Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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ÉTUDES ET MÉMOIRES 0
« branches. On recommence ensuite par le bas de l'arbre, « entre les anciennes plaies. Certains gommiers saignés depuis « longtemps sont couverts d'un véritable damier de cica- « trices rectangulaires ; la partie inférieure de leur tronc est « improductive et seule la partie supérieure donne de belles « boules de copal. Dans les forêts d'exploitation ancienne, on « ne saigne que tous les deux ans. La gomme ne s'écoule que « plusieurs jours après les saignées ; elle exsude pendant toute « la saison sèche et se rassemble en boules irrégulières. Celles- -ci sont détachées de l'arbre avec l'herminette en commen- « çant par la base du tronc. Les copaliers ne sont exploitables « qu'à partir de la septième ou de la huitième année, c'est-à- « dire lorsqu'ils ont de om,13 à 0m,15 de circonférence.
« Le rendement d'un arbre est fort variable. Il dépend de « l'âge, du degré d'exploitation, de l'exposition. La première « récolte d'un copalier de 10 ans serait de 200 grammes. Un « arbre adulte rapporterait 1 kilog (1). »
Cette résine est appelée « kaki » par les indigènes de la Guinée et se vend dans les factoreries. Son prix varie suivant la qualité et les cours des marchés européens. La meilleure qualité se présente en morceaux de la grosseur du poing, durs, transparents et se cassant comme du verre. En 1907, cette résine était cotée respectivement, à Dubréka et au Pongo, à 5 francs et à 5 fr. 50 le kilog.
(A suivre.)
(1) Agriculture pratique des pays chauds (Bulletin du Jardin Colonial), 1909, premier semestre, p. 51.
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