Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1913 01 juin 1913
Description : 1913/06/01 (A13,N123)-1913/06/30. 1913/06/01 (A13,N123)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424050v
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CULTURE DU RIZ EN GUYANE ANGLAISE
PRODUCTION. — EXPORTATION
Le riz est cultivé en Guyane anglaise par les petits fermiers et
par les colons d'origine hindoue. Ce sont d'ailleurs les immigrants
coolies qui ont inauguré et développé cette culture dans la colonie.
Les noirs voyant le profit qu'ils en ont tiré marchent sur leurs
traces et les propriétaires de plantations de cannes à sucre encou-
ragent de leur mieux leurs employés à en faire autant.
Il en résulte que la superficie des rizières, qui était en 1898 de
2.425 hectares, est maintenant de 15.000 hectares environ et que la
récolte annuelle de riz lavé et trié est actuellement de 32.000 tonnes
en moyenne, dont la valeur est à peu près de 6.000.000 de francs.
Si cette culture continue à prendre de l'extension dans les mêmes
proportions que depuis 1898, la Guyane Anglaise deviendra le
grenier des Indes occidentales Britanniques, où le riz constitue la
base de la nourriture de la majorité des habitants.
Le riz cultivé de préférence dans la colonie est connu sous le nom
de « riz créole » ou « berbice » et semble être une variété hybride,
choisie inconsciemment par les premiers cultivateurs, et adoptée
unanimement par la suite. On peut le comparer comme qualité aux
meilleurs types de grains originaires de l'Inde. Il n'est guère sur-
passé comme excellence que par le « Carolina Golden Grain », le
meilleur riz qui existe au monde. Quoi qu'il en soit, le Département
d'Agriculture de Georgetown s'efforce de trouver mieux encore
que le « Berbice » comme qualité et comme production. Dans ce
but il fait, depuis sept ans, des essais sur un grand nombre de spé-
cimens importés de tous les pays du globe. D'après une communi-
cation récente de M. J.-B. Harrisson, directeur de ce Département,
les expériences ainsi tentées sur une assez large échelle auraient
eu pour résultat la sélection d'une variété obtenue par hybridation
artificielle et qui donne un rendement moyen bien plus grand que
le « Berbice » tout en l'égalant comme qualité.
PRODUCTION. — EXPORTATION
Le riz est cultivé en Guyane anglaise par les petits fermiers et
par les colons d'origine hindoue. Ce sont d'ailleurs les immigrants
coolies qui ont inauguré et développé cette culture dans la colonie.
Les noirs voyant le profit qu'ils en ont tiré marchent sur leurs
traces et les propriétaires de plantations de cannes à sucre encou-
ragent de leur mieux leurs employés à en faire autant.
Il en résulte que la superficie des rizières, qui était en 1898 de
2.425 hectares, est maintenant de 15.000 hectares environ et que la
récolte annuelle de riz lavé et trié est actuellement de 32.000 tonnes
en moyenne, dont la valeur est à peu près de 6.000.000 de francs.
Si cette culture continue à prendre de l'extension dans les mêmes
proportions que depuis 1898, la Guyane Anglaise deviendra le
grenier des Indes occidentales Britanniques, où le riz constitue la
base de la nourriture de la majorité des habitants.
Le riz cultivé de préférence dans la colonie est connu sous le nom
de « riz créole » ou « berbice » et semble être une variété hybride,
choisie inconsciemment par les premiers cultivateurs, et adoptée
unanimement par la suite. On peut le comparer comme qualité aux
meilleurs types de grains originaires de l'Inde. Il n'est guère sur-
passé comme excellence que par le « Carolina Golden Grain », le
meilleur riz qui existe au monde. Quoi qu'il en soit, le Département
d'Agriculture de Georgetown s'efforce de trouver mieux encore
que le « Berbice » comme qualité et comme production. Dans ce
but il fait, depuis sept ans, des essais sur un grand nombre de spé-
cimens importés de tous les pays du globe. D'après une communi-
cation récente de M. J.-B. Harrisson, directeur de ce Département,
les expériences ainsi tentées sur une assez large échelle auraient
eu pour résultat la sélection d'une variété obtenue par hybridation
artificielle et qui donne un rendement moyen bien plus grand que
le « Berbice » tout en l'égalant comme qualité.
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