Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mai 1905 31 mai 1905
Description : 1905/05/31 (A5,N47). 1905/05/31 (A5,N47).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426446z
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits etc.)
- .......... Page(s) .......... 152
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 153
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (sur papier blanc)
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 139
148 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 47 — MAI 1905
La campagne 1904-1905 vient de se terminer
virtuellement fin mars (1) accusant un déficit de
plus de 17.000 t. sur la précédente.
Il reste encore dans l'île des petits lotins de
sucre cristallisé se vendant 33 à 36 fr. les 100 kilos,
suivant fabrication et port d'embarquement. Du
15 avril au 15 mai les sucres Réunion arrivés à
Marseille ont rencontré les prix de 35 à 31 fr.
pour cristallisés aux 880, et 27 à 25 fr. pour
arrière-j ets.
M. DE KERVEGUEN qui vient d'acheter les
plantations du Gol et de Fiague, concentre son
travail au Gol et ferme l'usine de Fiague.
M. CHOPPY concentre son travail au grand
Bois et ferme l'usine de l'Anse.
Maurice. —D'après les rendements de la
Chambre de Commerce de Port-Louis, les
exportations du sucre de cette colonie se clas-
sent ainsi au 21 février :
Grande-Bretagne 7.100 tonnes
Inde 50.903 -
Australie 95 o —
Afrique. 21.772 -
Différents ports. , 3.071 —
83.397 -
En magasin. 54.500 -
T 38.297 tonnes
La récolte 1904/1905 a été en déficit de
150.000 t. environ sur celle de 1903/1904 qui
a été la plus considérable qu'on ait jamais vue à
Maurice (218.532 t.). La dernière récolte est
au contraire au-dessous de la moyenne, les can-
nes ayant été endommagées par le cyclone de
mars 1904 et par le manque de pluie.
Les usines arrêtent leur travail vers fin no-
vembre et toutes ont terminé fin décembre.
Les cyclones de mars sont les plus mauvais, à
cause de la hauteur des cannes.
Cette campagne dernière, les planteurs pen-
saient obtenir à peine roupies 7,50 par cwt.
Un courtier de St-Louis offrait de prendre la
production totale à ce prix. Vers fin août, les
nouvelles du déficit européen provoquèrent une
hausse croissante: on paya roupies 9,50 ; puis
roupies 14 par cwt. en janvier 1905.
Les sucres arrière-jets se vendaient en fin de
campagne 8 roupies par cwt.
Les usines ayant terminé la fabrication de
bonne heure, le travail des champs a été pré-
(1) Dans notre précédente chronique il s'est glissé un
lapsus calami : nous y avons appelé 1904-1905 la pro-
chaîne campagne Réunion, au lieu de 1905-1906. Les lec-
teurs au courant auront corrigé d'eux-mêmes. — G. DE P.
coce et plus soigné; les pluies abondantes, la
température élevée, ont été particulièrement fa-
vorables et font prévoir une importante récolte
pour 1905/1906.
Les Mauriciens escomptent déjà le prix moyen
de 9 roupies par cwt., mais c'est un peu pré-
maturé.
Les mélasses ont atteint leur maximum de
prix cette année. Les planteurs, pour la plupart,
refusent de les vendre, préférant les employer
comme engrais. La teneur en potasse de ce
sous-produit compense l'appauvrissement du
sol auquel on n'a pas rendu depuis un siècle la
potasse qu'il dépense. Les terres appelées dans
le pays « Carré au Sirop » doivent leur fertilité à
ce que l'on y répandait la mélasse dont on vou-
lait se débarrasser.
Indes Anglaises. - Dans la présidence de
Bombay où l'on accuse 56.000 acres de terres
plantées en canne à sucre, aucune usine ne pro-
duit directement de sucre blanc pouvant aller à
la consommation.
Natal. — Dans notre précédente chronique
nous parlions de l'avenir des sucreries du
Mozambique, le Natal est dans les mêmes
conditions. Cette industrie, commencée très mo-
destement il y a cinquante-cinq ans devient une
des plus importantes du Sud-Africain.
Elle couvre 33.000 acres de terre et emploie
8.000 personnes. Ses trente usines représentent
une valeur de 5.000.000 de livres et la produc-
tion de sucre de l'an dernier a été estimée à près
de 3.000.000 de livres.
Hawaï. — La récolte 1904/1905 a été très mau-
vaise et a accusé une perte d'environ 70.000 t.
due aux dégâts du « leaf hopper » et autres
maladies de la canne.
Les affaires ont été d'une façon générale dans
une situation critique.
Heureusement que, grâce au Service Entomo-
logique, le « leaf hopper » est efficacement com-
battu et tend à disparaître.
Bien que la récolte 1905/1906 ne se présente
pas comme copieuse dès maintenant, on peut
supposer une bonne production. Il est à consi-
dérer que la culture par irrigation prend une
grande extension dans tout le pays.
En 1904/1905, 244.610 t. de sucre prove-
naient de plantations irriguées et 122.865 t. de
plantations non irriguées.
République Argentine. - L'exportation des
sucres en 1904 -a montré une diminution de
12.000 t. ; depuis quatre ans les tableaux font
La campagne 1904-1905 vient de se terminer
virtuellement fin mars (1) accusant un déficit de
plus de 17.000 t. sur la précédente.
Il reste encore dans l'île des petits lotins de
sucre cristallisé se vendant 33 à 36 fr. les 100 kilos,
suivant fabrication et port d'embarquement. Du
15 avril au 15 mai les sucres Réunion arrivés à
Marseille ont rencontré les prix de 35 à 31 fr.
pour cristallisés aux 880, et 27 à 25 fr. pour
arrière-j ets.
M. DE KERVEGUEN qui vient d'acheter les
plantations du Gol et de Fiague, concentre son
travail au Gol et ferme l'usine de Fiague.
M. CHOPPY concentre son travail au grand
Bois et ferme l'usine de l'Anse.
Maurice. —D'après les rendements de la
Chambre de Commerce de Port-Louis, les
exportations du sucre de cette colonie se clas-
sent ainsi au 21 février :
Grande-Bretagne 7.100 tonnes
Inde 50.903 -
Australie 95 o —
Afrique. 21.772 -
Différents ports. , 3.071 —
83.397 -
En magasin. 54.500 -
T 38.297 tonnes
La récolte 1904/1905 a été en déficit de
150.000 t. environ sur celle de 1903/1904 qui
a été la plus considérable qu'on ait jamais vue à
Maurice (218.532 t.). La dernière récolte est
au contraire au-dessous de la moyenne, les can-
nes ayant été endommagées par le cyclone de
mars 1904 et par le manque de pluie.
Les usines arrêtent leur travail vers fin no-
vembre et toutes ont terminé fin décembre.
Les cyclones de mars sont les plus mauvais, à
cause de la hauteur des cannes.
Cette campagne dernière, les planteurs pen-
saient obtenir à peine roupies 7,50 par cwt.
Un courtier de St-Louis offrait de prendre la
production totale à ce prix. Vers fin août, les
nouvelles du déficit européen provoquèrent une
hausse croissante: on paya roupies 9,50 ; puis
roupies 14 par cwt. en janvier 1905.
Les sucres arrière-jets se vendaient en fin de
campagne 8 roupies par cwt.
Les usines ayant terminé la fabrication de
bonne heure, le travail des champs a été pré-
(1) Dans notre précédente chronique il s'est glissé un
lapsus calami : nous y avons appelé 1904-1905 la pro-
chaîne campagne Réunion, au lieu de 1905-1906. Les lec-
teurs au courant auront corrigé d'eux-mêmes. — G. DE P.
coce et plus soigné; les pluies abondantes, la
température élevée, ont été particulièrement fa-
vorables et font prévoir une importante récolte
pour 1905/1906.
Les Mauriciens escomptent déjà le prix moyen
de 9 roupies par cwt., mais c'est un peu pré-
maturé.
Les mélasses ont atteint leur maximum de
prix cette année. Les planteurs, pour la plupart,
refusent de les vendre, préférant les employer
comme engrais. La teneur en potasse de ce
sous-produit compense l'appauvrissement du
sol auquel on n'a pas rendu depuis un siècle la
potasse qu'il dépense. Les terres appelées dans
le pays « Carré au Sirop » doivent leur fertilité à
ce que l'on y répandait la mélasse dont on vou-
lait se débarrasser.
Indes Anglaises. - Dans la présidence de
Bombay où l'on accuse 56.000 acres de terres
plantées en canne à sucre, aucune usine ne pro-
duit directement de sucre blanc pouvant aller à
la consommation.
Natal. — Dans notre précédente chronique
nous parlions de l'avenir des sucreries du
Mozambique, le Natal est dans les mêmes
conditions. Cette industrie, commencée très mo-
destement il y a cinquante-cinq ans devient une
des plus importantes du Sud-Africain.
Elle couvre 33.000 acres de terre et emploie
8.000 personnes. Ses trente usines représentent
une valeur de 5.000.000 de livres et la produc-
tion de sucre de l'an dernier a été estimée à près
de 3.000.000 de livres.
Hawaï. — La récolte 1904/1905 a été très mau-
vaise et a accusé une perte d'environ 70.000 t.
due aux dégâts du « leaf hopper » et autres
maladies de la canne.
Les affaires ont été d'une façon générale dans
une situation critique.
Heureusement que, grâce au Service Entomo-
logique, le « leaf hopper » est efficacement com-
battu et tend à disparaître.
Bien que la récolte 1905/1906 ne se présente
pas comme copieuse dès maintenant, on peut
supposer une bonne production. Il est à consi-
dérer que la culture par irrigation prend une
grande extension dans tout le pays.
En 1904/1905, 244.610 t. de sucre prove-
naient de plantations irriguées et 122.865 t. de
plantations non irriguées.
République Argentine. - L'exportation des
sucres en 1904 -a montré une diminution de
12.000 t. ; depuis quatre ans les tableaux font
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