Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
No 44 — FÉVR. 1905 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 37
MM. CHEVALIER et COURTET ont appris à ex-
ploiter aux sujets du sultan Snoussi appar-
tient, peut-être, à une autre espèce. Dans le
préambule du mémoire dont le résumé cons-
* titue le principal objet de cet article, M. COUR-
TET se contente de dire à ce sujet :
« Des études particulières feront connaître
si cette variété est une adaptation aux feux de
brousses périodiques ou si elle constitue une
espèce distincte ».
C'est le Landolphia owariensis qui se
serait ainsi modifié par adaptation locale ; la
forme en question rentrerait en ce cas dans
la - variété humilis des auteurs ; dénomina-
tion qui semble d'ailleurs avoir servi à dési-
gner quantité de lianes botaniquement diffé-
rentes. Tout cela est à reviser ; MM. CHEVA-
LIER et COURTET ont rapporté du Congo et du
Chari des matériaux abondants et admira-
blement choisis, nous nous en rapportons à
eux pour la solution de ces questions épineu-
ses. D'autant plus que nous avons hâte de
passer au côté économique de l'affaire.
MM. CHEVALIER et COURTET n'ont jamais pu
retirer des écorces traitées par eux, plus de
5 o de caoutchouc. Il paraît utile de signaler
que M. le Professeur ARNAUD, au Laboratoire
de Chimie du Muséum, travaillant dans des
conditions plus parfaites, — et d'ailleurs sur
des matériaux peut-être botaniquement dif-
férents, — a pu retirer de certaines écorces
de caoutchoucs des herbes 12,5 °/0 (« Bull. du
Muséum », 1902, n° 1, p. 71) et même (com-
munication verbale) jusqu'à 18 0 de produit.
Ces dosages se rapportent au caoutchouc
chimiquement sec ; le caoutchouc d'exporta-
tion pouvant renfermer 10, 15 et, dans les
cas extrêmes, jusqu'à 25 ° 0 d'eau. En admet-
tant ce maximum, les 18 de M. ARNAUD
répondent sensiblement aux 23 indiqués
dans notre no 42 par MM. SCHMOELE & Co.,
comme rendement d'un lot de 7 kilos d'écor-
ces traitées récemment à titre de démons-
tration dans leur atelier d'Anvers. Dans des
écorces du Kwango MM. SCHMOELE & Co
nous disent avoir même trouvé 25 °/0.
Toutefois, des écorces aussi riches sont
rares. Un observateur expérimenté saura
facilement tirer d'un tas de rhizomes des
fragments d'une richesse exceptionnelle.
Nous en possédons à la Rédaction qui sont si
chargés de caoutchouc qu'à la cassure les
fils élastiques apparaissent presqu'en ruban
continu. M. ARNAUD, dont l'expérience est
considérable à cet égard, nous les a taxées,
au jugé, à 15 0 environ. Les caoutchoucs
des herbes n'ont d'ailleurs pas encore été
assez étudiés pour qu'on puisse, à l'heure
actuelle, indiquer les causes du plus ou
moins de richesse d'un échantillon donné.
Sur de grandes quantités, la moyenne ne
semble pas dépasser 10 °/0 de caoutchouc
sec, par rapport au poids sec des écorces ;
nous entendons parler du L. Thollonii.
« L'Industrie du Caoutchouc et de la Gutta-
Percha » du 2 février 1903 indique, d'après
M. le Professeur ARNAUD, à 12-15 la
teneur en caoutchouc pur, d'échantillons pro-
venant du Kwango. MM. SCHMOELE & Co nous
assurent avoir constaté des résultats sem-
blables avec des écorces de rhizomes prove-
nant de l'Angola, du Mossamedès et du ,nord
de la Rhodésie et, — on l'a vu plus haut, —
de bien plus beaux encore avec certaines
écorces du Kwango.
*
+ *
Observations de MM. Schmoele & Co.
Le no d'août 1904, du « Bulletin de la
Société Nationale d'Acclimatation de France »
est véritablement d'un haut intérêt. Pour
notre part, il y a déjà 3 ans que nous ensei-
gnons cette méthode aux indigènes qui
travaillent pour notre Société ; sauf que nous
avons employé jusqu'à présent, à la fin, le
traitement à l'eau bouillante comme avec nos
appareils (voir « J. d'A. T. » n° 41). Mais nous
avons donné récemment ordre d'essayer de
faire sans l'eau bouillante, depuis que nous
avons constaté, toujours avec nos appareils,
qu'il y a des conditions où il vaut mieux s'en
passer. — Il nous a beaucoup intéressé
d'apprendre que dans le pays de Snoussi on
s'en est passé depuis le commencement.
- » L'eau bouillante raccourcit cependant le
procédé et nous a donné, avec des écorces
du Congo français, des résultats supérieurs
comme qualité à ceux obtenus en employant
seulement de l'eau froide. Pour le reste nous
sommes d'accord avec le procédé utilisé par
MM. CHEVALIER et COURTET ont appris à ex-
ploiter aux sujets du sultan Snoussi appar-
tient, peut-être, à une autre espèce. Dans le
préambule du mémoire dont le résumé cons-
* titue le principal objet de cet article, M. COUR-
TET se contente de dire à ce sujet :
« Des études particulières feront connaître
si cette variété est une adaptation aux feux de
brousses périodiques ou si elle constitue une
espèce distincte ».
C'est le Landolphia owariensis qui se
serait ainsi modifié par adaptation locale ; la
forme en question rentrerait en ce cas dans
la - variété humilis des auteurs ; dénomina-
tion qui semble d'ailleurs avoir servi à dési-
gner quantité de lianes botaniquement diffé-
rentes. Tout cela est à reviser ; MM. CHEVA-
LIER et COURTET ont rapporté du Congo et du
Chari des matériaux abondants et admira-
blement choisis, nous nous en rapportons à
eux pour la solution de ces questions épineu-
ses. D'autant plus que nous avons hâte de
passer au côté économique de l'affaire.
MM. CHEVALIER et COURTET n'ont jamais pu
retirer des écorces traitées par eux, plus de
5 o de caoutchouc. Il paraît utile de signaler
que M. le Professeur ARNAUD, au Laboratoire
de Chimie du Muséum, travaillant dans des
conditions plus parfaites, — et d'ailleurs sur
des matériaux peut-être botaniquement dif-
férents, — a pu retirer de certaines écorces
de caoutchoucs des herbes 12,5 °/0 (« Bull. du
Muséum », 1902, n° 1, p. 71) et même (com-
munication verbale) jusqu'à 18 0 de produit.
Ces dosages se rapportent au caoutchouc
chimiquement sec ; le caoutchouc d'exporta-
tion pouvant renfermer 10, 15 et, dans les
cas extrêmes, jusqu'à 25 ° 0 d'eau. En admet-
tant ce maximum, les 18 de M. ARNAUD
répondent sensiblement aux 23 indiqués
dans notre no 42 par MM. SCHMOELE & Co.,
comme rendement d'un lot de 7 kilos d'écor-
ces traitées récemment à titre de démons-
tration dans leur atelier d'Anvers. Dans des
écorces du Kwango MM. SCHMOELE & Co
nous disent avoir même trouvé 25 °/0.
Toutefois, des écorces aussi riches sont
rares. Un observateur expérimenté saura
facilement tirer d'un tas de rhizomes des
fragments d'une richesse exceptionnelle.
Nous en possédons à la Rédaction qui sont si
chargés de caoutchouc qu'à la cassure les
fils élastiques apparaissent presqu'en ruban
continu. M. ARNAUD, dont l'expérience est
considérable à cet égard, nous les a taxées,
au jugé, à 15 0 environ. Les caoutchoucs
des herbes n'ont d'ailleurs pas encore été
assez étudiés pour qu'on puisse, à l'heure
actuelle, indiquer les causes du plus ou
moins de richesse d'un échantillon donné.
Sur de grandes quantités, la moyenne ne
semble pas dépasser 10 °/0 de caoutchouc
sec, par rapport au poids sec des écorces ;
nous entendons parler du L. Thollonii.
« L'Industrie du Caoutchouc et de la Gutta-
Percha » du 2 février 1903 indique, d'après
M. le Professeur ARNAUD, à 12-15 la
teneur en caoutchouc pur, d'échantillons pro-
venant du Kwango. MM. SCHMOELE & Co nous
assurent avoir constaté des résultats sem-
blables avec des écorces de rhizomes prove-
nant de l'Angola, du Mossamedès et du ,nord
de la Rhodésie et, — on l'a vu plus haut, —
de bien plus beaux encore avec certaines
écorces du Kwango.
*
+ *
Observations de MM. Schmoele & Co.
Le no d'août 1904, du « Bulletin de la
Société Nationale d'Acclimatation de France »
est véritablement d'un haut intérêt. Pour
notre part, il y a déjà 3 ans que nous ensei-
gnons cette méthode aux indigènes qui
travaillent pour notre Société ; sauf que nous
avons employé jusqu'à présent, à la fin, le
traitement à l'eau bouillante comme avec nos
appareils (voir « J. d'A. T. » n° 41). Mais nous
avons donné récemment ordre d'essayer de
faire sans l'eau bouillante, depuis que nous
avons constaté, toujours avec nos appareils,
qu'il y a des conditions où il vaut mieux s'en
passer. — Il nous a beaucoup intéressé
d'apprendre que dans le pays de Snoussi on
s'en est passé depuis le commencement.
- » L'eau bouillante raccourcit cependant le
procédé et nous a donné, avec des écorces
du Congo français, des résultats supérieurs
comme qualité à ceux obtenus en employant
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