Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Contribution à l'Étude des Citronnelles Culture. Exploitation. Commerce Par G. SCIIAEFFER Ingénieur agronome et d'agriculture coloniale, Titulaire d'une bourse de voyage du Jardin Colonial.
Suite (1)
Quant, par suite de la mort de quelques touffes, des vides se sont formés dans la plantation, on effectue des remplace- ments ; cette opération, faite dans un but d'économie (conserver les plants le plus longtemps possible et ne les remplacer que quand ils meurent), est en réalité onéreuse ; car ces remplace- ments, partiels, coûtent cher, et les plantes, conservées jusqu'à un âge trop avancé, voient leur rendement diminuer d'année en année.
RÉCOLTE. — On coupe la feuille, à la faucille, à environ 30 cen- timètres du sol. La première coupe se fait vers l'âge de 6 à 8 mois, les suivantes ont lieu régulièrement quatre fois par an. Il n'y a pas d'époques fixes pour ces récoltes ; le planteur se préoccupe, uniquement, de répartir le travail pour utiliser au mieux ses coolies et son usine. Néanmoins, on préfère ne pas couper les jours de grande pluie, car on laisse sécher la citronnelle sur le sol, un peu comme le foin de nos régions tem- pérées.
On doit éviter de mettre l'herbe en tas, car il se produi- rait une fermentation qui occasionnerait des pertes d'huile. Le but de cette dessiccation est d'avoir moins de vapeur à conden- ser, mais nous verrons qu'il est préférable, quand on a de l'eau en quantité suffisante, pour les réfrigérants, de distiller la citronnelle fraîche.
DISTILLATION. — Le matériel pour la distillation de l'essence est très simple, il se compose (fig. 2) d'un alambic (A) d'un refrigérant (R) et d'un vase florentin (F).
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