Presse et revues
34 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1919-11-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 novembre 1919 01 novembre 1919
Description : 1919/11/01 (A4,N27,T5)-1919/12/31. 1919/11/01 (A4,N27,T5)-1919/12/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6425591t
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
SUR LE CHININ OU COYO 79
deux stations, à l'encontre de l'avocatier, peu commun dans
les terres chaudes du Guatémala. -
L'on ignore actuellement s'il résisterait au froid aussi bien
que ce dernier, mais tout indique qu'il est raisonnablement
rustique. Il croit en effet dans des conditions très variées,
depuis le bord des cours d'eau du Val de Motagua, où il pleut
fort peu et où l'air est très sec et chaud une grande partie de
l'année, jusque dans la haute vallée de Polochic, en Alta Vera
Paz, région très humide où la précipitation annuelle est d'en-
viron 3 m. 80.
Il pourrait, selon M. V. Popenoe, s'acclimater en Californie
et en Floride.
Comme type de terrains, le « coyo » s'accommode aussi bien
des alluvions sablonneuses que des argiles fortes. C'est un arbre
robuste qui ne demande pas plus de soins que l'avocatier et n'a
probablement pas plus d'etinemis.
Les caractères végétatifs du « coyo » sont fort différents de
ceux de l'avocatier. « Quoique le fruit ressemble à celui de
l'avocatier de si près que l'on s'y trompe à première vue, l'arbre
est distinct par son feuillage et sa fleur. Le coyo et l'avocatier
sont deux espèces distinctes de Persea ».
Et en note : « La description de Nées relative à Persea Schie-
deana semble se rapporter au coyo, mais l'on ne peut disposer
des échantillons de son herbier (que l'on suppose être en
Autriche) et le fait ne peut être déterminé en définitive "1
p. 37, note 2.
Les arbres sont sensiblement de la même taille, mais les
branches du coyo ont plutôt une tendance à s'étaler horizonta-
lement et les jeunes rameaux sont plus forts et moins flexibles
que ceux de l'avocatier. L'extrémité des petites branches et la
surface inférieure des feuilles sont couvertes d'une pubescencé
épaissé et brune que l'on n'observe pas chez celui-ci. Les feuilles
du coyo sont un peu plus larges et leur apex moins aigu.
Les fleurs forment des régimes plus courts et plus forts et se
distinguent facilement de celles d'avocatier, grâce à une tache
orangé foncé ou rouge, à la base des segments du périanthe
deux stations, à l'encontre de l'avocatier, peu commun dans
les terres chaudes du Guatémala. -
L'on ignore actuellement s'il résisterait au froid aussi bien
que ce dernier, mais tout indique qu'il est raisonnablement
rustique. Il croit en effet dans des conditions très variées,
depuis le bord des cours d'eau du Val de Motagua, où il pleut
fort peu et où l'air est très sec et chaud une grande partie de
l'année, jusque dans la haute vallée de Polochic, en Alta Vera
Paz, région très humide où la précipitation annuelle est d'en-
viron 3 m. 80.
Il pourrait, selon M. V. Popenoe, s'acclimater en Californie
et en Floride.
Comme type de terrains, le « coyo » s'accommode aussi bien
des alluvions sablonneuses que des argiles fortes. C'est un arbre
robuste qui ne demande pas plus de soins que l'avocatier et n'a
probablement pas plus d'etinemis.
Les caractères végétatifs du « coyo » sont fort différents de
ceux de l'avocatier. « Quoique le fruit ressemble à celui de
l'avocatier de si près que l'on s'y trompe à première vue, l'arbre
est distinct par son feuillage et sa fleur. Le coyo et l'avocatier
sont deux espèces distinctes de Persea ».
Et en note : « La description de Nées relative à Persea Schie-
deana semble se rapporter au coyo, mais l'on ne peut disposer
des échantillons de son herbier (que l'on suppose être en
Autriche) et le fait ne peut être déterminé en définitive "1
p. 37, note 2.
Les arbres sont sensiblement de la même taille, mais les
branches du coyo ont plutôt une tendance à s'étaler horizonta-
lement et les jeunes rameaux sont plus forts et moins flexibles
que ceux de l'avocatier. L'extrémité des petites branches et la
surface inférieure des feuilles sont couvertes d'une pubescencé
épaissé et brune que l'on n'observe pas chez celui-ci. Les feuilles
du coyo sont un peu plus larges et leur apex moins aigu.
Les fleurs forment des régimes plus courts et plus forts et se
distinguent facilement de celles d'avocatier, grâce à une tache
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