Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
N° 49 JUIL. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 213
Chaparra, après les agrandissements fera 3 50.000
à 400.000 sacs de plus.
La partie Ouest de l'île n'aura pas d'aussi
grands besoins mais pour marcher pleinement il
lui faudrait l'an prochain 100.000 hommes,dit-on.
Hawaï. On exécute, dans cette île, des
travaux considérables pour l'irrigation des plan-
tations et l'installation de la puissance électri-
que. Les nouvelles qui datent de mi-juin di-
sent que la température est favorable à la canne
qui a cependant un peu souffert des grands vents,
mais les pluies et l'irrigation ont donné l'eau
suffisante. Les travaux donnés à la canne mûre
se terminent car on approche de la coupe et
tous les soins sont donnés aux jeunes plants.
Australie. Les renseignements qui suivent,
proviennent du « British Trade Journal » :
Au début de 1903 la Nouvelle-Galles du Sud
avait, plantés en canne, 20.219 acres, principa-
lement sur la côte nord ; la production était de
227.511 t. de cannes. En 1903 la surface était
plus grande. Cette même année le Queensland
avait planté 111. 5 16 acres.
Presque toute la production sucrière est prise
par la « Colonial Sugar Refining Co.», dont le
siège est à Sidney et qui possède des moulins
bien organisés dans le Queensland et la Nou-
velle - Galles du Sud. Dans le Queensland, le
-gouvernement favorise la construction d'usines
coopératives en prêtant des fonds. Il en existe
quinze. [Cet état possède une station agrono-
mique spéciale pour la canne à sucre ; cette sta-
tion est dirigée par M. WALTER MAXWELL, une
célébrité, précédemment directeur de la Station
sucrière des îles Hawaï].
Les sucres importés sont frappés d'un droit de
30 sh. par tonne. Le droit d'accise est de 15 sh.
par tonne, mais une prime de 10 sh. par tonne est
donnée aux sucres produits à l'aide de main
d'oeuvre blanche.
En 1902,85 °/o du sucre de la Nouvelle-Galles
du Sud était dû au travail blanc; dans le Queens-
land la proportion était seulement de 14 0/0'
La main d'oeuvre est en effet noire au Queens-
land. La Nouvelle-Galles du Sud qui occupait
autrefois des travailleurs blancs, reçoit mainte-
nant des contingents asiatiques, principalement
hindous.
En 1898, le Queensland produisit 163.734t. de
sucre, avec 1. 5 42.000 t. de cannes. En 1902
cette province ne travaillait que 641.927 t. de
cannes qui, grâce à une densité très élevée
donna 76.626 t. de sucre.
L'Australie consomme environ 179.000 t. de
sucre par an, la production moyenne étant de
142.000 t., elle doit importer 36.000 t. Il semble
que ce pays devrait non seulement se suffire,
mais venir sur le marché européen.
Les estimations pour 1905 font prévoir que
l'Australie n'importera pas.
Java. D'après les rapports officiels, il ré-
sulte que l'année 1904 est considérée comme
excellente pour le commerce sucrier de cette
colonie, compensant avantageusement ceux du
café et du tabac qui ont au contraire diminué.
La production total se monte à 1.064.935 t. Bien
que cette augmentation sur les années précé-
dentes doive être attribuée au temps qui a été
particulièrement favorable, les plus importants
facteurs en ont été sans aucun doute, l'applica-
tion scientifique des engrais chimiques aux vieux
terrains et la sélection minutieuse des espèces de
cannes appliquées aux terrains variés, résultant
des études expérimentales des stations de Pasoe-
roean et de Pekalongan.
Ces institutions ont prouvé leur valeur et sont
bien soutenues par les planteurs. Il est facile de
se rendre compte de la valeur de ces travaux en ,
lisant dans l'« International Sugar Journal »
d'août 1904, l'article de M. H. C. PRINSEN
GEERLIGS sur le contrôle chimique employé dans
les usines à sucre de Java.
La récolte de 1905 ne sera pas aussi abon-
dante que celle de l'année précédente, mais les
usiniers s'attendent à voir des prix meilleurs que
les années précédentes.
Philippines. WILLET & GRAY estiment la
récolte actuelle à 96.875 t., contre les 80.000 t.
de la campagne précédente.
GEORGE DE PRÉAUDET.
Paris, 20 juillet 1905.
Fibres de borderie, de Brosserie, etc.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. »
Par MM. VAQUIN & SCHWEITZER.
Sisal. Malgré que les prix des fibres pour
corderie soient en général plus fermes, il est
encore facile de traiter du sisal « fair average » -
à fr. 83,50 les 100 kg. c.i.f. Il se fait très peu
d'affaires en Europe, les filatures ayant presque
abandonné ce textile accaparé par les Améri-
cains.
Manille (Abaca). Les maisons de Manille
annoncent que, par suite de la sécheresse des
mois passés, les recettes en fibres vont rapide-
ment diminuer d'importance ; certaines maisons
Chaparra, après les agrandissements fera 3 50.000
à 400.000 sacs de plus.
La partie Ouest de l'île n'aura pas d'aussi
grands besoins mais pour marcher pleinement il
lui faudrait l'an prochain 100.000 hommes,dit-on.
Hawaï. On exécute, dans cette île, des
travaux considérables pour l'irrigation des plan-
tations et l'installation de la puissance électri-
que. Les nouvelles qui datent de mi-juin di-
sent que la température est favorable à la canne
qui a cependant un peu souffert des grands vents,
mais les pluies et l'irrigation ont donné l'eau
suffisante. Les travaux donnés à la canne mûre
se terminent car on approche de la coupe et
tous les soins sont donnés aux jeunes plants.
Australie. Les renseignements qui suivent,
proviennent du « British Trade Journal » :
Au début de 1903 la Nouvelle-Galles du Sud
avait, plantés en canne, 20.219 acres, principa-
lement sur la côte nord ; la production était de
227.511 t. de cannes. En 1903 la surface était
plus grande. Cette même année le Queensland
avait planté 111. 5 16 acres.
Presque toute la production sucrière est prise
par la « Colonial Sugar Refining Co.», dont le
siège est à Sidney et qui possède des moulins
bien organisés dans le Queensland et la Nou-
velle - Galles du Sud. Dans le Queensland, le
-gouvernement favorise la construction d'usines
coopératives en prêtant des fonds. Il en existe
quinze. [Cet état possède une station agrono-
mique spéciale pour la canne à sucre ; cette sta-
tion est dirigée par M. WALTER MAXWELL, une
célébrité, précédemment directeur de la Station
sucrière des îles Hawaï].
Les sucres importés sont frappés d'un droit de
30 sh. par tonne. Le droit d'accise est de 15 sh.
par tonne, mais une prime de 10 sh. par tonne est
donnée aux sucres produits à l'aide de main
d'oeuvre blanche.
En 1902,85 °/o du sucre de la Nouvelle-Galles
du Sud était dû au travail blanc; dans le Queens-
land la proportion était seulement de 14 0/0'
La main d'oeuvre est en effet noire au Queens-
land. La Nouvelle-Galles du Sud qui occupait
autrefois des travailleurs blancs, reçoit mainte-
nant des contingents asiatiques, principalement
hindous.
En 1898, le Queensland produisit 163.734t. de
sucre, avec 1. 5 42.000 t. de cannes. En 1902
cette province ne travaillait que 641.927 t. de
cannes qui, grâce à une densité très élevée
donna 76.626 t. de sucre.
L'Australie consomme environ 179.000 t. de
sucre par an, la production moyenne étant de
142.000 t., elle doit importer 36.000 t. Il semble
que ce pays devrait non seulement se suffire,
mais venir sur le marché européen.
Les estimations pour 1905 font prévoir que
l'Australie n'importera pas.
Java. D'après les rapports officiels, il ré-
sulte que l'année 1904 est considérée comme
excellente pour le commerce sucrier de cette
colonie, compensant avantageusement ceux du
café et du tabac qui ont au contraire diminué.
La production total se monte à 1.064.935 t. Bien
que cette augmentation sur les années précé-
dentes doive être attribuée au temps qui a été
particulièrement favorable, les plus importants
facteurs en ont été sans aucun doute, l'applica-
tion scientifique des engrais chimiques aux vieux
terrains et la sélection minutieuse des espèces de
cannes appliquées aux terrains variés, résultant
des études expérimentales des stations de Pasoe-
roean et de Pekalongan.
Ces institutions ont prouvé leur valeur et sont
bien soutenues par les planteurs. Il est facile de
se rendre compte de la valeur de ces travaux en ,
lisant dans l'« International Sugar Journal »
d'août 1904, l'article de M. H. C. PRINSEN
GEERLIGS sur le contrôle chimique employé dans
les usines à sucre de Java.
La récolte de 1905 ne sera pas aussi abon-
dante que celle de l'année précédente, mais les
usiniers s'attendent à voir des prix meilleurs que
les années précédentes.
Philippines. WILLET & GRAY estiment la
récolte actuelle à 96.875 t., contre les 80.000 t.
de la campagne précédente.
GEORGE DE PRÉAUDET.
Paris, 20 juillet 1905.
Fibres de borderie, de Brosserie, etc.
Chronique spéciale du « J. d'A. T. »
Par MM. VAQUIN & SCHWEITZER.
Sisal. Malgré que les prix des fibres pour
corderie soient en général plus fermes, il est
encore facile de traiter du sisal « fair average » -
à fr. 83,50 les 100 kg. c.i.f. Il se fait très peu
d'affaires en Europe, les filatures ayant presque
abandonné ce textile accaparé par les Améri-
cains.
Manille (Abaca). Les maisons de Manille
annoncent que, par suite de la sécheresse des
mois passés, les recettes en fibres vont rapide-
ment diminuer d'importance ; certaines maisons
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