Presse et revues
60 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1925 01 février 1925
Description : 1925/02/01 (A11,N86)-1925/02/28. 1925/02/01 (A11,N86)-1925/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64234283
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE CAOUTCHOUC EN INDOCHINE 39
Le deuxième groupe est celui des puissantes sociétés, à très
gros capitaux, qui ont préféré développer leurs vastes conces-
sions en Cochinchine, puis au Cambodge, dans des régions plus
éloignées encore des centres habités et des grandes voies de
communication préexistantes, souvent en zone de grande
forêt, et adopter le système du « clean weeding ;>, qui consiste
à débroussailler, à couper les arbres à hauteur d'homme, à
brûler la végétation abattue et à effectuer la plantation sans
opérer de dessouchage ; le terrain est maintenu bien propre
en enlevant les herbes et les repousses tous les vingt à trente
jours, suivant les époques plus ou moins pluvieuses.
Après avoir comparé ces systèmes et montré leurs avantages
et leurs inconvénients respectifs, ii fut successivement question
des semis, des pépinières, de la plantation, des soins culturaux,
des fumures et des cultures intercalaires.
En ce qui concerne l'écartement des arbres, dans les débuts
de la culture de l'hévéa en Indochine, on a planté à très faible
écartement, comme cela se pratiquait dans les pays voisins :
5 mètres en tous sens, ce qui faisait une densité de 400 pieds
à l'hectare, ou 4 mètres sur les lignes espacées de 8 mètres,
ce qui faisait 300 pieds environ par hectare. Ces espacements
sont par trop insuffisants lorsque les arbres prennent une taille
assez forte. Aussi a-t-on peu à peu adopté des écartements de
plus en plus grands.
En général, les colons du Sud indochinois plantent à faible
écartement et éclaircissent progressivement en éliminant les
arbres les moins vigoureux et les plus faibles producteurs ; la
plantation est alors irrégulière, mais elle est composée des
sujets les meilleurs ; la densité conservée à l'hectare est encore
de 200 arbres. M. HALLET, en particulier, est partisan de plan-
ter 300 arbres à l'hectare et d'éclaircir par la suite la plantation
jusqu'à une densité de 150 arbres (soit un écartement moyen
de 8m,30 en tous sens).
Dans les plantations de Suzannah et d'An-loc, M. GIRARD,
après avoir, dans les débuts, planté à 5m X 5m a porté cet
écartement à 7m X 7m, puis a adopté celui de 10m X fom. Les
grands espacements permettent aux arbres de se développer
Le deuxième groupe est celui des puissantes sociétés, à très
gros capitaux, qui ont préféré développer leurs vastes conces-
sions en Cochinchine, puis au Cambodge, dans des régions plus
éloignées encore des centres habités et des grandes voies de
communication préexistantes, souvent en zone de grande
forêt, et adopter le système du « clean weeding ;>, qui consiste
à débroussailler, à couper les arbres à hauteur d'homme, à
brûler la végétation abattue et à effectuer la plantation sans
opérer de dessouchage ; le terrain est maintenu bien propre
en enlevant les herbes et les repousses tous les vingt à trente
jours, suivant les époques plus ou moins pluvieuses.
Après avoir comparé ces systèmes et montré leurs avantages
et leurs inconvénients respectifs, ii fut successivement question
des semis, des pépinières, de la plantation, des soins culturaux,
des fumures et des cultures intercalaires.
En ce qui concerne l'écartement des arbres, dans les débuts
de la culture de l'hévéa en Indochine, on a planté à très faible
écartement, comme cela se pratiquait dans les pays voisins :
5 mètres en tous sens, ce qui faisait une densité de 400 pieds
à l'hectare, ou 4 mètres sur les lignes espacées de 8 mètres,
ce qui faisait 300 pieds environ par hectare. Ces espacements
sont par trop insuffisants lorsque les arbres prennent une taille
assez forte. Aussi a-t-on peu à peu adopté des écartements de
plus en plus grands.
En général, les colons du Sud indochinois plantent à faible
écartement et éclaircissent progressivement en éliminant les
arbres les moins vigoureux et les plus faibles producteurs ; la
plantation est alors irrégulière, mais elle est composée des
sujets les meilleurs ; la densité conservée à l'hectare est encore
de 200 arbres. M. HALLET, en particulier, est partisan de plan-
ter 300 arbres à l'hectare et d'éclaircir par la suite la plantation
jusqu'à une densité de 150 arbres (soit un écartement moyen
de 8m,30 en tous sens).
Dans les plantations de Suzannah et d'An-loc, M. GIRARD,
après avoir, dans les débuts, planté à 5m X 5m a porté cet
écartement à 7m X 7m, puis a adopté celui de 10m X fom. Les
grands espacements permettent aux arbres de se développer
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