Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-07-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 juillet 1905 31 juillet 1905
Description : 1905/07/31 (A5,N49). 1905/07/31 (A5,N49).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426448s
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières193
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- .......... Page(s) .......... 209
- .......... Page(s) .......... 210
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 211
- .......... Page(s) .......... 213
- .......... Page(s) .......... 215
- .......... Page(s) .......... 215
- J.-H. GREIN: Mercuriale de quelques produits d'Extrême=Orient. - Ne paraît pas ce mois, pour cause de vacances.
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 216
- .......... Page(s) .......... 218
- .......... Page(s) .......... 220
- .......... Page(s) .......... 221
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 222
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 223
- .......... Page(s) .......... 224
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XX
- FIGURES
206 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 49 Juir. 1905
seconde génération, les épines disparurent
pour la plupart ; à la troisième, les plantes
étaient inermes; par la suite, les petites
spicules mêmes (« internai spicules ») avaient
disparu totalement des articles (raquettes) des
Cactus, les rendant-ainsi excellents pour le
bétail.
» Certains cactus perdent leurs épines sur
la tige et les conservent sur les fruits ; d'au-
tres vice versa. Par les croisements et par
la sélection, le cactus peut perdre ses épines
et ses spicules (petites épines) en 6 généra-
tions au plus. Le bouturage permet de fixer
cette forme et de multiplier la plante rapi-
dement ; toutefois, pour que la transforma-
tion soit complète, il faut souvent un peu
plus de temps.
« Ce cactus, dont le rendement à l'acre
est énorme, serait d'une très grande valeur
pour les régions désertiques comme l'Ari-
zona et le. Sonora. »
*
OBSERVATIONS. La lecture de la brochure
de M. JORDAN nous avait laissé très loin
d'être satisfaits. Pour quelles raisons, nous
demandions-nous, M. LUTHER BURBANK a-t-il
préféré prendre comme point de départ des
espèces épineuses plutôt que de s'adresser à
la variété inerme de l'Opuntia Ficus indica
connue depuis des siècles au Mexique et
auj ourd'hui également dans l'Afrique du
Nord ? N.ous avons publié, dans les années
précédentes du « J. d'A. T. » d'importan-
tes études sur ce cactus inerme, plus particu-
lièrement (no 33) sur sa culture en Tunisie ;
nous en avons une de plus sur la planche,
qui attend son tour de publication. M.
PAUL BOURDE, auquel on doit une excellente
brochure sur la question, rédigée au temps
où il était Directeur de l'Agriculture en Tu-
nisie, y décrit certaine commune arabe
comprenant près de 10.000 hectares de cac-
tus inerme, partagés en un grand nombre
d'enclos entourés de cactus épineux ; ce
dernier jouant le rôle de haie vive.
Comment se fait-il encore, nous deman-
dions-nous, que M. LUTHER BURBANK ait
négligé le TUNA CAUMESSA du Mexique, cette
forme inerme mexicaine rappelée dans
notre note d'avril dernier et dont l'identité
spécifique avec l'O. robusta a été mise en
évidence par le regretté Dr WEBER ?
Enfin, et c'est là une question que se
posera tout agriculteur, quels avantages
l'obtention de M.' BURBANK présente-t-elle
sur les formes inermes traditionnelles tel-
les que celle de l'Algérie et de la Tunisie ?
La brochure de M. JORDAN ne répond â
aucune de ces questions. Celui qui ne con-
naîtrait M. LUTHER BURBANK que par cette
brochure pourrait même croire que l'illus-
tre horticulteur américain ignore le cactus
inerme de la Méditerranée et les formes
inermes mexicaines. Bien entendu, il n'en
est rien ; nous nous félicitons de ne pas
avoir cédé à la première impression et
d'avoir interrogé l'obtenteur directement.
Nous publierons dans notre prochain
numéro sa réponse qui nous arrive à l'ins-
tant, mais trop tard pour être donnée ici.
N. D. L. R.
Fabrication scientifique du Rhum
Le procédé dit de la cuve-mère. D'après PAIRAULT.
Note rectificative
Les typos nous ont joué un vilain tour en
mettant sous presse le n° 48 du « J. d'A. T. > :
Dans l'article de M. COLLETAS, ils ont embrouillé
les paquets de telle sorte qu'une partie de la page
167 en est inintelligible. Nous en sommes réduits
à donner le texte en question une deuxième fois ;
nous répétons également la figure, afin de facili-
ter la lecture du morceau. Rappelons qu'il s'agit
d'un procédé préconisé et mis en pratique par M.
PAIRAULT, l'auteur de l'e.xcellente monographie:
Le Rhum. N. D. L. R,
« Voici quelles sont les opérations succintes
que l'on devra effectuer pour mettre en pra-
tique le procédé dit de la CUVE-MÈRE Ifig. 24).
» Dans un récipient tubulé en verre ou da-
me-jeanne (en haut et à gauche de la figure),
nettoyé à l'eau bouillante et à l'acide sulfu-
rique, on versera 12 à 15 litres de moût
ordinaire, stérilisé par ébullition. On devra
opérer cette stérilisation dans une chaudière
propre. On versera ce moût bouillant d'un
seul coup dans la dame-j canne pour en éviter
seconde génération, les épines disparurent
pour la plupart ; à la troisième, les plantes
étaient inermes; par la suite, les petites
spicules mêmes (« internai spicules ») avaient
disparu totalement des articles (raquettes) des
Cactus, les rendant-ainsi excellents pour le
bétail.
» Certains cactus perdent leurs épines sur
la tige et les conservent sur les fruits ; d'au-
tres vice versa. Par les croisements et par
la sélection, le cactus peut perdre ses épines
et ses spicules (petites épines) en 6 généra-
tions au plus. Le bouturage permet de fixer
cette forme et de multiplier la plante rapi-
dement ; toutefois, pour que la transforma-
tion soit complète, il faut souvent un peu
plus de temps.
« Ce cactus, dont le rendement à l'acre
est énorme, serait d'une très grande valeur
pour les régions désertiques comme l'Ari-
zona et le. Sonora. »
*
OBSERVATIONS. La lecture de la brochure
de M. JORDAN nous avait laissé très loin
d'être satisfaits. Pour quelles raisons, nous
demandions-nous, M. LUTHER BURBANK a-t-il
préféré prendre comme point de départ des
espèces épineuses plutôt que de s'adresser à
la variété inerme de l'Opuntia Ficus indica
connue depuis des siècles au Mexique et
auj ourd'hui également dans l'Afrique du
Nord ? N.ous avons publié, dans les années
précédentes du « J. d'A. T. » d'importan-
tes études sur ce cactus inerme, plus particu-
lièrement (no 33) sur sa culture en Tunisie ;
nous en avons une de plus sur la planche,
qui attend son tour de publication. M.
PAUL BOURDE, auquel on doit une excellente
brochure sur la question, rédigée au temps
où il était Directeur de l'Agriculture en Tu-
nisie, y décrit certaine commune arabe
comprenant près de 10.000 hectares de cac-
tus inerme, partagés en un grand nombre
d'enclos entourés de cactus épineux ; ce
dernier jouant le rôle de haie vive.
Comment se fait-il encore, nous deman-
dions-nous, que M. LUTHER BURBANK ait
négligé le TUNA CAUMESSA du Mexique, cette
forme inerme mexicaine rappelée dans
notre note d'avril dernier et dont l'identité
spécifique avec l'O. robusta a été mise en
évidence par le regretté Dr WEBER ?
Enfin, et c'est là une question que se
posera tout agriculteur, quels avantages
l'obtention de M.' BURBANK présente-t-elle
sur les formes inermes traditionnelles tel-
les que celle de l'Algérie et de la Tunisie ?
La brochure de M. JORDAN ne répond â
aucune de ces questions. Celui qui ne con-
naîtrait M. LUTHER BURBANK que par cette
brochure pourrait même croire que l'illus-
tre horticulteur américain ignore le cactus
inerme de la Méditerranée et les formes
inermes mexicaines. Bien entendu, il n'en
est rien ; nous nous félicitons de ne pas
avoir cédé à la première impression et
d'avoir interrogé l'obtenteur directement.
Nous publierons dans notre prochain
numéro sa réponse qui nous arrive à l'ins-
tant, mais trop tard pour être donnée ici.
N. D. L. R.
Fabrication scientifique du Rhum
Le procédé dit de la cuve-mère. D'après PAIRAULT.
Note rectificative
Les typos nous ont joué un vilain tour en
mettant sous presse le n° 48 du « J. d'A. T. > :
Dans l'article de M. COLLETAS, ils ont embrouillé
les paquets de telle sorte qu'une partie de la page
167 en est inintelligible. Nous en sommes réduits
à donner le texte en question une deuxième fois ;
nous répétons également la figure, afin de facili-
ter la lecture du morceau. Rappelons qu'il s'agit
d'un procédé préconisé et mis en pratique par M.
PAIRAULT, l'auteur de l'e.xcellente monographie:
Le Rhum. N. D. L. R,
« Voici quelles sont les opérations succintes
que l'on devra effectuer pour mettre en pra-
tique le procédé dit de la CUVE-MÈRE Ifig. 24).
» Dans un récipient tubulé en verre ou da-
me-jeanne (en haut et à gauche de la figure),
nettoyé à l'eau bouillante et à l'acide sulfu-
rique, on versera 12 à 15 litres de moût
ordinaire, stérilisé par ébullition. On devra
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