Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 mars 1905 31 mars 1905
Description : 1905/03/31 (A5,N45). 1905/03/31 (A5,N45).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
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Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264444
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES & DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES (Correspondances, Informations, Extraits etc.).
- .......... Page(s) .......... 86
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- .......... Page(s) .......... 96
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (Sur papier blanc)
- Livres nouveaux §§ 785-815: Algérie, Tunisie, Côte-d'Or, Madagascar, Etats-Unis, Guyane, Brésil, Andes, Chaco, Salvador, Porto-Rico, Antilles anglaises, Inde, Ceylan, Java, Philippines, Nouvelle-Calédonie, Hawaï. Soja, Manioc, Cardamonne, Oranger, Dattier, Caoutchouc (Ficus, Intisy, Céara, Marsdenia), Coton, Fibre de Marsdenia, Quebracho. - Exploitation de forêts tropicales.
- FIGURES
76 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 45 — MARS 1905
impossible ; aujourd'hui, il apparaît que la
greffe en écusson, pratiquée avec soin et au
moment opportun, fournit d'excellents ré-
sultats. La soudure de l'écusson est très
rapide, mais son développement offre plus
de difficulté. L'expérience a nettement dé-
montré que l'écussonnage en pied, sur le
collet ou dans son voisinage, est de beau-
coup préférable à l'écussonnage en tête.
Pour opérer avec, succès, choisir au prin-
temps le moment où les écorces se soulèvent
aisément et où les arbres sont bien en sève.
D'autres procédés de greffage ont été
préconisés, mais l'écussonnage est l'un de
ceux qui ont donné les meilleurs résultats. -
La plantation d'arbres greffés est beau-
coup plus avantageuse que le semis puis-
qu'elle permet de ne cultiver que des va-
riétés dont la précocité et la fertilité sont
connues. Par semis, on s'expose à élever un
grand nombre d'avocatiers médiocres ou
peu fertiles.
Le nombre d'arbres greffés à planter par
acre ne doit pas excéder ùn cent ; dans le cas
où l'on préfère élever les arbres francs de
pied, ce nombre peut être porté de 160 à 200
afin d'avoir la possibilité de supprimer les
non-valeurs après la première récolte. En
Floride, la meilleure époque pour la mise
en place des avocatiers s'étend de juin en
oût, de préférence par un temps pluvieux
pour être dispensé d'une partie des arro-
sages.
La mise en place des arbres de pépinière
n'aura pas lieu avant qu'ils aient atteint une
hauteur de lm ; ils seront déplantés avec le
plus de chevelu possible, étêtés sans toute-
fois être par trop dégarnis, puis mouillés
copieusement.
Il importe de couvrir le sol d'un fort paillis
pour garantir les racines de la chaleur et de
la sécheresse. On cultive souvent des légu-
mineuses, telles que lecôwpea ( Vigna,), entre
les arbres; d'autres fois on sème du beggar
weed (Desmodium), ou du velvet bean (Mu-
cuna,) ; ou bien encore, on plante des ananas.
Dans l'application des engrais, on s'atta-
chera à ne fournir l'azote que sous forme
organique (sang desséché, tourteau de co-
ton de préférence au nitrate de soude et au
uslfate d'ammoniaque). Le sulfate de potasse
convient comme engrais potassique. Un
engrais composé dosant 5 d'ammoniaque,
6 ° 0 de potasse et 6 d'acide phosphorique
peut être appliqué à raison de 15 livres an-
glaises par arbre et par an à 2 ou 3 épocrues
différentes.
L'avocatier de la Floride mûrit ordinaire-
ment de juillet à décembre. Si les fruits doi-
vent supporter un transport de plusieurs
jours, on les récolte lorsqu'ils sont encore
bien fermes en conservant une portion du
rameau adhérente. Tous les fruits destinés à
la vente devront être de même forme, de
même couleur et de même volume dans
chaque panier. L'emballage se fait en pa-
niers à tomates ou en paniers à aubergines ;
les premiers conviennent beaucoup mieux
que les seconds mais ne sont pas encore par-
faits. Les prix de vente les plus élevés sont
atteints par les fruits qui parviennent le plus
tard sur les marchés américains (en décem-
bre) ; pour ceux-ci, il n'est pas rare de noter
3 dollars la douzaine.
M. ROLFS examine, avec figures à l'appui,
les différentes variétés d'avocatiers de l'A-
mérique du sud, du Mexique et de la Flo-
ride ; elles diffèrent surtout par la végéta-
tion des arbres, la forme, la grosseur des
fruits et aussi leur couleur qui peut être
jaune, verte, écarlate ou pourpre. Il ne parle
pas d'avocatiers longipédônculés. (v.- « J.
d'A. T. » nos 37 et 39).
Le fruit se consomme aussitôt que sa
chair se détache facilement avec une cuillère
à thé ; on peut le manger sans aucune pré-
paration, mais le plus souvent il est assai-
sonné en salade, seul ou mélangé à des
feuilles de laitue avec du sel, du poivre et
du vinaigre. Ces épices sont parfois addi-
tionnées d'un peu de sucre. On peut encore
remplacer le vinaigre par du jus de citron.
Enfin, le fruit cueilli avant sa complète ma-
turité, dépouillé de l'écorce et des graines,
puis coupé en morceaux, entre dans la fabri-
cation des pickles.
Une maladie, due à un champignon du
genre Glasosporium attaque les feuilles et
les fruits de l'avocatier; on la combat par
la bouillie bordelaise appliquée dès les pre-
miers signes du mal.
0. LABROY.
impossible ; aujourd'hui, il apparaît que la
greffe en écusson, pratiquée avec soin et au
moment opportun, fournit d'excellents ré-
sultats. La soudure de l'écusson est très
rapide, mais son développement offre plus
de difficulté. L'expérience a nettement dé-
montré que l'écussonnage en pied, sur le
collet ou dans son voisinage, est de beau-
coup préférable à l'écussonnage en tête.
Pour opérer avec, succès, choisir au prin-
temps le moment où les écorces se soulèvent
aisément et où les arbres sont bien en sève.
D'autres procédés de greffage ont été
préconisés, mais l'écussonnage est l'un de
ceux qui ont donné les meilleurs résultats. -
La plantation d'arbres greffés est beau-
coup plus avantageuse que le semis puis-
qu'elle permet de ne cultiver que des va-
riétés dont la précocité et la fertilité sont
connues. Par semis, on s'expose à élever un
grand nombre d'avocatiers médiocres ou
peu fertiles.
Le nombre d'arbres greffés à planter par
acre ne doit pas excéder ùn cent ; dans le cas
où l'on préfère élever les arbres francs de
pied, ce nombre peut être porté de 160 à 200
afin d'avoir la possibilité de supprimer les
non-valeurs après la première récolte. En
Floride, la meilleure époque pour la mise
en place des avocatiers s'étend de juin en
oût, de préférence par un temps pluvieux
pour être dispensé d'une partie des arro-
sages.
La mise en place des arbres de pépinière
n'aura pas lieu avant qu'ils aient atteint une
hauteur de lm ; ils seront déplantés avec le
plus de chevelu possible, étêtés sans toute-
fois être par trop dégarnis, puis mouillés
copieusement.
Il importe de couvrir le sol d'un fort paillis
pour garantir les racines de la chaleur et de
la sécheresse. On cultive souvent des légu-
mineuses, telles que lecôwpea ( Vigna,), entre
les arbres; d'autres fois on sème du beggar
weed (Desmodium), ou du velvet bean (Mu-
cuna,) ; ou bien encore, on plante des ananas.
Dans l'application des engrais, on s'atta-
chera à ne fournir l'azote que sous forme
organique (sang desséché, tourteau de co-
ton de préférence au nitrate de soude et au
uslfate d'ammoniaque). Le sulfate de potasse
convient comme engrais potassique. Un
engrais composé dosant 5 d'ammoniaque,
6 ° 0 de potasse et 6 d'acide phosphorique
peut être appliqué à raison de 15 livres an-
glaises par arbre et par an à 2 ou 3 épocrues
différentes.
L'avocatier de la Floride mûrit ordinaire-
ment de juillet à décembre. Si les fruits doi-
vent supporter un transport de plusieurs
jours, on les récolte lorsqu'ils sont encore
bien fermes en conservant une portion du
rameau adhérente. Tous les fruits destinés à
la vente devront être de même forme, de
même couleur et de même volume dans
chaque panier. L'emballage se fait en pa-
niers à tomates ou en paniers à aubergines ;
les premiers conviennent beaucoup mieux
que les seconds mais ne sont pas encore par-
faits. Les prix de vente les plus élevés sont
atteints par les fruits qui parviennent le plus
tard sur les marchés américains (en décem-
bre) ; pour ceux-ci, il n'est pas rare de noter
3 dollars la douzaine.
M. ROLFS examine, avec figures à l'appui,
les différentes variétés d'avocatiers de l'A-
mérique du sud, du Mexique et de la Flo-
ride ; elles diffèrent surtout par la végéta-
tion des arbres, la forme, la grosseur des
fruits et aussi leur couleur qui peut être
jaune, verte, écarlate ou pourpre. Il ne parle
pas d'avocatiers longipédônculés. (v.- « J.
d'A. T. » nos 37 et 39).
Le fruit se consomme aussitôt que sa
chair se détache facilement avec une cuillère
à thé ; on peut le manger sans aucune pré-
paration, mais le plus souvent il est assai-
sonné en salade, seul ou mélangé à des
feuilles de laitue avec du sel, du poivre et
du vinaigre. Ces épices sont parfois addi-
tionnées d'un peu de sucre. On peut encore
remplacer le vinaigre par du jus de citron.
Enfin, le fruit cueilli avant sa complète ma-
turité, dépouillé de l'écorce et des graines,
puis coupé en morceaux, entre dans la fabri-
cation des pickles.
Une maladie, due à un champignon du
genre Glasosporium attaque les feuilles et
les fruits de l'avocatier; on la combat par
la bouillie bordelaise appliquée dès les pre-
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