Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
156 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE Ne 47 — MAI 1905
tes à un prix beaucoup plus bas. — Nous en
avons mangé crues et en compote ; cuites,
elles ont davantage de goût.
A quelques jours de distance, nous fûmes
invité à assister à une expérience de séchage
de bananes au moyen de l'appareil RYDER
fabriqué par MM. MAYFARTH & Co; nos lec-
teurs connaissent ce séchoir qui est figuré
dans l'annonce de la maison en question
(Voir p. XIV, bleue).
Dans cette annonce, il est fait mention de
l'application du dit séchoir à la dessiccation
des bananes chez M. HOFFMANN-BANG, direc-
teur du Jardin zoologique royal de Copenha
gue, propriétaire d'une plantation dans l'île
danoise de Saint-Thomas. La sécherie HOFF-
MANN-BANG étant à court de matière première,
achète, parait-il, beaucoup de régimes dans
les îles voisines, entre autres à la Guade-
loupe ;:d'où, parmi les planteurs antillais, un
vif intérêt pour l'industrie du séchage des
bananes. A la succursale parisienne de MM.
MAYFARTH & Co , il pleut des demandes de
renseignements, et les représentants de la
maison n'ont pas tardé, à leur tour, à se
passionner pour la question.
Il est de fait que, contrairement au produit
séché au soleil ou au four, les bananes qu'on
nous a présentées chez MAYFARTH, sont pres-
que blanches et laissent reconnaître, quoique
affaiblie, l'odeur parfaitement nette et carac-
téristique'du fruit frais. Un planteur de nos
abonnés, rencontré aux essais et qui est,
par une heureuse coïncidence, à la fois pro-
priétaire à la Guadeloupe et marchand de
figues à Paris, a soutenu devant nous qu'une
organisation intelligente de l'exploitation
permettrait de livrer la banane sèche, dans
les grandes villes, à meilleur marché que la
figue. Il n'en reste pas moins vrai que
le séchage des bananes pour l'exportation
est une industrie dans laquelle il ne faudra
s'engager qu'à bon escient et lorsqu'on se
sera bien assuré que les conditions en pré-
sence permettent de livrer un produit supé-
rieur, à un prix très bas. D'autant plus qu'il
n'est pas sûr encore qu'on obtienne sur place
et industriellement un produit aussi sec que
celui préparé à Paris avec des bananes mûries
en magasin. Nous espérons publier prochain
nement une nouvelle note sur cette ques-
tion, par M. DE SAUMERY.
D'après certaine information récente, c'est
dans les pays scandinaves que les bananes
trouveraient le meilleur accueil.
Nous trouvons la confirmation de notre
sentiment dans la lettre suivante de M.
GRESHOFF, le savant directeur du Musée
Colonial de Haarlem. Il avait été question,
dans la presse, de bananes sèches du Suri-
nam qui se seraient bien vendues sur le mar-
ché d'Amsterdam ; nous écrivîmes au Musée
pour avoir des éclaircissements; et voici la
réponse :
« Il est bien loin d'être certain que cet
article soit appelé à un grand avenir. De
temps en temps, une petite quantité appa-
raît sur le marché. On fait de la réclame,
l'article reçoit des éloges, puis est oublié ; et
l'histoire recommence quelques ans après,
comme si c'était de l'inédit.
» Les bananes sèches que j'ai vues jusqu'ici
n'ont pas l'air très appétissantes, et ne peu-
vent pas concurrencer les figues, les dattes,
et autres fruits pareils, plus sucrés et moins
ifbreux, à téguments plus minces, et comes-
tibles. »
Publications de l'Association
Cotonnière Coloniale
ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE: Bulletin
et Annexes. Nos 1 à 7. Avril 1903.-Mai 1905.
In-18, Avec figures, cartes, tableaux, etc.
Paris, 5 rue St Fiacre.
Il nous est déjà arrivé de signaler, dans
notre Bibliographie, quelques publications
de l'Association cotonnière coloniale, mais,
peut-être, sans avoir bien indiqué le caractère
de la série entière. C'est ce que nous désirons
faire aujourd'hui, profitant de ce que nous
avons sous les yeux, ensemble, les 7 Bulletins
avec leurs 7 Annexes.
Les Bulletins, dont le 1er, gros de 54 pages,
est daté de 1903, le 3e, de 126 pp. de 1904,
le7e,de55pp.de mars 1905, racontent, en prin-
cipe, la vie courante de l'Association ; les ren-
seignements agricoles et techniques s'y trou-
ventsous la rubrique : Nouvellesdes colonies,
tes à un prix beaucoup plus bas. — Nous en
avons mangé crues et en compote ; cuites,
elles ont davantage de goût.
A quelques jours de distance, nous fûmes
invité à assister à une expérience de séchage
de bananes au moyen de l'appareil RYDER
fabriqué par MM. MAYFARTH & Co; nos lec-
teurs connaissent ce séchoir qui est figuré
dans l'annonce de la maison en question
(Voir p. XIV, bleue).
Dans cette annonce, il est fait mention de
l'application du dit séchoir à la dessiccation
des bananes chez M. HOFFMANN-BANG, direc-
teur du Jardin zoologique royal de Copenha
gue, propriétaire d'une plantation dans l'île
danoise de Saint-Thomas. La sécherie HOFF-
MANN-BANG étant à court de matière première,
achète, parait-il, beaucoup de régimes dans
les îles voisines, entre autres à la Guade-
loupe ;:d'où, parmi les planteurs antillais, un
vif intérêt pour l'industrie du séchage des
bananes. A la succursale parisienne de MM.
MAYFARTH & Co , il pleut des demandes de
renseignements, et les représentants de la
maison n'ont pas tardé, à leur tour, à se
passionner pour la question.
Il est de fait que, contrairement au produit
séché au soleil ou au four, les bananes qu'on
nous a présentées chez MAYFARTH, sont pres-
que blanches et laissent reconnaître, quoique
affaiblie, l'odeur parfaitement nette et carac-
téristique'du fruit frais. Un planteur de nos
abonnés, rencontré aux essais et qui est,
par une heureuse coïncidence, à la fois pro-
priétaire à la Guadeloupe et marchand de
figues à Paris, a soutenu devant nous qu'une
organisation intelligente de l'exploitation
permettrait de livrer la banane sèche, dans
les grandes villes, à meilleur marché que la
figue. Il n'en reste pas moins vrai que
le séchage des bananes pour l'exportation
est une industrie dans laquelle il ne faudra
s'engager qu'à bon escient et lorsqu'on se
sera bien assuré que les conditions en pré-
sence permettent de livrer un produit supé-
rieur, à un prix très bas. D'autant plus qu'il
n'est pas sûr encore qu'on obtienne sur place
et industriellement un produit aussi sec que
celui préparé à Paris avec des bananes mûries
en magasin. Nous espérons publier prochain
nement une nouvelle note sur cette ques-
tion, par M. DE SAUMERY.
D'après certaine information récente, c'est
dans les pays scandinaves que les bananes
trouveraient le meilleur accueil.
Nous trouvons la confirmation de notre
sentiment dans la lettre suivante de M.
GRESHOFF, le savant directeur du Musée
Colonial de Haarlem. Il avait été question,
dans la presse, de bananes sèches du Suri-
nam qui se seraient bien vendues sur le mar-
ché d'Amsterdam ; nous écrivîmes au Musée
pour avoir des éclaircissements; et voici la
réponse :
« Il est bien loin d'être certain que cet
article soit appelé à un grand avenir. De
temps en temps, une petite quantité appa-
raît sur le marché. On fait de la réclame,
l'article reçoit des éloges, puis est oublié ; et
l'histoire recommence quelques ans après,
comme si c'était de l'inédit.
» Les bananes sèches que j'ai vues jusqu'ici
n'ont pas l'air très appétissantes, et ne peu-
vent pas concurrencer les figues, les dattes,
et autres fruits pareils, plus sucrés et moins
ifbreux, à téguments plus minces, et comes-
tibles. »
Publications de l'Association
Cotonnière Coloniale
ASSOCIATION COTONNIÈRE COLONIALE: Bulletin
et Annexes. Nos 1 à 7. Avril 1903.-Mai 1905.
In-18, Avec figures, cartes, tableaux, etc.
Paris, 5 rue St Fiacre.
Il nous est déjà arrivé de signaler, dans
notre Bibliographie, quelques publications
de l'Association cotonnière coloniale, mais,
peut-être, sans avoir bien indiqué le caractère
de la série entière. C'est ce que nous désirons
faire aujourd'hui, profitant de ce que nous
avons sous les yeux, ensemble, les 7 Bulletins
avec leurs 7 Annexes.
Les Bulletins, dont le 1er, gros de 54 pages,
est daté de 1903, le 3e, de 126 pp. de 1904,
le7e,de55pp.de mars 1905, racontent, en prin-
cipe, la vie courante de l'Association ; les ren-
seignements agricoles et techniques s'y trou-
ventsous la rubrique : Nouvellesdes colonies,
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