Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
NO 49 - JUIL. 1905. JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 217
absolument aucune valeur au point de vue
de la production du caoutchouc. Il est vrai
qu'elle contient un latex blanc, mais en tra-
vaillait plusieurs heures, il nous eût été im-
possible de recueillir même un centimètre
cube, tant cette quantité est minime.
La racine tubérisée et lignifiée est fusi-
forme,allongée,plus ou moins ramifiée et at-
teint parfois la taille d'une betterave à sucre.
Si on la sectionne, on voit perler de 1 écorce
quelques gouttelettes blanches qui entre les
doigts s'étirent en fils non poisseux. Si on
laisse sécher l'écorce et si on la brise, il est
exact, comme le rapporte M. DE WILDEMAN,
qu'on observe quelques filaments qui relient
les deux fragments, mais ils sont peu nom-
breux et peu élastiques. Dans la tige il y a
très peu de latex : en faisant une coupure
à la base de l'insertion d'une feuille, on en
voit perler une. gouttelette et c'est tout.
Quant à la plante, ce n'est pas une liane
à proprement parler, mais une plante her-
bacée volubile vivant à la manière du Li-
seron. La racine et la base des tiges sont les
seules parties lignifiées, le reste de la plante
est herbacé, s'enroule de droite à gauche en
avant ou rampe à la surface du sol. quand il
n'y a pas de support. Ces tiges volubiles
s'élèvent à 3 m. ou 4 m., peut-être plus haut
dans la grande forêt ; leur grosseur dépasse
rarement celle d'un tuyau de plume d'oie.
Elles sont du reste annuelles, se desséchant
ou étant brûlées après l'hivernage. A l'arri-
vée des premières pluies, la base de la tige
émet de nouvelles pousses qui ne contien-
nent en ce moment qu'un latex aqueux.
Reste à savoir si la plante que nous avons
observée est le vcritablePeripioca nigrescens
AFZ. Nous n'avons aucun doute à cet égard.
D'abord la Guinée française confine au
Sierra-Leone où AFZELIUS avait récolté les
spécimens ayant servi à nommer la plante ;
les deux colonies appartiennent d'ailleurs à
la même province géobotanique. D'autre
part, ladescription que nous avons faite pour
notre publication: Sltdania, d'après des
spécimens vivants, est aussi identique que
possible à celle qu'a publiée N. E. BROWN,
le monographe des Asclépiadces, dans le
Flora, of tropical Africa. La plante est en-
tièrement glabre; les feuilles sont oblongues
ou lancéolées, longuement acuminécs-aiguës
arrondies ou subcordées, ou subtronquées à
la base ; le limbe, très variable, mesure
de 6 cm. à 20 cm. de long sur 2 cù, 5 à 7 cm, 5
de large. La corolle rotacée, glabre, est
extérieurement d'un blanc verdâtre ; l'inté-
rieur, pourpre noirâtre: avec des reflets
veloutés, aune marge blanchâtre de 1 mm.
Les étamines conniventes seulement par les -
anthères, sont munies de longs poils blancs
sur les filets et le dos des anthères.
Si les renseignements reçus par M. E. DE
WILDEMAN de ses.correspondants ne sont pas
erronés, il est possible que le Periploca des
régions forestières de l'Afrique soit différent
du P. nigrescens AFZ. C'est ce que nous
rechercherons dans quelques semaines à la
Côte d'Ivoire ou au Cameroun ; mais notre
conviction est que le colon irait à une décep-
tion en cultivant le Periploca pour en retirer
du caoutchouc. (1)
A. CHEVALIER
Kindia (Guinée française), 21 mai 1905.
Sur la Coagulation du Caoutchouc
de Funtumia.
Infériorité de la qualité « Hard Lump ».
Avantages de la coagulation au « niama ».
Inapplicabilité du procédé par ébullition
préconisé par R. SCHLECHTER et VON STEIN.
Par M. BENQUEY
Je viens de lire dans le numéro 44, les
Conseils sur l'extraction du caoutchouc de
Kickxia, d'après VON STEIN.
L'auteur préconise la coagulation par ébul-'
lition, qu'il décrit soigneusement.
J'ai pensé quevousseriez contontd'appren-
dre qu'à la Côte d'Ivoire, où le Funtumia (ou.
Kickxia) existe en abondance, on s'occupe
un peu de cette question.
Vous n'ignorez pas que tout le caoutchouc
exporté de la Gold-Coast et de la Côte d'Ivoire
sous le nom commercial anglais de « Hard-
(1) Dans notre prochain n°, nous publierons la réponse
de M. DE WlLUE. N.D.L.R.
absolument aucune valeur au point de vue
de la production du caoutchouc. Il est vrai
qu'elle contient un latex blanc, mais en tra-
vaillait plusieurs heures, il nous eût été im-
possible de recueillir même un centimètre
cube, tant cette quantité est minime.
La racine tubérisée et lignifiée est fusi-
forme,allongée,plus ou moins ramifiée et at-
teint parfois la taille d'une betterave à sucre.
Si on la sectionne, on voit perler de 1 écorce
quelques gouttelettes blanches qui entre les
doigts s'étirent en fils non poisseux. Si on
laisse sécher l'écorce et si on la brise, il est
exact, comme le rapporte M. DE WILDEMAN,
qu'on observe quelques filaments qui relient
les deux fragments, mais ils sont peu nom-
breux et peu élastiques. Dans la tige il y a
très peu de latex : en faisant une coupure
à la base de l'insertion d'une feuille, on en
voit perler une. gouttelette et c'est tout.
Quant à la plante, ce n'est pas une liane
à proprement parler, mais une plante her-
bacée volubile vivant à la manière du Li-
seron. La racine et la base des tiges sont les
seules parties lignifiées, le reste de la plante
est herbacé, s'enroule de droite à gauche en
avant ou rampe à la surface du sol. quand il
n'y a pas de support. Ces tiges volubiles
s'élèvent à 3 m. ou 4 m., peut-être plus haut
dans la grande forêt ; leur grosseur dépasse
rarement celle d'un tuyau de plume d'oie.
Elles sont du reste annuelles, se desséchant
ou étant brûlées après l'hivernage. A l'arri-
vée des premières pluies, la base de la tige
émet de nouvelles pousses qui ne contien-
nent en ce moment qu'un latex aqueux.
Reste à savoir si la plante que nous avons
observée est le vcritablePeripioca nigrescens
AFZ. Nous n'avons aucun doute à cet égard.
D'abord la Guinée française confine au
Sierra-Leone où AFZELIUS avait récolté les
spécimens ayant servi à nommer la plante ;
les deux colonies appartiennent d'ailleurs à
la même province géobotanique. D'autre
part, ladescription que nous avons faite pour
notre publication: Sltdania, d'après des
spécimens vivants, est aussi identique que
possible à celle qu'a publiée N. E. BROWN,
le monographe des Asclépiadces, dans le
Flora, of tropical Africa. La plante est en-
tièrement glabre; les feuilles sont oblongues
ou lancéolées, longuement acuminécs-aiguës
arrondies ou subcordées, ou subtronquées à
la base ; le limbe, très variable, mesure
de 6 cm. à 20 cm. de long sur 2 cù, 5 à 7 cm, 5
de large. La corolle rotacée, glabre, est
extérieurement d'un blanc verdâtre ; l'inté-
rieur, pourpre noirâtre: avec des reflets
veloutés, aune marge blanchâtre de 1 mm.
Les étamines conniventes seulement par les -
anthères, sont munies de longs poils blancs
sur les filets et le dos des anthères.
Si les renseignements reçus par M. E. DE
WILDEMAN de ses.correspondants ne sont pas
erronés, il est possible que le Periploca des
régions forestières de l'Afrique soit différent
du P. nigrescens AFZ. C'est ce que nous
rechercherons dans quelques semaines à la
Côte d'Ivoire ou au Cameroun ; mais notre
conviction est que le colon irait à une décep-
tion en cultivant le Periploca pour en retirer
du caoutchouc. (1)
A. CHEVALIER
Kindia (Guinée française), 21 mai 1905.
Sur la Coagulation du Caoutchouc
de Funtumia.
Infériorité de la qualité « Hard Lump ».
Avantages de la coagulation au « niama ».
Inapplicabilité du procédé par ébullition
préconisé par R. SCHLECHTER et VON STEIN.
Par M. BENQUEY
Je viens de lire dans le numéro 44, les
Conseils sur l'extraction du caoutchouc de
Kickxia, d'après VON STEIN.
L'auteur préconise la coagulation par ébul-'
lition, qu'il décrit soigneusement.
J'ai pensé quevousseriez contontd'appren-
dre qu'à la Côte d'Ivoire, où le Funtumia (ou.
Kickxia) existe en abondance, on s'occupe
un peu de cette question.
Vous n'ignorez pas que tout le caoutchouc
exporté de la Gold-Coast et de la Côte d'Ivoire
sous le nom commercial anglais de « Hard-
(1) Dans notre prochain n°, nous publierons la réponse
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