Titre : L'Agriculture pratique des pays chauds : bulletin du Jardin colonial et des jardins d'essai des colonies françaises
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : France. Inspection générale de l'agriculture coloniale. Auteur du texte
Éditeur : A. Challamel (Paris)
Éditeur : Société d'éditions géographiques, maritimes et colonialesSociété d'éditions géographiques, maritimes et coloniales (Paris)
Date d'édition : 1913-06-01
Contributeur : Perrier, Edmond (1844-1921). Directeur de publication
Contributeur : Wery, Georges Eugène (1861-1936). Directeur de publication
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34427633b
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 14345 Nombre total de vues : 14345
Description : 01 juin 1913 01 juin 1913
Description : 1913/06/01 (A13,N123)-1913/06/30. 1913/06/01 (A13,N123)-1913/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6424050v
Source : CIRAD, 2012-231834
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LES SANSEVIÈRES 469
Ici les sarclages seront plus faciles et par suite moins coûteux, et
l'on peut, si l'on veut, faire une récolte intercalaire la première
année.
Exploitation. - Évaluons les frais de coupe
Dans l'exportation anglaise citée précédemment on payait 36.000
feuilles 10 fr., ce qui par jour donne 1.200 feuilles.
Ce chiffre de 1 .200 est celui de la récolte journalière en sisal d'un
homme au Mexique et à Hawaï, mise en bottes faite ; sans mise en
bottes le chiffre est de 2 à 2.500.
En Floride, le prix payé pour 1.000 feuilles coupées et transpor-
tées est 2 francs, ce chiffre sera un maximum vu les endroits où se
cultivera la sansévière.
Transport à la machine. — La grosse dépense d'une exploitation
est le transport et c'est ce point qui a fait échouer les deux exploita-
tions citées ci-dessus, comme elle en a fait échouer une de ramie
au Caucase et, une autre de sisals sauvages aux Indes.
La distance à parcourir doit être le minimum possible, d'où la
condamnation de tout système basé sur une usine centrale avec
machines fixes, et nécessité absolue d'avoir des petites machines
légères transportables à grand travail; car si sous prétexte de légè-
reté, on emploie des machines ne donnent que quelques kilo-
grammes.par jour, on retombe dans un autre inconvénient dont on
ne sortira pas plus que dans le premier càs, et l'expérience pratique
en a été faite avec les machines à ramie productrice de très beaux
filaments, mais dont le produit était de 9 kgr. par 10 heures, d'où
un coût de décortication seul plus élevé que la valeur marchande
de la fibre.
Remarque. — J'insiste ici sur ce point, car les coûteuses expé-
riences, dont j'avais prédit l'échec doivent servir à quelque chose,
et je profite de cette circonstance pour conseiller à tous ceux qui
veulent se livrer à des exploitations textiles de bien vouloir, dans
leur intérêt, tenir compte de l'expérience acquise et non de vouloir
faire à leur idée, en leur donnant comme exemple l'expérience de la
culture de la ramie qui depuis trente ans n'avance pas, parce que
chacun veut faire à son idée sans s'inquiéter ni de ce qui a été fait,
ni de la cause des échecs et presque toujours sans connaître le
premier mot de la question.
Ici les sarclages seront plus faciles et par suite moins coûteux, et
l'on peut, si l'on veut, faire une récolte intercalaire la première
année.
Exploitation. - Évaluons les frais de coupe
Dans l'exportation anglaise citée précédemment on payait 36.000
feuilles 10 fr., ce qui par jour donne 1.200 feuilles.
Ce chiffre de 1 .200 est celui de la récolte journalière en sisal d'un
homme au Mexique et à Hawaï, mise en bottes faite ; sans mise en
bottes le chiffre est de 2 à 2.500.
En Floride, le prix payé pour 1.000 feuilles coupées et transpor-
tées est 2 francs, ce chiffre sera un maximum vu les endroits où se
cultivera la sansévière.
Transport à la machine. — La grosse dépense d'une exploitation
est le transport et c'est ce point qui a fait échouer les deux exploita-
tions citées ci-dessus, comme elle en a fait échouer une de ramie
au Caucase et, une autre de sisals sauvages aux Indes.
La distance à parcourir doit être le minimum possible, d'où la
condamnation de tout système basé sur une usine centrale avec
machines fixes, et nécessité absolue d'avoir des petites machines
légères transportables à grand travail; car si sous prétexte de légè-
reté, on emploie des machines ne donnent que quelques kilo-
grammes.par jour, on retombe dans un autre inconvénient dont on
ne sortira pas plus que dans le premier càs, et l'expérience pratique
en a été faite avec les machines à ramie productrice de très beaux
filaments, mais dont le produit était de 9 kgr. par 10 heures, d'où
un coût de décortication seul plus élevé que la valeur marchande
de la fibre.
Remarque. — J'insiste ici sur ce point, car les coûteuses expé-
riences, dont j'avais prédit l'échec doivent servir à quelque chose,
et je profite de cette circonstance pour conseiller à tous ceux qui
veulent se livrer à des exploitations textiles de bien vouloir, dans
leur intérêt, tenir compte de l'expérience acquise et non de vouloir
faire à leur idée, en leur donnant comme exemple l'expérience de la
culture de la ramie qui depuis trente ans n'avance pas, parce que
chacun veut faire à son idée sans s'inquiéter ni de ce qui a été fait,
ni de la cause des échecs et presque toujours sans connaître le
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