis on l'étalé
sur une table en bois. Cette table présente
une inclinaison suffisante pour permettre l'é-
coulement de l'eau qui, évacuée par une gout-
tière ménagée le long du bord inférieur,
tombe dans un grand récipient placé en-
dessous. L'eau chargée d'écume que l'on
reçoit ainsi fournit encore, après un repos
de quelques heures, 1 livre à 1 livre 1/2 de
caoutchouc, pour 301ivres obtenucssurtable.
» La plaque de caoutchouc demeurée sur
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