Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1905 30 avril 1905
Description : 1905/04/30 (A5,N46). 1905/04/30 (A5,N46).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426445j
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 02/12/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- .......... Page(s) .......... 114
- .......... Page(s) .......... 116
- .......... Page(s) .......... 117
- H. VERMOND: Bulletin mensuel du café. (Renvoyé au mois prochain, pour cause de voyage de notre collaborateur).
- .......... Page(s) .......... 119
- .......... Page(s) .......... 120
- .......... Page(s) .......... 121
- .......... Page(s) .......... 122
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 123
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- P. CIBOT: Relevé de la dessiccation naturelle d'un échautillon de caoutchouc de Para de 1897 à 1904).......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- .......... Page(s) .......... XVII-XXI
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 108 à 110
K» 46 — AVRIL 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 101
Les Vignes à cultiver en Pays chauds
Cissus, Ampelocissus, Tclrasligma, etc. — Espèces et variétés du genre Vihs cultivées dans
les différentes colonies : Ceylan, Java, Inde, Tonkin, Madagascar, Réunion,
Jamaïque, Floride, Brésil, d'après la bibliographie. — Témoignages
de MM. BORDAGE, FAUCHÈRE, VIALA.
.1 Par M. 0. LABROY
Dans un premier article sur la vigne en pays
chauds, inséré dans notre n° 42, M. LABROY a
passé en revue les résultats de cette culture dans
un grand nombre de pays de la zone tropicale et
subtropicale, notamment dans différentes colo-
nies de l'Afrique occidentale et orientale, à Ma-
dagascar, aux Comores et à la Réunion, à Cey-
lan, dans l'Inde anglaise, au Tonkin, à Cuba, à
la Jamaïque, à la Martinique, au Mexique, à
Demerara, en Nouvelle-Calédonie, etc. Un se-
cond article paru dans le n° 43 du « J. d'A. T. »,
a été consacré plus spécialement à la vigne au
Brésil. Aujourd'hui, M. LABROY nous présente la
question du choix des variétés, toujours au point
de vue particulier de la vigne sous les tropiques.
Prochainement, il nous donnera des détails sur
les procédés de plantation, de taille, etc. qui
.ont le mieux réussi dans ces climats.
La vigne n'y sera jamais qu'une culture de
luxe. N'empêche qu'une partie de notre public
prend grand intérêt à l'enquête engagée par
M. LABROY; il nous arrive de tous côtés des
confirmations, des renseignements complémen-
taires, voire des objections. Ces communications
seront publiées au fur et à mesure; les premiè-
res à passer seront : une lettre sur la vigne à la
Jamaïque, deux notes sur la vigne aux Saintes
(Guadeloupe), une note sur la vigne à St-Tho-
mas (Antilles danoises) et une autre sur la même
culture au Mossamedès, une autre encore, "se
rapportant au San-Salvador, une information sur
la vigne au Kilimandjaro.
Il nous reste quelques documents que nous
n'avons pas eu encore le temps de dépouiller
complètement; parmi ceux-ci, le plus curieux est
certainement la nouvelle lettre que nous venons
de recevoir, sur l'essai de culture et de vinifica-
tion fait au Sénégal, avec une soi-disant « vi-
gne » indigène, tentative dont il a été déjà ques-
tion une première fois dans notre n° 8 rappelé
ci-après. — N. D. L. R.
*
* ¥
La nécessité de posséder dans les diffé-
rentes régions tropicales des cépages dont la
maturité ne corresponde pas avec la saison
des fortes pluies résulte d'opinions très auto-
risées que nous avons reproduites dans de
précédents articles (v. nIl 42 et 43). Ces opi-
nions s'accordent généralement à reconnaî-
tre que ce sont les variétés les plus hâtives et
les plus tardives, — la différence peut aller
facilement jusqu'à 40 jours, — qui offrent le
plus de chances pour l'obtention de cépages
adaptés aux pays chauds.
D'autre part, il n'est nullement impossible
que certains Vitis, plus rapprochés des tro-
piques que notre Vitisvinifera, ne procurent
quelque jour de bons producteurs directs,
des porte-greffes avantageux ou encore des
hybrides à la fois mieux acclimatés et plus
productifs que les parents. Les essais entre-
pris actuellement de différents côtés, et plus
spécialement au Tonkin et à Madagascar
avec des vignes indigènes, au Brésil avec le
Vitis Carrierei, au Texas avec une espèce de
la Jamaïque, fourniront sans doute des indi-
cations sur ce point important.
Cissus, Ampelocissus, etc. — Plusieurs
auteurs fondent également quelque espoir
sur l'avenir cultural de certaines « vignes »
tropicales qui appartiennent en réalité à
d'autres genres : Cissus L., Ampelocissus
PLANCH., Tetrastigma MIQ. Il est au moins
prématuré de se prononcer en ce moment
sur leur valeur.
En réponse à la lettre qu'un lecteur du Sé-
négal lui adressait pour signaler l'existence,
dans sa région, de vignes sauvages très proli-
fiques et prétendues dignes d'exploitation, le
« J. d'A. T. » (1902, n° 8) a déjà fait observer
que ces vignes étaient sans valeur économi-
que. Il appuyait sa réponse d'une note de
M. AUG. CHEVALIER que nous rappelons :
« Les vignes du Sénégal, tout comme cel-
les du Soudan, ne sont pas de véritables Vi-
Les Vignes à cultiver en Pays chauds
Cissus, Ampelocissus, Tclrasligma, etc. — Espèces et variétés du genre Vihs cultivées dans
les différentes colonies : Ceylan, Java, Inde, Tonkin, Madagascar, Réunion,
Jamaïque, Floride, Brésil, d'après la bibliographie. — Témoignages
de MM. BORDAGE, FAUCHÈRE, VIALA.
.1 Par M. 0. LABROY
Dans un premier article sur la vigne en pays
chauds, inséré dans notre n° 42, M. LABROY a
passé en revue les résultats de cette culture dans
un grand nombre de pays de la zone tropicale et
subtropicale, notamment dans différentes colo-
nies de l'Afrique occidentale et orientale, à Ma-
dagascar, aux Comores et à la Réunion, à Cey-
lan, dans l'Inde anglaise, au Tonkin, à Cuba, à
la Jamaïque, à la Martinique, au Mexique, à
Demerara, en Nouvelle-Calédonie, etc. Un se-
cond article paru dans le n° 43 du « J. d'A. T. »,
a été consacré plus spécialement à la vigne au
Brésil. Aujourd'hui, M. LABROY nous présente la
question du choix des variétés, toujours au point
de vue particulier de la vigne sous les tropiques.
Prochainement, il nous donnera des détails sur
les procédés de plantation, de taille, etc. qui
.ont le mieux réussi dans ces climats.
La vigne n'y sera jamais qu'une culture de
luxe. N'empêche qu'une partie de notre public
prend grand intérêt à l'enquête engagée par
M. LABROY; il nous arrive de tous côtés des
confirmations, des renseignements complémen-
taires, voire des objections. Ces communications
seront publiées au fur et à mesure; les premiè-
res à passer seront : une lettre sur la vigne à la
Jamaïque, deux notes sur la vigne aux Saintes
(Guadeloupe), une note sur la vigne à St-Tho-
mas (Antilles danoises) et une autre sur la même
culture au Mossamedès, une autre encore, "se
rapportant au San-Salvador, une information sur
la vigne au Kilimandjaro.
Il nous reste quelques documents que nous
n'avons pas eu encore le temps de dépouiller
complètement; parmi ceux-ci, le plus curieux est
certainement la nouvelle lettre que nous venons
de recevoir, sur l'essai de culture et de vinifica-
tion fait au Sénégal, avec une soi-disant « vi-
gne » indigène, tentative dont il a été déjà ques-
tion une première fois dans notre n° 8 rappelé
ci-après. — N. D. L. R.
*
* ¥
La nécessité de posséder dans les diffé-
rentes régions tropicales des cépages dont la
maturité ne corresponde pas avec la saison
des fortes pluies résulte d'opinions très auto-
risées que nous avons reproduites dans de
précédents articles (v. nIl 42 et 43). Ces opi-
nions s'accordent généralement à reconnaî-
tre que ce sont les variétés les plus hâtives et
les plus tardives, — la différence peut aller
facilement jusqu'à 40 jours, — qui offrent le
plus de chances pour l'obtention de cépages
adaptés aux pays chauds.
D'autre part, il n'est nullement impossible
que certains Vitis, plus rapprochés des tro-
piques que notre Vitisvinifera, ne procurent
quelque jour de bons producteurs directs,
des porte-greffes avantageux ou encore des
hybrides à la fois mieux acclimatés et plus
productifs que les parents. Les essais entre-
pris actuellement de différents côtés, et plus
spécialement au Tonkin et à Madagascar
avec des vignes indigènes, au Brésil avec le
Vitis Carrierei, au Texas avec une espèce de
la Jamaïque, fourniront sans doute des indi-
cations sur ce point important.
Cissus, Ampelocissus, etc. — Plusieurs
auteurs fondent également quelque espoir
sur l'avenir cultural de certaines « vignes »
tropicales qui appartiennent en réalité à
d'autres genres : Cissus L., Ampelocissus
PLANCH., Tetrastigma MIQ. Il est au moins
prématuré de se prononcer en ce moment
sur leur valeur.
En réponse à la lettre qu'un lecteur du Sé-
négal lui adressait pour signaler l'existence,
dans sa région, de vignes sauvages très proli-
fiques et prétendues dignes d'exploitation, le
« J. d'A. T. » (1902, n° 8) a déjà fait observer
que ces vignes étaient sans valeur économi-
que. Il appuyait sa réponse d'une note de
M. AUG. CHEVALIER que nous rappelons :
« Les vignes du Sénégal, tout comme cel-
les du Soudan, ne sont pas de véritables Vi-
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