Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'ANTHONÔME DU COTONNIËR 153
sivement à une action mécanique : aucune sécrétion toxique n'est produite par le Charançon et la fertilité du sol n'inter- vient aucunement.
Il ne faut pas oublier qu'une maturation précoce, que ce ce soit à la première récolte ou à la dernière de l'année, est nettement défavorable à la multiplication de l'Anthonôme.
Enfin, les variétés de Gossypium à système pileux impor- tant sur les tiges et les rameaux sont peu recherchés par l'insecte.
3) Parasites. Les parasites ont été extrêmement précieux dans la lutte, car il y a eu adaptation progressive à l'Antho- nôme du Cotonnier de nombreux ennemis surtout des Curcu- lionides indigènes : tandis qu'au début on ne connaissait au Texas que trois auxiliaires importants, on en dénombrait cin- quante-quatre différents en 1913. Dans les recherches remar- quables qui ont été faites afin de définir le rôle des divers facteurs naturels, on dût entreprendre en particulier l'étude de la biologie de nombreux insectes vivants sur les plantes sauvages et cultivées au voisinage du coton.
On a ainsi établi que du fait des agents naturels (climatiques et biologiques), la mortalité de l'Anthonôme s'élève en moyenne à 57 °/0 ; elle peut atteindre près de 100 0/0 et doit être voisine de 90 o/o pour que les dégâts soient enrayés. Des indications ont alors pu être données pour utiliser les facteurs biologiques.
MOYENS DE LUTTE
10 Directs
a) Destruction des plants de Coion à l'automne aussitôt après la récolte. C'est la mesure fondamentale dans la lutte actuelle : les Anthonômes qui, par suite d'une suppression précoce de nourriture, sont contraints d'entrer de bonne heure en hivernation, meurent très généralement pendant Vhiver. On utilise d'ailleurs de nombreux types de machines spéciales pour enfouir suffisamment les plants de coton en vue de la destruction des insectes.
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