Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1919-09-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 septembre 1919 01 septembre 1919
Description : 1919/09/01 (A4,N26,T5)-1919/10/31. 1919/09/01 (A4,N26,T5)-1919/10/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6425590d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
48 ÉTUDES ET MÉMOIRES
La culture de la vanille, à la Réunion, est surtout confinée
dans la partie du vent au nord-est et à l'est, dans les commu-
nes de Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Joseph et Saint-Phi-
lippe, mais elle tend à pénétrer dans l'intérieur. En 1892, la
superficie (1) cultivée en vanille était de 480 hectares et, en
1912, de 560 hectares.
A la Réunion, comme d'ailleurs dans les autres îles avoisi-
nantes, la vanille a beaucoup à souffrir des cyclones qui détrui-
sent de nombreuses plantations ou abaissent les récoltes de
20 à 40 0/0. On dit qu'à la Réunion le vanillier n'a plus la résis-
tance d'autrefois. Cela est très possible et nous ne voyons
qu'un moyen de rendre à cette culture son ancienne vigueur. Ce
serait, pour le Gouvernement de la Colonie, de créer dans les
régions les mieux placées, des plantations de vanille dont les
fleurs ne seraient jamais fécondées, et qui seraient exclusive-
ment chargées de fournir, aux planteurs, les boutures qui leur
seraient nécessaires pour constituer de nouvelles plantations
sur des terrains neufs ou n'ayant pas porté de vanillières,
depuis un certain temps.
Toutefois, comme l'Administration locale pourrait ne pas suf-
fire à une pareille tâche il serait nécessaire (nous l'avons déjà
dit) que chaque cultivateur réservât, dans le même but, une
partie de sa plantation.
Ce n'est guère qu'à partir de 1860 que les exportations de
vanille commencèrent à prendre une certaine importance à la
Réunion.
Les chiffres les plus élevés que mentionnent les statistiques
sont ceux des années 1898 (200.513 kgr.) et 1902.
Depuis cette époque les exportations ont diminué, avec des
fluctuations diverses, pour finalement se relever notablement
en 1917, ainsi que le montrent les chiffres ci-après :
(1) Bulletin de l'Office colonial, no 78, juin 1914, p. 300.
La culture de la vanille, à la Réunion, est surtout confinée
dans la partie du vent au nord-est et à l'est, dans les commu-
nes de Saint-André, Saint-Benoît, Saint-Joseph et Saint-Phi-
lippe, mais elle tend à pénétrer dans l'intérieur. En 1892, la
superficie (1) cultivée en vanille était de 480 hectares et, en
1912, de 560 hectares.
A la Réunion, comme d'ailleurs dans les autres îles avoisi-
nantes, la vanille a beaucoup à souffrir des cyclones qui détrui-
sent de nombreuses plantations ou abaissent les récoltes de
20 à 40 0/0. On dit qu'à la Réunion le vanillier n'a plus la résis-
tance d'autrefois. Cela est très possible et nous ne voyons
qu'un moyen de rendre à cette culture son ancienne vigueur. Ce
serait, pour le Gouvernement de la Colonie, de créer dans les
régions les mieux placées, des plantations de vanille dont les
fleurs ne seraient jamais fécondées, et qui seraient exclusive-
ment chargées de fournir, aux planteurs, les boutures qui leur
seraient nécessaires pour constituer de nouvelles plantations
sur des terrains neufs ou n'ayant pas porté de vanillières,
depuis un certain temps.
Toutefois, comme l'Administration locale pourrait ne pas suf-
fire à une pareille tâche il serait nécessaire (nous l'avons déjà
dit) que chaque cultivateur réservât, dans le même but, une
partie de sa plantation.
Ce n'est guère qu'à partir de 1860 que les exportations de
vanille commencèrent à prendre une certaine importance à la
Réunion.
Les chiffres les plus élevés que mentionnent les statistiques
sont ceux des années 1898 (200.513 kgr.) et 1902.
Depuis cette époque les exportations ont diminué, avec des
fluctuations diverses, pour finalement se relever notablement
en 1917, ainsi que le montrent les chiffres ci-après :
(1) Bulletin de l'Office colonial, no 78, juin 1914, p. 300.
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