Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOTES -
CULTURE ET AVENIR DU THÉ « OOLONG » A FORMOSE
Aucune culture n'a présenté moins de variations que celle du Thé, à Formose. Depuis quinze ans, l'étendue cultivée et la production sont restées à peu près stationnaires. C'est le traditionnalisme de la population chinoise indigène qui empêche la production annuelle de dépasser 9.060.000 kilos par crainte d'une baisse de prix. Si ce
chiffre a été parfois dépassé, la cause en est due, non à une extension des plantations mais à des conditions climatériques exceptionnelle- ment favorables.
A la fin de l'année 1911 les plantations de thé de Formose cou- vraient une étendue de 33.765 hectares.
La production de thé « Oolong » qui s'élevait à 12.684 kilos en 1867 atteignait 5.109.840 kilos en 1880, 6.740.640 kilos en 1890, 7.248.000 kilos en 1900 et 9.639.840 kilos en 1911.
Les principales plantations se trouvent dans les Préfectures de Toyen, où Doraken est le vrai centre de cette culture, de Sansaho et de Shinchiku ; les meilleurs thés proviennent des districts de Chop Goa Hune, de Pai Chee et de Suey Tun Kan. — Il y a quatre récoltes par an : celles du printemps et de l'été donnent les meilleures qualités.
Le gouvernement de l'île ne s'occupe point d'encourager la culture du thé. Certains propriétaires pratiquent un métayage sur les bases suivantes : le propriétaire et le fermier sont liés par un bail de 20 ans.
La première année, le propriétaire alloue au fermier une somme de 185 francs par hectare. Cette allocation est renouvelée pendant trois ans; à partir de la quatrième année, le fermier paie 47 fr. 25 de rente annuelle. Le thé donne sa première récolte trois ans après avoir été planté. *
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
