Presse et revues
51 pages
Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1922 01 avril 1922
Description : 1922/04/01 (A6,N52)-1922/04/30. 1922/04/01 (A6,N52)-1922/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64221332
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
104 ÉTUDES ET MÉMOIRES
Brésil, copal de Bombay, de Calcutta ou des Indes Orientales,
copal Kauri, cowrie ou cowdee, copal de Manille, copal d'Ac-
cra que les Anglais désignent sous le nom de « gum animi ».
Bon nombre de contrées fournissent du copal notamment la
Côte orientale d'Afrique, Zanzibar, Madagascar, Sierra-Léone,
le Congo, la Guinée, le Gabon, l'Angola, la Côte d'Or, la Nigérie
méridionale, leBrésil, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. Les sortes
d'origine africaine sont les plus abondantes et les plus recher-
chées par l'industrie des vernis. Le commerce classe les copals
en de nombreuses catégories et sous-catégories qu'un œil
expert et exercé parvient seul à distinguer les unes des autres.
Les sortes africaines comportent plus de quinze variétés, com-
prenant elles-mêmes chacune plusieurs qualités.
Les copals proviennent, soit d'espèces arborescentes faisant
partie de la flore actuelle, soit d'essences fossiles, disparues
depuis de longues années, et dont la résine est restée enfouie
dans le sol sur lequel elles ont végété. Rien d'étonnant, dès
lors, que la spécificité botanique de plusieurs copaliers demeure
encore inconnue.
A la Côte Orientale d'Afrique, à Zanzibar et à Madagascar,
les copaliers les plus répandus et produisant la majeure partie
de la résine sont : YHymenea verrucosa et le Trachylobium
verrucosa. En Afrique Occidentale : le Copaifera Copallina,
le Copaifera Guibourtiana et le C. Demeusei sont de loin les
espèces les plus importantes. UHymenea Courbaril L. fournit
exclusivement le copal d'Amérique.
Le copal se présente sous trois formes :
1° Le copal vert ou tendre ;
20 Le copal fossile ou dur ;
3° Le copal demi-fossile ou demi-dur.
Le copal vert se récolte sur l'arbre même. On le vend sitôt
sa cueillette terminée. Il est conséquemment de formation
récente ; aussi ne possède-t-il qu'une faible dureté et est-il
peu estimé dans l'industrie. Habituellement, le copal vert
s'écoule spontanément hors des fissures du tronc ; en ce cas,
il affecte la forme de grosses larmes allongées qui se détachent
Brésil, copal de Bombay, de Calcutta ou des Indes Orientales,
copal Kauri, cowrie ou cowdee, copal de Manille, copal d'Ac-
cra que les Anglais désignent sous le nom de « gum animi ».
Bon nombre de contrées fournissent du copal notamment la
Côte orientale d'Afrique, Zanzibar, Madagascar, Sierra-Léone,
le Congo, la Guinée, le Gabon, l'Angola, la Côte d'Or, la Nigérie
méridionale, leBrésil, l'Australie, la Nouvelle-Zélande. Les sortes
d'origine africaine sont les plus abondantes et les plus recher-
chées par l'industrie des vernis. Le commerce classe les copals
en de nombreuses catégories et sous-catégories qu'un œil
expert et exercé parvient seul à distinguer les unes des autres.
Les sortes africaines comportent plus de quinze variétés, com-
prenant elles-mêmes chacune plusieurs qualités.
Les copals proviennent, soit d'espèces arborescentes faisant
partie de la flore actuelle, soit d'essences fossiles, disparues
depuis de longues années, et dont la résine est restée enfouie
dans le sol sur lequel elles ont végété. Rien d'étonnant, dès
lors, que la spécificité botanique de plusieurs copaliers demeure
encore inconnue.
A la Côte Orientale d'Afrique, à Zanzibar et à Madagascar,
les copaliers les plus répandus et produisant la majeure partie
de la résine sont : YHymenea verrucosa et le Trachylobium
verrucosa. En Afrique Occidentale : le Copaifera Copallina,
le Copaifera Guibourtiana et le C. Demeusei sont de loin les
espèces les plus importantes. UHymenea Courbaril L. fournit
exclusivement le copal d'Amérique.
Le copal se présente sous trois formes :
1° Le copal vert ou tendre ;
20 Le copal fossile ou dur ;
3° Le copal demi-fossile ou demi-dur.
Le copal vert se récolte sur l'arbre même. On le vend sitôt
sa cueillette terminée. Il est conséquemment de formation
récente ; aussi ne possède-t-il qu'une faible dureté et est-il
peu estimé dans l'industrie. Habituellement, le copal vert
s'écoule spontanément hors des fissures du tronc ; en ce cas,
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