Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-02-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 février 1925 01 février 1925
Description : 1925/02/01 (A11,N86)-1925/02/28. 1925/02/01 (A11,N86)-1925/02/28.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64234283
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
LE COTON EN INDOCHINE 49
coloniale, ont été reconnus par celui-ci d'excellente qualité, et
correspondant au good middling et au fully good middling amé-
ricains.
D'autre part, en 1920, le Résident Supérieur au Cambodge
faisait expédier à la Société alsacienne d'Industrie cotonnière
de Mulhouse, deux balles de coton des terres rouges, et les
essais de filage et de tissage qui ont pu être effectués avec cette
fibre, sur une échelle véritablement industrielle, ont été entiè-
rement. satisfaisants ; ils ont prouvé, en effet, que le coton des
terres rouges du Cambodge est susceptible de donner de bons
filés, comparables à ceux obtenus avec les cotons américains,
à la seule condition de limiter son emploi aux numéros qu'en
Alsace on qualifie de « gros », c'est-à-dire jusqu'aux numéros
17 à 20. Il paraît d'ailleurs fort probable qu'il serait possible
d'obtenir, par sélection ou par croisement, des cotons cam-
bodgiens à fibres plus fines, qui en permettraient l'emploi
pour des filés de numéros supérieurs.
La Société d'études pour la culture du Coton en Indochine,
dont le siège est à Paris, a d'ailleurs repris l'examen de la ques-
tion au Cambodge, et vient d'établir dans ce pays plusieurs
champs d'essai où seront déterminées les meilleures méthodes
culturales à mettre en œuvre.
Un fait reste, en tout cas, dès maintenant acquis : c'est que
l'Indochine peut produire des cotons susceptibles d'être uti-
lisés par nos filatures au même titre que les cotons américains.
La tâche qui s'impose maintenant à nos efforts et que rendent
particulièrement urgente, d'une part, la diminution de la pro-
duction cotonnière mondiale, et, d'autre part, la tendance de
plus en plus marquée qu'ont les pays producteurs à manufac-
turer eux-mêmes leur coton, consiste à développer cette cul-
ture en Indochine dans une mesure aussi large que possible,
problème fort complexe et dont la solution est loin d'être aussi
aisée que se l'imagineraient trop d'esprits simplistes.
PRODUCTION ET CONSOMMATION MONDIALE DU COTON
Pour bien mettre en évidence toute l'importance et toute
la gravité de ce problème, il convient de jeter un coup d'œil
coloniale, ont été reconnus par celui-ci d'excellente qualité, et
correspondant au good middling et au fully good middling amé-
ricains.
D'autre part, en 1920, le Résident Supérieur au Cambodge
faisait expédier à la Société alsacienne d'Industrie cotonnière
de Mulhouse, deux balles de coton des terres rouges, et les
essais de filage et de tissage qui ont pu être effectués avec cette
fibre, sur une échelle véritablement industrielle, ont été entiè-
rement. satisfaisants ; ils ont prouvé, en effet, que le coton des
terres rouges du Cambodge est susceptible de donner de bons
filés, comparables à ceux obtenus avec les cotons américains,
à la seule condition de limiter son emploi aux numéros qu'en
Alsace on qualifie de « gros », c'est-à-dire jusqu'aux numéros
17 à 20. Il paraît d'ailleurs fort probable qu'il serait possible
d'obtenir, par sélection ou par croisement, des cotons cam-
bodgiens à fibres plus fines, qui en permettraient l'emploi
pour des filés de numéros supérieurs.
La Société d'études pour la culture du Coton en Indochine,
dont le siège est à Paris, a d'ailleurs repris l'examen de la ques-
tion au Cambodge, et vient d'établir dans ce pays plusieurs
champs d'essai où seront déterminées les meilleures méthodes
culturales à mettre en œuvre.
Un fait reste, en tout cas, dès maintenant acquis : c'est que
l'Indochine peut produire des cotons susceptibles d'être uti-
lisés par nos filatures au même titre que les cotons américains.
La tâche qui s'impose maintenant à nos efforts et que rendent
particulièrement urgente, d'une part, la diminution de la pro-
duction cotonnière mondiale, et, d'autre part, la tendance de
plus en plus marquée qu'ont les pays producteurs à manufac-
turer eux-mêmes leur coton, consiste à développer cette cul-
ture en Indochine dans une mesure aussi large que possible,
problème fort complexe et dont la solution est loin d'être aussi
aisée que se l'imagineraient trop d'esprits simplistes.
PRODUCTION ET CONSOMMATION MONDIALE DU COTON
Pour bien mettre en évidence toute l'importance et toute
la gravité de ce problème, il convient de jeter un coup d'œil
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