Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-02-28
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 28 février 1905 28 février 1905
Description : 1905/02/28 (A5,N44). 1905/02/28 (A5,N44).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6426443q
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
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- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE
- Livres nouveaux: § 756=784
- FIGURES
54 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 44 — FÉVR. 1905
Antigua 17.000
Sainte-Croix. 13.000
Haïti St-Domingue 45.000
Petites Antilles. 13.000
Mexique. 125.000
Nlle Galles du Sud. 22.000
Fidji. 60.000
Egypte 80.000
Natal. 25.000
Ma.urice. 130.000
Amérique du Nord..) 000
Canne et betterave. )[209.000
Au total, sucre de canne 4.813.000 tonnes
Contre, sucre de betterave. 4.700.000 —
Ces chiffres ne diffèrent pas sensiblement de
ceux de WILLETT & GRAY donnés dans notre
précédente revue ; ils sont cependant un peu
plus élevés.
Exportation des Colonies françaises, 1904. -
D'après les statistiques officielles, les colonies
françaises ont exporté à destination de la métro-
pole pendant les douze mois de 1904, en tonnes :
Guadeloupe. 34.964
Martinique. 22.722
Réunion 32.825
Mayotte 1.431
Autres possessions. 27
91.963
Soit 24.200 tonnes de moins que pendant les
douze mois de 1903.
Tendance du marché mondial. - Malgré la
baisse des prix qui s'est manifestée sur tous les
marchés, on peut s'attendre à voir de nouveau
les cours se relever.
La grande préoccupation des planteurs est de
voir quel sera le prix du sucre pendant les mois
de mai-août, époque des arrivages, mais il est
bien difficile de se faire une opinion, même approxi-
mative.
Cette campagne est exceptionnelle et les
influences sont aussi nombreuses que sortant de
l'ordinaire. Ainsi cette année les yeux sont tour-
nés vers Cuba, dont la récolte plus ou moins
abondante peut influencer le marché américain
et par suite le marché du monde. — Les ventes,
à Bombay, de sucre blanc de la Réunion par les
maisons arabes, signalées dans le n° 43, sont une
conséquence de la convention de Bruxelles qui
ne laisse à nos colonies que l'aimant de la détaxe
de distance pour venir en France et d'autre part
a supprimé aux Indes Anglaises les droits com-
pensateurs pour les pays faisant partie de la
convention.
Une maison brésilienne vient de faire une
tentative de vente en France. Elle présentait des
sucres muscovados de polarisation 87 °/0. On
sait que les sucres de cette provenance sont
frappés d'un droit de fr. 6,45 à l'entrée dans les
pays de l'Union sucrière.
Il semble que le Brésil voudrait entrer dans
la convention.
Antilles françaises. — Sur les 5 à 6000 tonnes
qui restaient à vendre au 15 janvier, un millier de
onnes a pu être placé à la faveur de la hausse et
à prix ferme. Les acheteurs sont toujours réser-
vés. La différence entre nos cours et ceux de
l'étranger ayant permis au commencement du
mois de faire quelques exportations, on a paru
s'intéresser aux soldes invendus, mais ces expor-
tations n'ont été que passagères et les affaires
sont retombées dans leur torpeur.
Dans le « Journal de la M artinique » M. CODÉ,
ingénieur civil, a fait paraître une intéressante
notice sur l'emploi du pétrole comme chauffage.
Il fait remarquer que, non seulement l'usinier
réaliserait une économie sérieuse sur le charbon,.
mais que les fours des générateurs actuels n'ont
pas besoin de transformations coûteuses pour
employer ce combustible.
Le conseil général de la Guadeloupe vient
d'adopter et de voter différents vœux exposés
par M. SOUQUES, pour le développement et la
protection de l'industrie sucrière. Dans ce second
ordre d'idée il est demandé que la détaxe de
distance soit égale aux frais réels de trans-
port.
Plusieurs usines de la Guadeloupe ont mis en
marche dans le courant de janvier. Dans certains
districts les rendements industriels étaient bons,
mais la médiocrité du rendement cultural faisait
craindre de ne pas atteindre les quantités que
l'on comptait faire.
Les usines de la Martinique sont un peu plus
avancées. Des chargements font route pour la
France. *
Réunion. — La diminution dans la production
de cette campagne est d'au moins 50 0/0.
L'intéressante question de centralisation
préoccupe la colonie.
Une commission a été nommée par la Cham-
bre d'Agriculture et le Syndicat des planteurs
pour étudier un projet d'usine centrale.
Le rapport de M. MARC PIHOUÉ est un
travail remarquable sur le sujet.
Annam. — Quelques lots de cette prove-
nance sont venus en France dernièrement.
Il y a quelques années on fit des projets de
raffinerie locale, projets impraticables à cause du
rçonopole qu'ils conféraient. Ne serait-il pas de
l'intérêt de notre colonie de l'Indo-Chine que
ces projets, amendés et mis au point, soient re-
pris ?
Japon. — Des raffineries s'y créent pour
affranchir le pays des importations de raffinés
étrangers.
Le sucre brut de canne serait produit par
Formose.
Aux deux raffineries de Osaka et de Tokio
Antigua 17.000
Sainte-Croix. 13.000
Haïti St-Domingue 45.000
Petites Antilles. 13.000
Mexique. 125.000
Nlle Galles du Sud. 22.000
Fidji. 60.000
Egypte 80.000
Natal. 25.000
Ma.urice. 130.000
Amérique du Nord..) 000
Canne et betterave. )[209.000
Au total, sucre de canne 4.813.000 tonnes
Contre, sucre de betterave. 4.700.000 —
Ces chiffres ne diffèrent pas sensiblement de
ceux de WILLETT & GRAY donnés dans notre
précédente revue ; ils sont cependant un peu
plus élevés.
Exportation des Colonies françaises, 1904. -
D'après les statistiques officielles, les colonies
françaises ont exporté à destination de la métro-
pole pendant les douze mois de 1904, en tonnes :
Guadeloupe. 34.964
Martinique. 22.722
Réunion 32.825
Mayotte 1.431
Autres possessions. 27
91.963
Soit 24.200 tonnes de moins que pendant les
douze mois de 1903.
Tendance du marché mondial. - Malgré la
baisse des prix qui s'est manifestée sur tous les
marchés, on peut s'attendre à voir de nouveau
les cours se relever.
La grande préoccupation des planteurs est de
voir quel sera le prix du sucre pendant les mois
de mai-août, époque des arrivages, mais il est
bien difficile de se faire une opinion, même approxi-
mative.
Cette campagne est exceptionnelle et les
influences sont aussi nombreuses que sortant de
l'ordinaire. Ainsi cette année les yeux sont tour-
nés vers Cuba, dont la récolte plus ou moins
abondante peut influencer le marché américain
et par suite le marché du monde. — Les ventes,
à Bombay, de sucre blanc de la Réunion par les
maisons arabes, signalées dans le n° 43, sont une
conséquence de la convention de Bruxelles qui
ne laisse à nos colonies que l'aimant de la détaxe
de distance pour venir en France et d'autre part
a supprimé aux Indes Anglaises les droits com-
pensateurs pour les pays faisant partie de la
convention.
Une maison brésilienne vient de faire une
tentative de vente en France. Elle présentait des
sucres muscovados de polarisation 87 °/0. On
sait que les sucres de cette provenance sont
frappés d'un droit de fr. 6,45 à l'entrée dans les
pays de l'Union sucrière.
Il semble que le Brésil voudrait entrer dans
la convention.
Antilles françaises. — Sur les 5 à 6000 tonnes
qui restaient à vendre au 15 janvier, un millier de
onnes a pu être placé à la faveur de la hausse et
à prix ferme. Les acheteurs sont toujours réser-
vés. La différence entre nos cours et ceux de
l'étranger ayant permis au commencement du
mois de faire quelques exportations, on a paru
s'intéresser aux soldes invendus, mais ces expor-
tations n'ont été que passagères et les affaires
sont retombées dans leur torpeur.
Dans le « Journal de la M artinique » M. CODÉ,
ingénieur civil, a fait paraître une intéressante
notice sur l'emploi du pétrole comme chauffage.
Il fait remarquer que, non seulement l'usinier
réaliserait une économie sérieuse sur le charbon,.
mais que les fours des générateurs actuels n'ont
pas besoin de transformations coûteuses pour
employer ce combustible.
Le conseil général de la Guadeloupe vient
d'adopter et de voter différents vœux exposés
par M. SOUQUES, pour le développement et la
protection de l'industrie sucrière. Dans ce second
ordre d'idée il est demandé que la détaxe de
distance soit égale aux frais réels de trans-
port.
Plusieurs usines de la Guadeloupe ont mis en
marche dans le courant de janvier. Dans certains
districts les rendements industriels étaient bons,
mais la médiocrité du rendement cultural faisait
craindre de ne pas atteindre les quantités que
l'on comptait faire.
Les usines de la Martinique sont un peu plus
avancées. Des chargements font route pour la
France. *
Réunion. — La diminution dans la production
de cette campagne est d'au moins 50 0/0.
L'intéressante question de centralisation
préoccupe la colonie.
Une commission a été nommée par la Cham-
bre d'Agriculture et le Syndicat des planteurs
pour étudier un projet d'usine centrale.
Le rapport de M. MARC PIHOUÉ est un
travail remarquable sur le sujet.
Annam. — Quelques lots de cette prove-
nance sont venus en France dernièrement.
Il y a quelques années on fit des projets de
raffinerie locale, projets impraticables à cause du
rçonopole qu'ils conféraient. Ne serait-il pas de
l'intérêt de notre colonie de l'Indo-Chine que
ces projets, amendés et mis au point, soient re-
pris ?
Japon. — Des raffineries s'y créent pour
affranchir le pays des importations de raffinés
étrangers.
Le sucre brut de canne serait produit par
Formose.
Aux deux raffineries de Osaka et de Tokio
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