Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1905-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1905 31 janvier 1905
Description : 1905/01/31 (A5,N43). 1905/01/31 (A5,N43).
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Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64264429
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- PARTIE COMMERCIALE (Cours, Statistiques, Débouchés, etc.)
- ACTUALITÉS (Correspondances, Informations, Extraits, etc.)
- BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE (Sur papier blanc)
- Livres nouveaux § 718-757: Afrique centrale, Nyassaland, San Thomé, Cameroun, Soudan, Egypte, Brésil, Pérou, Antilles, Panama, Etats-Unis, Indes, Indes Néerlandaises, Victoria. - Café, Riz, Oranges et Citrons, Caroubes, Ananas, Melon, Canne, Sorgho à sucre, Coton et autres Textiles, Caoutchouc, Tabac, Résine agar, Cowpea. - Questions d'élevage: Tsé tsé et autres ennemis, Fièvre du Texas, Epizooties diverses, Fourrages, Boeuf, Buffle, Cheval, Animaux africains non domestiqués. - Manuels: Produits alimentaires de Java, Botanique tropicale, Biologie florale des pays chauds, Agriculture égyptienne. - Arboriculture fruitière. - Entomologie agricole des pays chauds. - Sauterelles. - Statistique mondiale des graines oléagineuses. - Sucrerie de canne et de sorgho.
- FIGURE
30 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 43 — JANV. 1905
teaux sont toutes rattachées par leur base à
une bielle solidaire d'un levier de manœu-
vre. La noix à ouvrir est placée dans l'inter-
valle laissé libre entre les trois couteaux, et
la direction des lames force la noix à rester
soumise à leur action, au lieu d'avoir ten-
dance à remonter.
Deux hommes peuvent facilement manœu-
vrer 1 appareil, l'un à l'alimentation, l'autre
au levier. — La machine ne pèse que 90 kilos
et est, par conséquent, facilement transpor-
table. Quant à son débit, nous n'avons pu,
jusqu'à présent, nous procurer de nouveaux
renseignements à cet égard, et sommes
forcés d'admettre celui de 600 noix à l'heure
qui nous avait été primitivement indiqué de
la part du constructeur. -
Quoi qu'il en soit, la machine figurée ci-
dessus paraît répondre infiniment mieux aux
besoins réels des planteurs que les deux
autres signalées dans notre note du no 38.
F. M.
Le Moringa, fourrage vert pour les porcs
Lettre de M. P. DES GROTTES
L'article sur le Moringa (Ben) paru dans
le N° 41 du « J. d'A. T. » me remet en mé-
moire une curieuse application de cette
plante à la nourriture des cochons que j'ai
vue à Nossi-Bé.
Certes ! l'élevage du cochon est chose fa-
cile dans les pays tropicaux, grâce à l'abon-
dance des fruits de toutes sortes que la na-
ture y prodigue pendant presque toute l'an-
née. Je vous ai déjà dit un mot là-dessus à
l'occasion des goyaviers (v. n° 35) et pourrais
vous en dire autant des mangues et surtout
du fruit à pain (Artocarpus incisa), fruit béni
et qui estla nourriture providentielle tant de
l'homme que des animaux pendant six à
sept mois de l'année.
Mais le cochon, animal omnivore, réclame
aussi sa ration de fourrage vert; et la diffi-
culté de s'en procurer au temps de la séche-
resse contre-balance aux colonies, malheu-
reusement, les avantages d'alimentation cités
plus haut.
Le colon en question, de Nossi-Bé, a su
tourner la difficulté d'une façon fort pratique.
Dans un parc clos d'à peu près un hectare
il avait planté environ un millier de Moringa.
On connaît la végétation luxuriante de
cette plante.
Tous les jours il émondait de cent à cent
cinquante pieds et les jeunes pousses, jetées
à terre, apportaient matin et soir un repas
savoureux aux pourceaux qui s'en délec-
taient.
Au bout de huit jours, quand il avait fini
sa réserve d'arbres, il recommençait avec
les premiers qui avaient eu le temps de se
regarnir de jeunes branches, ce qui faisait un
cycle indéfini.
Toulouse, 5 Décembre 1904.
PAUL DES GROTTES.
Le riz en Italie.
Statistiques. — Lettre de M. V. GOBBETTI
Le « Bulletin Économique de l'Indo-
Chine » a publié, il y a quelques années, un
volumineux rapport de M. JOSSELME, sur la
culture du riz en Haute-Italie ( « B. E. de
l'I.-C. », ancienne série, nos 34, 36, 37, 38, 40
et 41), établi à la suite d'une mission, accom-
plie en 1900. Nous trouvons dans le même
périodique, fascicule d'août 1904, la repro-
duction de deux rapports consulaires fran-
çais (de Milan et de Florence), qui donnent
les statistiques de la culture du riz en Italie
en 1903.
La superficie totale des rizières italiennes
n'atteint pas 200.000 hectares et la produc-
tion annuelle oscille autour de 9.000.000
d'hectolitres.
Année Superficie Production
1901. 189.000 ha. 8.880.000 hl.
1902. 171.000 - 8.480.000 —
1903. 186.000 - 9.660.000 -
Les chiffres de production ci-dessus, re-
présentent du riz non décortiqué.
La production moyenne par hectare a été,
en 1903, de 51 hl., 90 ; en 1901 et 1902 elle n'a-
vait été que de 46 hl. et 49 hl.
En Lombardie, la production moyenne à
teaux sont toutes rattachées par leur base à
une bielle solidaire d'un levier de manœu-
vre. La noix à ouvrir est placée dans l'inter-
valle laissé libre entre les trois couteaux, et
la direction des lames force la noix à rester
soumise à leur action, au lieu d'avoir ten-
dance à remonter.
Deux hommes peuvent facilement manœu-
vrer 1 appareil, l'un à l'alimentation, l'autre
au levier. — La machine ne pèse que 90 kilos
et est, par conséquent, facilement transpor-
table. Quant à son débit, nous n'avons pu,
jusqu'à présent, nous procurer de nouveaux
renseignements à cet égard, et sommes
forcés d'admettre celui de 600 noix à l'heure
qui nous avait été primitivement indiqué de
la part du constructeur. -
Quoi qu'il en soit, la machine figurée ci-
dessus paraît répondre infiniment mieux aux
besoins réels des planteurs que les deux
autres signalées dans notre note du no 38.
F. M.
Le Moringa, fourrage vert pour les porcs
Lettre de M. P. DES GROTTES
L'article sur le Moringa (Ben) paru dans
le N° 41 du « J. d'A. T. » me remet en mé-
moire une curieuse application de cette
plante à la nourriture des cochons que j'ai
vue à Nossi-Bé.
Certes ! l'élevage du cochon est chose fa-
cile dans les pays tropicaux, grâce à l'abon-
dance des fruits de toutes sortes que la na-
ture y prodigue pendant presque toute l'an-
née. Je vous ai déjà dit un mot là-dessus à
l'occasion des goyaviers (v. n° 35) et pourrais
vous en dire autant des mangues et surtout
du fruit à pain (Artocarpus incisa), fruit béni
et qui estla nourriture providentielle tant de
l'homme que des animaux pendant six à
sept mois de l'année.
Mais le cochon, animal omnivore, réclame
aussi sa ration de fourrage vert; et la diffi-
culté de s'en procurer au temps de la séche-
resse contre-balance aux colonies, malheu-
reusement, les avantages d'alimentation cités
plus haut.
Le colon en question, de Nossi-Bé, a su
tourner la difficulté d'une façon fort pratique.
Dans un parc clos d'à peu près un hectare
il avait planté environ un millier de Moringa.
On connaît la végétation luxuriante de
cette plante.
Tous les jours il émondait de cent à cent
cinquante pieds et les jeunes pousses, jetées
à terre, apportaient matin et soir un repas
savoureux aux pourceaux qui s'en délec-
taient.
Au bout de huit jours, quand il avait fini
sa réserve d'arbres, il recommençait avec
les premiers qui avaient eu le temps de se
regarnir de jeunes branches, ce qui faisait un
cycle indéfini.
Toulouse, 5 Décembre 1904.
PAUL DES GROTTES.
Le riz en Italie.
Statistiques. — Lettre de M. V. GOBBETTI
Le « Bulletin Économique de l'Indo-
Chine » a publié, il y a quelques années, un
volumineux rapport de M. JOSSELME, sur la
culture du riz en Haute-Italie ( « B. E. de
l'I.-C. », ancienne série, nos 34, 36, 37, 38, 40
et 41), établi à la suite d'une mission, accom-
plie en 1900. Nous trouvons dans le même
périodique, fascicule d'août 1904, la repro-
duction de deux rapports consulaires fran-
çais (de Milan et de Florence), qui donnent
les statistiques de la culture du riz en Italie
en 1903.
La superficie totale des rizières italiennes
n'atteint pas 200.000 hectares et la produc-
tion annuelle oscille autour de 9.000.000
d'hectolitres.
Année Superficie Production
1901. 189.000 ha. 8.880.000 hl.
1902. 171.000 - 8.480.000 —
1903. 186.000 - 9.660.000 -
Les chiffres de production ci-dessus, re-
présentent du riz non décortiqué.
La production moyenne par hectare a été,
en 1903, de 51 hl., 90 ; en 1901 et 1902 elle n'a-
vait été que de 46 hl. et 49 hl.
En Lombardie, la production moyenne à
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