Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1905 31 mars 1905
Description : 1905/03/31 (A5,N45). 1905/03/31 (A5,N45).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264444
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.).
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (Sur papier blanc)
- Livres nouveaux §§ 785-815: Algérie, Tunisie, Côte-d'Or, Madagascar, Etats-Unis, Guyane, Brésil, Andes, Chaco, Salvador, Porto-Rico, Antilles anglaises, Inde, Ceylan, Java, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Hawaï. Soja, Manioc, Cardamonne, Oranger, Dattier, Caoutchouc (Ficus, Intisy, Céara, Marsdenia), Coton, Fibre de Marsdenia, Quebracho. - Exploitation de forêts tropicales.
- FIGURES
»N° 45 — MARS 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 73
rhum. C'est dans ce mesureur qu'on ajoute
te caramel à la dose de 1 litre à1 1: litre */2
pour 250 litres (voir le livre de M. PAIRAULT
pcfur la description complète de l'appareil
dont nous donnons ici le dessin, fig. 8).
FIG. 8. — Récepteur-mesureur de rhum :
A, arrivée du liquide" B, entonnoir à caramel. — C, G',
tuyau de la sortie d'air. — D, D', robinets de prise d'é-
chantillon. — E, robinet de communication des deux
compartiments. — F, tuyau d'aspiration de la pompe.
— G, Tube de niveau.
La fabrication comprend la composition
du moût, la fermentation, puis la distillation.
Mélange pour rhum d'habitant :
Vesou 800 litres.
Eau. 200 —
Vinasse 200 —
Total 1200 —
Mélange pour rhum industriel:
Mélasse. 10 litres à 15 litres
Eau 20 litres à 35 litres
Vinassse 70 litres à 50 litres
Total. 100 litres 100 litres
Mélange pour rhum de la Jamaïque :
Mélasse. 100 litres
Vinasse. 400 litres
Eau de curage
des appareils 250 litre?
Eau. 250 litres
Total. 1000 litres
A Surinam, à Démérara et à la Trinidad,
on n'emploie pas de vinasse, on fait usage de
sulfate d'ammoniaque â-la dose de 1 gr. à
1 gr. 5 par litre simultanément avec l'acide
sulfurique à la teneur de 1 litre par 2.000
litres de composition.
A l'île Maurice, on emploie de la mélasse
sans vinasse, ni acide sufurique. A la Réu-
nion, on n'utilise ni vinasse, ni sulfate d'am-
moniaque, mais quelquefois de l'acide
sulfurique à la dose de 1 litre pour 2.000
litres de moût.
Aux Antilles, une fois la cuve remplie avec
la composition, la fermentation est abandon-
née au hasard. Les parois de la cuve sont
tapissées de levures ; la fermentation débute
d'elle-même.
A la Jamaïque, on ajoute un peu de bagasse
à la composition qui fermente d'abord dans
la fosse où s'est fait le mélange ; on envoie le
liquide ensuite dans les cuves.
A la Barbade, on ensemence au moyen
d'un appareil HANSEN simplifié. La levure
est d'ailleurs impure.
A la Trinidad, on n'ensemence jamais, ainsi
qu'à Démérari ; on jette le dépôt (lies) de
levures existant au fond des cuves.
A l'île Maurice, on pratique une sorte
d'ensemencement; après chaque fermentation
on laisse au fond des cuves une certaine
quantité de moût (pied de cuve) sur laquelle
on fait arriver la mélasse et l'eau.
A la Réunion, on provoque la fermenta-
tion par l'addition au moût frais d'un tiers
de moût en pleine fermentation.
Partout les levûres sont souillées de myco-
levures, de moisissures, de microbes.
Aux Antilles, la température extérieure
étant de 28° à 30°, la température des cuves
s'élève à 37-38° et même 43°. La fermenta-
tion dure en moyenne 3 à 4 jours ; quelque-
fois jusqu'à 10 jours. A la Jamaïque la durée
est à peu près la même.
A la Barbade où l'on a essayé d'introduire
les méthodes scientifiques, la fermentation
est très rapide. A la Trinidad elle dure de 36
à 54 heures.
A Démérara, la fermentation est rapide ;
elle dure 48 heures, au plus 3 jours. La tem-
pérature des cuves s'élève à 42°. A l'île Mau-
rice la fermentation est terminée au bout de
4 à 5 jours ; à la Réunion elle dure 3 jours.
rhum. C'est dans ce mesureur qu'on ajoute
te caramel à la dose de 1 litre à1 1: litre */2
pour 250 litres (voir le livre de M. PAIRAULT
pcfur la description complète de l'appareil
dont nous donnons ici le dessin, fig. 8).
FIG. 8. — Récepteur-mesureur de rhum :
A, arrivée du liquide" B, entonnoir à caramel. — C, G',
tuyau de la sortie d'air. — D, D', robinets de prise d'é-
chantillon. — E, robinet de communication des deux
compartiments. — F, tuyau d'aspiration de la pompe.
— G, Tube de niveau.
La fabrication comprend la composition
du moût, la fermentation, puis la distillation.
Mélange pour rhum d'habitant :
Vesou 800 litres.
Eau. 200 —
Vinasse 200 —
Total 1200 —
Mélange pour rhum industriel:
Mélasse. 10 litres à 15 litres
Eau 20 litres à 35 litres
Vinassse 70 litres à 50 litres
Total. 100 litres 100 litres
Mélange pour rhum de la Jamaïque :
Mélasse. 100 litres
Vinasse. 400 litres
Eau de curage
des appareils 250 litre?
Eau. 250 litres
Total. 1000 litres
A Surinam, à Démérara et à la Trinidad,
on n'emploie pas de vinasse, on fait usage de
sulfate d'ammoniaque â-la dose de 1 gr. à
1 gr. 5 par litre simultanément avec l'acide
sulfurique à la teneur de 1 litre par 2.000
litres de composition.
A l'île Maurice, on emploie de la mélasse
sans vinasse, ni acide sufurique. A la Réu-
nion, on n'utilise ni vinasse, ni sulfate d'am-
moniaque, mais quelquefois de l'acide
sulfurique à la dose de 1 litre pour 2.000
litres de moût.
Aux Antilles, une fois la cuve remplie avec
la composition, la fermentation est abandon-
née au hasard. Les parois de la cuve sont
tapissées de levures ; la fermentation débute
d'elle-même.
A la Jamaïque, on ajoute un peu de bagasse
à la composition qui fermente d'abord dans
la fosse où s'est fait le mélange ; on envoie le
liquide ensuite dans les cuves.
A la Barbade, on ensemence au moyen
d'un appareil HANSEN simplifié. La levure
est d'ailleurs impure.
A la Trinidad, on n'ensemence jamais, ainsi
qu'à Démérari ; on jette le dépôt (lies) de
levures existant au fond des cuves.
A l'île Maurice, on pratique une sorte
d'ensemencement; après chaque fermentation
on laisse au fond des cuves une certaine
quantité de moût (pied de cuve) sur laquelle
on fait arriver la mélasse et l'eau.
A la Réunion, on provoque la fermenta-
tion par l'addition au moût frais d'un tiers
de moût en pleine fermentation.
Partout les levûres sont souillées de myco-
levures, de moisissures, de microbes.
Aux Antilles, la température extérieure
étant de 28° à 30°, la température des cuves
s'élève à 37-38° et même 43°. La fermenta-
tion dure en moyenne 3 à 4 jours ; quelque-
fois jusqu'à 10 jours. A la Jamaïque la durée
est à peu près la même.
A la Barbade où l'on a essayé d'introduire
les méthodes scientifiques, la fermentation
est très rapide. A la Trinidad elle dure de 36
à 54 heures.
A Démérara, la fermentation est rapide ;
elle dure 48 heures, au plus 3 jours. La tem-
pérature des cuves s'élève à 42°. A l'île Mau-
rice la fermentation est terminée au bout de
4 à 5 jours ; à la Réunion elle dure 3 jours.
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