Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1922-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 avril 1922 01 avril 1922
Description : 1922/04/01 (A6,N52)-1922/04/30. 1922/04/01 (A6,N52)-1922/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64221332
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
tt COPAL 105
naturellement et tombent au pied de l'arbre. Ces larmes, qui
simulent des stalactites d'abord blanchâtres, foncent de cou-
leur sous l'influence simultanée de l'air et de la lumière. Elles
prennent une teinte verdâtre ou d'un jaune citron tout en se
recouvrant d'une mince couche poussiéreuse opaque, due à
l'oxydation atmosphérique.
Parfois, en vue d'accélérer la sudation et la récolte, pratique-
t-on des incisions dans l'écorce. Si l'on a recours à ce système,
il est recommandable de s'y livrer durant la saison sèche et
d'exposer le copal vert récolté à l'action du vent et du soleil,
afin qu'il devienne dur et transparent.
Le copal fossile se rencontre enfoui dans le sol ; il faut creu-
ser celui-ci pour le trouver. Les dépôts de copal fossile se ren-
contrent même là où, depuis longtemps, les espèces produc-
trices ont disparu, c'est-à-dire, détruites par les fourmis au
point que leurs restes ont perdu toute trace de texture végé-
tale.
Le copal fossile se présente habituellement en masses irré-
gulières, plus ou moins volumineuses, vitreuses, claires, trans-
parentes, de couleur variant du jaune pâle au brun rougeâtre.
Exceptionnellement, il affecte la forme de « larmes »; en ce cas,
il est dû à l'exsudation des racines.
Le copal fossile, qui a d'autant plus de valeur et est d'autant
plus recherché qu'il est plus dur, a subi parfois la bitumisation.
On admet communément que le copal fossile est une résine
tout comme l'ambre jaune dont il possède la dureté ; dureté
qui dépasse notablement celle de toutes les autres résines, à
l'exception, toutefois, du benjoin. De même que l'ambre jaune,
il s'électrise par le frottement et il peut dès lors être employé
aux mêmes usages. A l'instar de l'ambre jaune encore le copal
fossile présente des inclusions, dues fréquemment à des orga-
nismes d'insectes. Les sortes de Zanzibar et de Madagascar
sont les plus estimées parmi les copals fossiles.
Le copal demi-fossile n'est resté enfoui que durant un temps
relativement court ; jamais il n'est bitumisé entièrement.
Dans certains gisements, cette catégorie de copal se résume
à un mélange de copal fossile et de copal tendre.
naturellement et tombent au pied de l'arbre. Ces larmes, qui
simulent des stalactites d'abord blanchâtres, foncent de cou-
leur sous l'influence simultanée de l'air et de la lumière. Elles
prennent une teinte verdâtre ou d'un jaune citron tout en se
recouvrant d'une mince couche poussiéreuse opaque, due à
l'oxydation atmosphérique.
Parfois, en vue d'accélérer la sudation et la récolte, pratique-
t-on des incisions dans l'écorce. Si l'on a recours à ce système,
il est recommandable de s'y livrer durant la saison sèche et
d'exposer le copal vert récolté à l'action du vent et du soleil,
afin qu'il devienne dur et transparent.
Le copal fossile se rencontre enfoui dans le sol ; il faut creu-
ser celui-ci pour le trouver. Les dépôts de copal fossile se ren-
contrent même là où, depuis longtemps, les espèces produc-
trices ont disparu, c'est-à-dire, détruites par les fourmis au
point que leurs restes ont perdu toute trace de texture végé-
tale.
Le copal fossile se présente habituellement en masses irré-
gulières, plus ou moins volumineuses, vitreuses, claires, trans-
parentes, de couleur variant du jaune pâle au brun rougeâtre.
Exceptionnellement, il affecte la forme de « larmes »; en ce cas,
il est dû à l'exsudation des racines.
Le copal fossile, qui a d'autant plus de valeur et est d'autant
plus recherché qu'il est plus dur, a subi parfois la bitumisation.
On admet communément que le copal fossile est une résine
tout comme l'ambre jaune dont il possède la dureté ; dureté
qui dépasse notablement celle de toutes les autres résines, à
l'exception, toutefois, du benjoin. De même que l'ambre jaune,
il s'électrise par le frottement et il peut dès lors être employé
aux mêmes usages. A l'instar de l'ambre jaune encore le copal
fossile présente des inclusions, dues fréquemment à des orga-
nismes d'insectes. Les sortes de Zanzibar et de Madagascar
sont les plus estimées parmi les copals fossiles.
Le copal demi-fossile n'est resté enfoui que durant un temps
relativement court ; jamais il n'est bitumisé entièrement.
Dans certains gisements, cette catégorie de copal se résume
à un mélange de copal fossile et de copal tendre.
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